Tout le monde ou presque en a besoin. Les étudiants pour gagner des sous (soit pour partir en vacances soit pour préparer la rentrée) et les entreprises (pour remplacer les départs en vacances et pallier à une hausse de l’activité en été.
Principaux demandeurs :
Tourisme
Centres d’appels
Soutien scolaire…
Mais l’offre reste peu développée au Maroc et mal organisé. C’est le bouche-à-oreille qui règne. Les entreprises disent ne pas pouvoir débourser une grosse somme pour annoncer une offre d’emploi d’été, dont la durée de vie est courte.
Donc personne ne sait comme s’y prendre. Qui sait comment sont recrutés les maîtres nageurs ? Comment les colonies de vacances trouvent leurs animateurs ? Comment les hôteliers débordés l’été trouvent les ressources ? Comment proposer son sa savoir faire à des familles qui veulent des cours de préparation des programmes scolaires, de concours pour les nouveaux bacheliers ou bien d’apprentissage de langues (française ou anglaise) pour leurs enfants ?
Nouvel arrivant les centres d’appels. Les jobs d’été leur permettent de faire des remplacements pour les départs en vacances et de constituer un vivier de candidats qui pourront les rejoindre une fois le diplôme en poche. Ce type d’entreprises privilégie plus des étudiants ayant au minimum un bac+2, et une très bonne maîtrise du français, de bonnes aptitudes en communication orale et écrite. Le salaire minimum de ces jeunes est de 4.000 DH net hors prime, pour 190 heures par mois.
Ce que dit la loi
«Le job d’été pour l’étudiant ayant un âge de 15 ans révolus, est soumis au même droit du travail qu’un autre emploi. Il peut correspondre à un contrat à durée déterminée (CDD) ou un travail saisonnier». Les entreprises sont autorisées à embaucher ces jeunes travailleurs, mais ils doivent respecter certaines conditions quand il s’agit des apprenants mineurs (entre 15 et 18 ans).
Ces derniers ne peuvent ni travailler pendant la nuit, ni pour des heures supplémentaires, ni dans les pires formes de travail (convention 182 du BIT). L’employeur ne peut également interrompre le repos hebdomadaire de ces travailleurs.