"Pendant que les pauvres et les classes moyennes combattent pour nous en Afghanistan, et pendant que de nombreux Américains luttent pour joindre les deux bouts, nous, les méga-riches, continuons à bénéficier d'exemptions fiscales extraordinaires." déclaration du milliardaire américain William Buffet.
L'investisseur richissime, 3ème fortune mondiale, appelle les parlementaires américains à augmenter les impôts pour les plus riches afin de réduire l'énorme déficit budgétaire du pays, affirmant que cela ne nuira ni aux investissements, ni aux emplois.
Le patron du fonds d'investissement Berkshire Hathaway propose ainsi une hausse d'impôts pour les Américains dont les revenus dépassent au moins un million de dollars par an, et une taxation encore plus élevée pour ceux qui gagnent plus de 10 millions de dollars annuels.
En France
Rebondissant sur les propos de l'investisseur américain au micro de France Info, l'entrepreneur millionnaire Pierre Bergé, affirme être exactement sur la même longueur d'ondes.
"Il faut arrêter de voir la classe moyenne perdre de plus en plus en pouvoir d'achat, poursuit Pierre Bergé, faudrait-il encore qu'on puisse dire aux gens riches qu'ils ont de la chance d'être riches et qu'ils doivent se comporter en citoyens (...) dans un moment aussi grave que celui que le monde est en train de traverser, les riches doivent aussi prendre en compte les effets de la crise", assène Pierre Bergé.
Dans la lignée des prises de position de Warren Buffet et Pierre Bergé, Maurice Lévy, patron du groupe publicitaire français Publicis, estime, mardi dans les colonnes du Monde, "indispensable que l'effort de solidarité passe d'abord par ceux que le sort a préservé".