Les passagers des avions européens vont pouvoir utiliser leurs appareils électroniques portables pendant toutes les phases du vol et ils pourraient les connecter à bord « dans le courant de l'année 2014 », mais seulement pour un usage silencieux, a annoncé, lundi 9 décembre 2013, le commissaire européen aux transports, Siim Kallas.
« Aujourd'hui, nous franchissons une première étape dans l'assouplissement des règles d'utilisation des dispositifs électroniques à bord des avions en toute sécurité lors des phases de roulage, de décollage et d'atterrissage.
La prochaine étape concernera la connexion au réseau à bord d'un avion. »
L'autorisation du commandant de bord sera toutefois nécessaire pour pouvoir laisser allumés les téléphones portables, tablettes et liseuses configurés en « mode avion », non connecté aux réseaux. « Pouvoir rester connecté même en voyage, c'est le souhait de tous mais la priorité reste la sécurité. Si le commandant de bord donne pour consigne d'éteindre, il faudra obtempérer », a insisté Siim Kallas.
La possibilité d'utiliser ces appareils avec une connexion à bord de l'avion une fois en vol aura pour contrepartie de le faire en mode silencieux. « Il faut respecter le silence. Pas question de conversations privées. Seuls seront autorisés les textos ou les courriers électroniques et rien d'autre », a averti le commissaire.
L'Agence européenne de sécurité aérienne a donné son aval en novembre à l'utilisation d'appareils électroniques dans les avions de ligne durant toutes les phases du vol, y compris le décollage et l'atterrissage. Cette autorisation avait été donnée un mois plus tôt, en octobre, par l'Agence américaine de l'aviation civile (FAA) pour les consoles de jeux vidéo et les tablettes.
La FAA pourrait donner prochainement son accord à l'utilisation en vol des réseaux mobiles 3G ou 4G. Leur utilisation resterait toutefois interdite pendant les phases de décollage et d'atterrissage. Les compagnies aériennes seront appelées ensuite à donner leur accord et éventuellement installer les équipements nécessaires qui devront, à leur tour, être approuvés par la FAA.
www.lemonde.fr