L'histoire : Un jeune homme est invité à se présenter au commissariat d'Abbeville (la somme). Une fois sur place, les policiers lui parlent "d'affaire criminelle, de terrorisme, et d'une garde à vue qui pourrait durer 10 jours".
La raison : Un sms reçu d'une connaissance dans lequel ce dernier lui demandait : "Pour faire dérailler un train, t'as une solution ?"
Comment une tel échange est arrivé aux jusqu'à la police : L'opérateur de téléphonie mobile, qui prêtait au jeune homme un téléphone le temps que le sien soit réparé a repéré le sms. Le message a été signalé au bureau du procureur. "L'opérateur a le droit de consulter ces messages et le devoir d'alerter les autorités s'il estime qu'un crime ou un délit est susceptible d'être commis", explique le procureur d'Abbeville.
Accusation : non dénonciation de crime
Les deux personnes en cause ont été libéré. On ne rigole pas avec les terrorisme.
Commentaire du parquet : La justice rappelle que "la procédure pénale est la même pour tout le monde, que le risque soit probable ou peu probable". "Je comprends que, de son côté, la garde à vue puisse paraître violente mais, dans ce genre d'affaire, on ne peut prendre aucun risque" procureur