Klarna est un site suédois qui aspire à sécuriser les transactions en ligne. Il s’attaque à un des freins qui empêchent les gens d’acheter sur internet : envoyer de l'argent à un commerçant sur Internet, espérer recevoir un produit qui ressemble peu ou prou à ce qui est annoncé sur la photo, ...
Le site instaure le paiement à la facture.
Klarna prend ce risque à la place des entreprises qui vendent des biens ou des services en ligne, en échange d'un forfait. A charge pour la start-up de récupérer les sommes dues.
Pour cela, l'entreprise opère en deux temps : tout d'abord, elle compile un certain nombre d'informations sur le client, des renseignements simples et rapides à enregistrer par celui-ci (adresses postales et e-mail, mais pas de numéro de carte de crédit). Mais elle prend aussi en compte des renseignements apparemment anodins : heure de la commande, nature de cette dernière, nombre de produits demandés. Le tout afin d'établir plus précisément le sérieux du client. Une analyse comportementale pas tout à fait expérimentale... puisqu'elle se base sur les travaux de thèse de Sebastian Siemiatkowski et Victor Jacobsson à la Stockholm School of Economics.
Dans les premiers temps, la société avait engagé des agents de sécurité privés pour aller négocier avec les clients "indélicats"... en les attendant au bureau de poste le plus proche de chez eux. Un procédé auquel l'entreprise ne peut plus recourir, avec plus de 8 millions de clients.
Quand un achat est réalisé, Klarna réalise une rapide vérification de solvabilité du client afin de décider si nous approuvons, ou non, son achat.