C’est officiel, le contrôle du travail clandestin des étrangers va bientôt démarrer. Le public visé est assez diversifié :
- Les Subsahariens installés au Maroc en attente d'une opportunité pour rejoindre l'Europe
- Les citoyens de l’Europe de l’Est qui prospèrent dans les milieux d’animation artistiques où l’on y croise des Bulgares, des Roumains, des Polonais… qui jouent de la musique dans les restaurants et les bars mais n’ont pas de statut.
- Dans le nord du Maroc, des Espagnols travaillent dans les chantiers des BTP. Pour contourner la loi, nombreux sont ceux qui font des sorties à Ceuta ou Algésiras, histoire de bénéficier de 3 mois de séjour sans risque.
- L'enseignement privé, pour eux le recrutement d’une étrangère est un gage de professionnalisme.
- Le tourisme a lui aussi commencé à employer une main-d’œuvre étrangère au noir.
- Les femmes asiatiques sont très recherchées pour certaines activités comme : la médecine douce, le massage et tout ce qui tourne autour du bien-être.
- Le travail domestique où les Asiatiques sont de plus en plus recrutées comme nurses. Elles ont l’avantage d’être moins chères que les Marocaines et de faire preuve de régularité.
10.000 expatriés
Au Maroc, les expatriés recrutés dans le cadre des projets structurants sont estimés à 10.000 personnes cette année contre près de 4.000 en 2007. Elles travaillent de manière légale dans des projets d’infrastructure. Tous ces effectifs disposent de permis de travail, dûment délivrés par le ministère de l’emploii. Selon la réglementation en vigueur, les expatriés doivent avoir une autorisation de travail via l’Anapac et le ministère de l’Emploi.