Artisanat : lancement de "Dar Lamaâlma"

Dar Lamaâlma. C’est le nouveau concept que le Secrétariat d’Etat chargé de l’artisanat vient de lancer et qui semble prometteur.

Le principe est de construire dans des communes rurales des locaux où les femmes peuvent se retrouver en coopérative pour la fabrication et la commercialisation de produits d’artisanat.

Sur des terrains offerts par les communes, le Secrétariat s’occupe de construire lui-même les locaux qu’il équipe par la suite.

Deux Dar Lamaâlma pilote sont déjà opérationnelles dans les régions d’El Jadida et Safi et bientôt deux autres seront ouvertes à Essaouira et dans le sud.

Coût de l’investissement : 700 000 DH au maximum par centre.

Le Secrétariat d’Etat envisage d’en construire 15 chaque année.

Félicitations ........

Le secrétariat d’Etat en charge de l’Artisanat met en place un nouveau dispositif pour accompagner les femmes artisanes dans le monde rural. Il s’agit du concept Dar Sanâa (La Maison de la femme artisane).

Ces nouvelles structures de proximité visent à répondre aux besoins des femmes actives dans l’artisanat.

Le dispositif Dar Sanâa permettra aux femmes artisanes de disposer de locaux pour produire, exposer et vendre leurs produits. Ce qui leur permet d’avoir une adresse fixe.

A Dar Sanâa, les femmes artisanes pourront également disposer des moyens techniques mutualisés. Un matériel censé améliorer leur productivité et leurs conditions de travail, d’hygiène et de sécurité.

Les locaux Dar Sanâa représenteront également un espace d’échange et de formation pour le renforcement des capacités des artisanes en matière design, de gestion d’entreprise et de commercialisation.

Etat des lieux :
- 3 unités Dar Sanâa sont opérationnelles à Sefrou,
- Un à Souk Sebt de Saïss, dans la région d’El Jadida,
- 2 en construction à Essaouira.

Le département de l’Artisanat compte en ouvrir une dizaine par an. Un budget de 1 million de DH sera mobilisé pour chaque Maison de la femme artisane.

La construction des locaux sera financée par les communes et dans le cadre de l’INDH. Pour sa part, la tutelle se chargera d’en assurer l’équipement, la formation de ses exploitantes et la pérennisation du savoir-faire.

Ces unités devront recruter un cadre qui sera chargé de la gestion et de la coordination des activités. Un responsable sera désigné par les membres de Dar Sanâa.

Par ailleurs, ces unités fonctionneront comme une association ou une coopérative. Le ministère gardera toujours le contact avec ces entités et continuera d’assurer des formations destinées à briser l’isolement et l’enclavement des femmes artisanes dans le monde rural. De plus, leurs produits seront labellisés.