Le potentiel de chiffre d’affaires à l’exportation du secteur de l’artisanat est estimé à 17 milliards de DH contre 1,7 milliard actuellement, soit dix fois plus.
La principale recommandation est de se positionner sur le milieu de gamme. Approche qui, permettra d’éviter une concurrence frontale avec les pays asiatiques (Chine, Inde, Thaïlande, Indonésie, Malaisie, Vietnam), intraitable sur le segment entrée de gamme.
Sachant que les milieux et hauts de gamme représentent plus de la moitié du marché des articles de décoration. L’artisanat marocain doit atteindre un niveau d’excellence de la production, qui lui permettra de prétendre à un pricing milieu de gamme sur ses produits.
Moi j’en rajouterais une autre recommandation : être honnête. L’expérience amère d’un ami qui a créé un site marchand pour l’artisanat marocain en France permet d’en tirer quelques leçons.
Certains des produits qu’il commandait au Maroc arrivaient en mauvais état, voir cassés. N’ayant ni le temps ni les moyens de faire des retours : ça restait à sa charge ce qui fragilisait son entreprise. Si on ajoute à cela: le transport, la douane…. Qui coûtaient plus chères que les produits on comprend les difficultés de ce genre de projet.
Résultat des produits un petit peu cher à l’arrivée et un projet pas rentable et un arrêt d’activité. Ces petits entrepreneurs ne sont pas la priorité pour les décideurs qui ciblent plutôt les grands distributeurs. Un jour il faudra étudier de prêt leurs difficultés.