Pour les français qui veulent une expérience à l'étranger

Depuis 2008, le nombre d’expatriés âgés de 18 à 25 ans (150.000) a progressé de 14%, selon les derniers chiffres du ministère des Affaires étrangères

Australie :


Pour les 18-30 ans : Demandez un permis de vacances – travail, il permet de prospecter sur place tout en vivant si nécessaire de petites boulots.

60 % des postes sont pourvu par le bouche à oreille ( LinkedIn, chambre de commerce franco-australienne )

Il faut s’inscrire auprès des agences de placement  (liste au : http://www.seek.com.au/ )

 
Pour les plus de 30 ans : Visa de travail accordé s’il y a déjà embauche.  Beaucoup donc prospectent avec un visa touriste ce qui est interdit.

Si vous avez un métier dont le pays a besoin (voir liste sur : http://www.immi.gov.au/skilled/sol/ ), vous avez le droit à une procédure d’entrée simplifiée


 Canada :


Filière encombrée, le forum de l’emploi organisé par l’ambassade du Canada en Novembre 2013 ne sera pas en accès libre mais après une sélection.

Pour infos, pole emploi a passé un accord avec le Canada pour encourager les chômeurs à partit.

Pour les moins de 35 ans : Demandez un permis de vacances – travail, il permet pendant un an de chercher un emploi (en 2012, les 6700 place ont été prises en 48 heures)

Un emploi en CDI est nécessaire pour un visa de longue durée Aucun niveau e langue ou d’expérience ne sont exigées

 
USA :


Un contrat de travail est exigé pour un visa, ce qui amène beaucoup de personnes à prospecter avec un visa touriste alors que c’est interdit.

VIE  (volontariat international en entreprise): de 6 mois à 2 ans. Il permet de chercher d’éventuels recruteurs. Les rares places sont trustées par les anciens des grandes écoles

Visa étudiant : Pour cela il faut s’inscrire dans une fac américaine. Une fois les études terminées, vous pouvez rester un an de plus grâce à un visa OPT (si vous trouvez un stage)

Visa d’affaire : facile à obtenir mais n’est valable que 6 mois renouvelable une fois

Visa investisseur : Valable 5 ans et exige d’investir au moins 100 000 $ dans une société américaine.
 
Pour les moins de 35 ans : Négociez un stage professionnel d’un an (voir avec les chambres de commerce franco-américaines)

La ministre des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret, a exhorté les jeunes à "ne pas avoir peur de partir", en lançant le programme d'échanges élargi "Erasmus+," qui devrait bénéficier à quelque 500.000 Français sur 7 ans, un flux en hausse de 65%.
 
La ministre déléguée a lancé sur le plan national "Erasmus+", approuvé en novembre 2013 par le Parlement européen et doté de 14,7 milliards d'euros de crédits, une augmentation de 40% par rapport au programme sur la période 2007-2013.
 
Cette augmentation doit permettre de financer des échanges pour 4 millions de personnes d'ici 2020, contre à peu près 2 millions durant la période précédente, dont 330.000 Français. Elle bénéficiera, outre aux étudiants formant le plus gros contingent (2 millions), à des apprentis -- 650.000 jeunes en formation professionnelle -- ainsi qu'à 800.000 professionnels des secteurs de l'éducation, de la formation et de la jeunesse.
 
Le programme "Erasmus+" agrège des programmes prééxistant:
-         Erasmus (étudiants),
-         Comenius (lycéens et collégiens),
-         Leonardo da Vinci (apprentis),
-         Grundtvig (éducation des adultes).
 
 
La ministre a rappelé que les Français étaient en retard en matière d'expatriation, un "désavantage" potentiel sur le marché de l'emploi. "2,5 millions de Français à l'étranger, ce n'est pas une communauté importante au regard de pays avec des fortes diasporas", a-t-elle ajouté, invoquant notamment "des raisons historiques, économiques, pour lesquels les Français ont eu moins envie de quitter la France. Ce n'est pas dans l'esprit français de partir".
 
Une tendance observée depuis une dizaine d'années à l'augmentation (+ 4%) des Français inscrits dans les consulats à l'étranger a connu un ralentissement depuis deux ans, "sans doute dû à la crise qui frappe les pays européens", car c'est là en priorité que s'expatrient les Français, a précisé Hélène Conway-Mouret.

Les jeunes issus de milieux défavorisés auront accès à des bourses plus avantageuses.

Une « garantie de prêt » est également prévue pour ceux qui ont des difficultés à financer leurs études. Les étudiants qui souhaitent suivre un master complet à l'étranger ou conjoint à deux établissements européens avec, par exemple, une année ou un semestre dans un pays, le reste dans un autre, pourront, à titre personnel, solliciter des prêts garantis par la Banque européenne d'investissement. L'UE compte accorder 200 000 de ces crédits de 12 000 à 18 000 euros et y consacrer 500 millions d'euros, soit 3,5 % du budget