Un chômeur sur deux pas satisfait de Pôle emploi

- 49,1% des demandeurs d'emploi ne sont pas satisfaits des services qu'il rend pour les aider à retrouver un travail, selon une enquête conduite par la CFDT et publiée par La Croix jeudi.

- 49,1% des sondés disent que l'agence leur "prend du temps pour pas grand-chose" et qu'ils "doivent se débrouiller seuls".
- 22,4% estiment que Pôle emploi "c'est pénible et compliqué mais parfois utile"
- 15,3% le jugent "très utile, mais vraiment difficile de s'y retrouver"
- 13,3% le trouvent "indispensable" et "se sentent aidés correctement".

- 43% des sondés se disent satisfaits de l'accueil à Pôle emploi,
- 31,4% se plaignent des files d'attentes "interminables",
- 25,3% se plaignentdes agences trop lointaines
- 24,2% se plaignent des courriers pas clairs

-56,7% des sondés estiment qu'ils peuvent expliquer leur difficultés "au calme et de manière confidentielle à leur conseiller".

- 33,8% considèrent que leur conseiller "n'a pas vraiment le temps de s'occuper" d'eux
- 36% déclarent qu'il n'a "jamais rien à leur proposer".
- 32%, estiment que les propositions d'emploi qui leur sont faites ne correspondent pas à leur profil.
- 92,8% comptent prioritairement sur eux-mêmes pour retrouver un travail
- 34,8% tablent aussi sur l'internet et la presse tandis
- 20,3% citent également leur conseiller Pôle emploi.

Une note spéciale pour les intermittents de spectacle géré dorénavant par une agence nationale installé à Nanterre. Ils n'ont plus de conseiller dédié. Ils doivent appeler leur agence local qui essaye de les mettre en contact avec un contact définitif.

Un preneur d'otages a fait irruption dans l'agence pôle emploi rue Pelée à Paris, vers 11h30 ce lundi, entraînant immédiatement le déploiement d'importants renforts policiers et l'évacuation d'une vingtaine de personnes.

Précisant qu'il était armé d'un pistolet, avait téléphoné et transmis un mail au site Rue89 pour faire part de ses revendications. "Je m'appelle Christian Denisot, 45 ans, intelligence moyenne, culture moyenne, sans talents particuliers, Français moyen", écrivait-il, selon des extraits de sa missive. "Depuis le début des années 2000, comme pas mal de citoyens français, je galère ; mais depuis quelques années, j'ai amorcé les étapes ultimes qui mènent à la précarité", poursuivait-il. "Mon âge est, à l'évidence, devenu un handicap certain dans　ma recherche d'emploi (en fait, dès 35 ans vous êtes trop vieux).

Les CDI sont introuvables. CDD de plus en plus rares, de moins en moins qualifiés et rémunérés". Il réclamait en outre "la dissolution des groupuscules sionistes violents" en France.

D'après une source policière, 'homme assurait "ne représente(r) aucune idéologie politique, aucune religion", mais seulement "un simple citoyen avec ses convictions et sa conscience".

Après 3 heures de négociations avec les policiers, il a finalement accepté de se rendre. L'arme qu'il détenait pour retenir les deux responsables de l'agence pôle emploi s'est révélée factice. Et aucun blessé n'est à déplorer.