Le 2e congrès national de l’Association Marocaine de Lutte Contre l’Avortement Clandestin (AMLAC), se tiendra le mardi 12 juin 2012, à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, à Rabat.
Au Maroc, la mortalité maternelle a certes diminué de façon considérable au cours de la dernière décennie mais demeure encore relativement élevée (112/100000), et l’avortement clandestin en constitue une cause majeure.
On estime à près de 600 à 800 le nombre d’avortements clandestins qui ont lieu tous les jours au Maroc, le tiers se faisant dans des conditions sanitaires déplorables.
Le droit d’avorter dans des cas spécifiques (inceste, viol…) n’est pas permis par la loi. Un circuit parallèle a émergé (certains pharmaciens, médecins et accoucheuses) et qui tire bénéfice de la situation.
Certains considèrent que ces restrictions par rapport à l’avortement sont à l’origine d’autres problèmes sociaux tels que les cas d’infanticide, des enfants dans la rue, la mortalité maternelle, le suicide et les divorces.
Etes vous pour contre une revue de la législation sur cette question ?