Casablanca/Infrastructures: Où en sont les grands chantiers?

Après la corniche, le tunnel
Moins de 30 jours après la «livraison» de la corniche, la trémie du boulevard Brahim Roudani a été, finalement, ouverte à la circulation. Ainsi, et à partir du 6 juin dernier, les usagers du carrefour situé entre les boulevards Brahim Roudani, Bir Anzarane, Yacoub Al Mansour et la route d’El Jadida ont retrouvé un certain «confort» de circulation. En effet, les travaux, qui ont duré près de 12 mois, ont enregistré une cadence plus ou moins faible. Intempéries, montée de la nappe phréatique, retard de livraison…, les obstacles qu’a connus le projet n’avaient pas cessé de faire des mécontents. Enfin, avec un investissement de quelque 22 millions de DH, les responsables du projet sont arrivés à construire une trémie d’une longueur de 450 mètres. A présent, le plus important a été. Il reste quelques aménagements, notamment ceux du trottoir, ainsi, quelques jardinières et bornes-boules seront placées aux alentours de la trémie.

Pour quand le bd Al Massira Al Khadra?
C’est au tour de l’avenue Al Massira Al Khadra d’être réaménagée. En effet, cette artère stratégique de la métropole connaît depuis près d’un an de grands travaux. Déplacements des réseaux, destruction du terre-plein central, élargissement du trottoir (7,2 m) et de la chaussée (1x3 voies)…, tous les travaux devaient, en principe, prendre fin au cours de ce mois. La chaussée a été revêtue d’une première couche d’asphalte. Quant au revêtement du trottoir en béton et marbre blanc, il est en cours de finalisation. «Il ne nous reste plus que l’aménagement d’un rond-point giratoire au niveau de la porte d’Anfa, en plus de la réalisation de 4 plateaux (servant de passages piétons) d’environ 2.500 m2 chacun, au niveau de ce rond-point (porte d’Anfa), près du Twin Center, entre la rue Normandie (quartier Maârif) et Al Massira et à l’intersection des rues Bnou Zourar et Masoudi», ajoute le responsable. Pour le stationnement, moins de 300 places sont en train de prendre forme, ainsi qu’une piste cyclable (1,4 m) identique à celle déjà tracée à la corniche et au boulevard d’Anfa. A noter que l’ensemble des aménagements de l’avenue Al Massira Al Khadra (1,5 km), dont le coût est fixé à quelque 50 millions de DH, devrait être bouclé début juillet prochain.

Pas de nids-de-poule à Zerktouni
C’est la période des réparations et des colmatages des nids-de-poule. Les réaménagements à Casablanca n’en finissent pas. Toutefois, l’état de la voirie est loin de satisfaire les citoyens. Le boulevard Zerktouni connaît depuis 3 mois des travaux de renforcement et de réaménagement. Les responsables de la ville veulent mettre en valeur cette artère très fréquentée de la ville. Contrairement au boulevard Al Massira Al Khadra, Zerktouni s’est doté d’un terre-plein central depuis son intersection avec l’avenue Abdellatif Ben Kaddour jusqu’au boulevard El Hank, situé près de la mosquée. «C’est une extension du refuge qui existait déjà sur ce boulevard de 2x3 voies. L’objectif est de rendre l’ensemble de la chaussée plus sûre et mieux adaptée aux passants», explique le chef du service voirie. Pour ce qui est des travaux, c’est la dernière couche de revêtement de la chaussée qui reste à réaliser, et ce sur une surface d’environ 65.000 m2. Rappelons que cette avenue qui s’étend sur 3,7 kilomètres de long a nécessité une enveloppe budgétaire de 11 millions de DH.

«Tah», une nouvelle avenue à Aïn Chock
Depuis presque 3 mois, des travaux de construction d’une nouvelle avenue sont entrepris à Aïn Chock. Baptisé «Tah», ce boulevard de 1,7 kilomètre linéaire et de 2x3 voies devrait être opérationnel mi-août prochain. Avec un investissement de 10 millions de DH, le projet promet un raccordement entre les boulevards 2 Mars et Mohammed VI, assurant ainsi une meilleure fluidité de la circulation sur cet axe. Côté réalisations, l’aménagement du trottoir et l’éclairage public sont en cours et les travaux d’assainissement sont quasi achevés.

Quelques mois à peine après l’achèvement des travaux de réhabilitation de la corniche casablancaise, les rampes en acier inoxydable qui longent la côte donnent déjà des signes de grande fatigue, puisque rongées par le sel marin.