Le ministère des Transports belge entend baisser de 50% l'éclairage du parc autoroutier national. Objectif : réduire la facture et la mortalité de nuit.
La Belgique était l’un des rares pays à éclairer la quasi-totalité de son réseau autoroutier la nuit.
"L'éclairage va être définitivement supprimé sur près de 50% des routes concernées, pour l'autre moitié l'éclairage restera permanent ou sera mis par alternance, lorsque la météo est mauvaise, qu'il y a beaucoup de trafic ou un accident", indique Cybelle-Royce Buyck, du ministère régional des Transports belge.
La France suit le mouvement, bien que le parc autoroutier français soit moins éclairé que celui son voisin belge. Les compagnies d’autoroutes françaises tentent de réduire la facture, mais pas seulement.
L’éclairage la nuit s’avère contreproductif dans la lutte pour réduire la mortalité au volant : "Plus les routes sont éclairées, plus les gens roulent vite et plus les accidents sont mortels. Mais éteindre les ampoules permet également de réduire un poste de coûts non négligeable - près de 10% des frais d’entretien des autoroutes d’Area dans la région Rhône Alpes.
L'éclairage routier améliore la visibilité il génère un "un (faux) sentiment de sécurité" et les lampadaires eux-mêmes peuvent s'avérer "des obstacles extrêmement rigides et dangereux" et mortels.