Bepark start-up belge a développé le stationnement à la minute, pour casser le coût des parkings.
Séduit par le concept, l'opérateur Park'A a équipé 10 parkings de ce dispositif encore en phase d'expérimentation à Paris.
Pour en profiter, il suffit de s'inscrire sur le site Internet de Bepark, et de renseigner ses coordonnées personnelles et bancaires ainsi qu'un numéro de téléphone.
Une fois inscrit, l'automobiliste n'a plus qu'à se présenter devant un «parking Bepark». Il passe un coup de fil à un serveur vocal et indique le code de la barrière. Il peut aussi se connecter via une application mobile géolocalisée. «En moins de 5 secondes, la barrière s'ouvre». L'automobiliste reçoit la facture à la fin de chaque mois. Il y a plus simple comme même pour y parvenir
Exemple :
une heure de stationnement coûte 4,20 euros et deux heures 8,60 euros. Si l'automobiliste reste 1h10, il paye avec ce nouveau système 4,20 euros plus dix minutes à 0,07 euro, soit 4,90 euros. Ce qui fait une économie de 43 % par rapport à 8.60 €.
Contraintes juridiques
Le concept du stationnement à la minute, généralisé en Espagne, fait son chemin chez les autres opérateurs. Chez Vinci Park, premier à Paris avec 90 parkings, le stationnement à la minute est «un sujet sur lequel nous travaillons», qui «s'inscrit dans une démarche globale».
Depuis 2009, l'opérateur a déjà mis en place le paiement par téléphone. Il permet d'augmenter ou de réduire le temps de stationnement depuis son téléphone mobile. 27.000 places en voirie sont équipées en Ile-de-France, notamment à Issy-les-Moulineaux, Bourg-la-Reine et Rueil-Malmaison.
Pour Alain Deves, directeur général de Saemes, 2ème opérateur à Paris, l'évolution vers le paiement à la minute est «souhaitable» mais soulève plusieurs contraintes, notamment juridiques. «La plupart des parcs parisiens sont sous délégation de service public.» Pas question donc de changer les règles du jeu sans l'aval de la Ville de Paris, qui empoche jusqu'à 50 % du chiffre d'affaires. Autant dire que le stationnement à la minute n'est pas pour demain. La prochaine étape, pour les parkings Saemes, c'est le paiement au quart d'heure, qui devrait arriver en 2014 à Paris.