- Au Caire, on le boit noir et sucré.
- A Londres, on le déguste avec un nuage de lait.
- A Los Angeles, on le commande glacé.
- Au Maroc on le boit à la menthe (parfois avec d'autres plantes aromatiques)
En ce moment les prix du thé flambent. Ainsi, le prix moyen du kilo de thé avoisine désormais 4 dollars (2,7 euros), contre 3,5 dollars au début de l'année, 2,7 dollars à la mi-2008 et 2 dollars en 2005. Depuis janvier 2009, la hausse des prix observée à Mombassa (Kenya), premier lieu de négoce des feuilles de thé, s'élève à 36 %. Si cette tendance se poursuit, les cours pourraient grimper en 2010 jusqu'à 4,5 dollars, voire 5 dollars, estiment les experts.
Le thé offre une gamme infinie de saveurs. La qualité d'un lot de thé dépend de 4 facteurs :
- pluviosité,
- altitude,
- qualité du sol
- techniques de récolte des plantations.
Le thé noir originaire du Kenya est le plus recherché (c'est le pays où Lipton s'approvisionne)
à l'inverse du café, le thé est perçu comme bon pour la santé et peu calorique. Le dénommé Camillia sinensis protège des maladies cardio-vasculaires et aide à prévenir le cancer.
A l'évidence, le rituel de l'eau versée avant son point d'ébullition dans une théière amenée à la bouilloire ( et non l'inverse, grave faute de goût) a encore de beaux jours devant lui.
Principales marques : Lipton, Twining, Tetley
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Le Maroc est le premier client et consommateur à l'échelle mondiale du thé vert chinois, avec un volume d'importation ayant atteint, durant les 8 premiers mois de 2009 : 38,5 mille tonnes (94,2 millions de dollars), selon des chiffres fournis par le ministère chinois du Commerce. En 2008, le marché marocain a importé près de 55.000 tonnes de thé chinois, pour une valeur d’environ 120 millions de dollars, soit 4,16 % du total des importations du Royaume de la Chine. Le Maroc importe de la province de Chiang, dans l'est du pays, près de 30 % de sa production du thé vert.
La consommation du thé au Maroc augmente considérablement pendant les années de sécheresse. Explication: «les revenus des employés du secteur agricole baissent, ce qui les pousse à se rabattre sur la consommation du thé comme aliment de base».
Partant d'un dollar le kilogramme, les prix du thé qui varient en fonction de la qualité, peuvent osciller jusqu'à 600 dollars le kilogramme.
En juillet 2000, l'Union européenne (UE) avait appliqué des critères et des normes pour le contrôle rigoureux des engrais et des fertilisants en ce qui concerne la culture du thé que l'Union importe, une décision que le Maroc avait exprimé en 2004 son souhait de s'y aligner.
A ce propos, M. Van Gao a assuré que son pays a mis en place un dispositif de contrôle de la qualité des cultures du thé vert. Ce contrôle veille à ce que les matières et les fertilisants utilisés ne portent guère préjudice à la santé du consommateur, de même qu'il vise à garantir une utilisation rationnelle des engrais et autres fertilisants. Il a rappelé, à ce titre, que Chine avait interdit depuis 2001 l'utilisation de plus de 20 genres d'insecticides et procède chaque année à la mise à jour de la liste des insecticides autorisés.
Autre chose : Les importateurs marocains se plaignent de recevoir un thé poussiéreux. Pour verrouiller le système, la Chine compte procéder à l’établissement d’une liste noire des sociétés exportatrices qui recevront le plus de réclamations.
Les ventes de thé chinois au Maroc remontent à 300 ans, mais ce n’est qu’au cours du XXe siècle que la consommation du thé s’est vraiment démocratisée au Maroc. Le Royaume importe deux variétés de thé: le Gunpowder (Poudre à canon) et le Chumee.
Le premier (Gunpowder), au goût assez fort, représente 70% des ventes au Maroc. Il se distingue par sa robustesse pendant son transport. Il a une forme granulée.
Le second, plus prisé dans le sud, représente le tiers restant. Fragile à cause de sa forme, une forme d’aiguilles.
Les deux proviennent de la même plante. Travaillés sur des machines différentes.