Sauf que ce dernier est également toxique. Sa composition chimique comprend 20% de déchets d'origine non contrôlée. Un risque évident pour la santé lorsque cette matière est en contact direct avec des denrées alimentaires.
Pour venir une bonne fois pour toutes à bout des sacs non respectueux de l’environnement et de la santé, l’administration travaille sur les textes d’application de la loi 22-10 publiée au Bulletin officiel du 5 août 2010 qui interdit non seulement «la fabrication des sacs et sachets en plastique non dégradable ou non biodégradable», mais également «leur importation, leur détention en vue de la vente, leur mise en vente, leur vente ou distribution à titre gratuit».
Plusieurs questions se posent.
Comment contrôler ce qui est dégradable ?
Comment éviter la fraude pour l’impression des coordonnées du fabricant sur le sac ?
L’efficacité même de la dégradabilité semble mise en doute. «Des conditions particulières doivent être réunies pour que le sac se dégrade de façon chimique. La seule dégradabilité valable est celle agissant de façon biologique», explique le président de la FMP.
Autrement dit, l’interdiction des sacs non dégradables est une solution temporaire. D’autres actions doivent être menées, notamment une campagne de sensibilisation auprès du grand public qui était prévue depuis plus d’un an.