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 Déchets ménagers : Les français en jettent trop

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MessageSujet: Déchets ménagers : Les français en jettent trop   Déchets ménagers : Les français en jettent trop Icon_minitimeDim 27 Sep - 17:51

Voir des conseils pratiques : http://www.mizania.com/content/view/109/78/1/1/

L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a présenté les résultats de la seconde campagne nationale de caractérisation des ordures ménagères, après celle de 1993, menée à la demande du ministère de l'Ecologie.

Le but était de connaître la composition des déchets des Français.

- Avec 391 kg d'ordures par personne et par an, les Français peinent à réduire le volume de leurs poubelles. Au total, 37,77 millions de tonnes de déchets ont été collectées en 2007.

- Entre 1993 et 2007, la composition des ordures ménagères a peu changé. Les grandes catégories sont :
les déchets putrescibles (32,2 %),
les papiers et cartons (21,5 %),
le verre (12,7 %).

Les textiles sanitaires (couches-culottes, lingettes...) ont fortement augmenté : ils représentent 34 kg par habitant et par an.

L'étude révèle aussi que le tri est entré dans les habitudes des Français. La collecte sélective des journaux et des emballages a permis de capter 50 % de ce type de déchets.

Le recyclage continue, lui, sa progression. 33,5 % des déchets collectés sont recyclés. Mais il faudra encore faire des efforts pour atteindre les objectifs du premier Grenelle. Environ 150 kg par habitant et par an pourraient faire l'objet de compostage domestique.

De même, les impressions et les photocopies pourraient être limitées. Et surtout, le gaspillage alimentaire, qui représente chaque année 7 kg de nourriture emballée par Français, pourrait être réduit
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MessageSujet: Re: Déchets ménagers : Les français en jettent trop   Déchets ménagers : Les français en jettent trop Icon_minitimeMar 25 Juin - 12:34

Mieux consommer pour moins gaspiller en rayon, dans l'assiette, sur les marchés et même dans les champs, le plan antigaspi du gouvernement essaye de mobilise pour atteindre l'objectif européen d'une réduction de moitié du gaspillage d'ici à 2025.

Il s'appuie sur "l'ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire", depuis la production (agricole et industrielle) jusqu'aux repas et même au-delà puisqu'il s'agira aussi de réduire les déchets.

Aujourd'hui, les Français jettent en moyenne 20 kg de nourriture par an, dont 7 kg de produits encore sous emballage, soit une dépense inutile de 400 euros par an et par ménage.

Les mesures :

- Instituer une journée nationale de lutte contre le gaspillage le 16 octobre.
- sensibiliser les acteurs de leurs chaines respectives :
      à mettre en place des filières de récupération des invendus même au niveau de la production agricole;
      à adapter la taille des portions (industries)
      à faciliter le don alimentaire des entreprises.



- L'Etat pour sa part va "inclure des clauses" anti-gaspi dans les marchés publics de la restauration collective d'ici à 2014 - sur la taille des portions par exemple selon les convives. Cette donnée sera intégrée aux formations professionnelles - lycées agricoles dès la prochaine rentrée puis écoles hôtelières.

- L'industrie agro-alimentaire et la distribution remplaceront la fameuse DLUO, date limite de consommation trop restrictive, par la mention "à consommer de préférence...", plus ouverte.

Conformément aux exigences de l'Europe, la France doit aussi adopter d'ici la fin de l'année un Plan de prévention des déchets prenant en compte cette nouvelle exigence anti-gaspi.

Tous les partenaires associés à cette volonté s'engagent à définir une série d'indicateurs pour mesurer leurs résultats au moins une fois par an.

La France répond aussi avec ce Pacte à une volonté d'agir des Nations unies, alors que le gaspillage dans le monde est estimé à 1,3 milliard de tonnes de nourriture par an environ - essentiellement parce que dans les régions industrialisées "près de la moitié de la nourriture gâchée" est écartée alors qu'elle est encore consommable.

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MessageSujet: Re: Déchets ménagers : Les français en jettent trop   Déchets ménagers : Les français en jettent trop Icon_minitimeJeu 17 Oct - 11:59

Après avoir posé le problème :
En France, plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires sont jetés tout au long de la chaîne alimentaire.
 
Retour sur quelques initiatives :
 
Les Disco Soupes
 
L'idée : récupérer des fruits et légumes destinés au rebut alors qu'il est parfaitement possible de les consommer.
 
Le fait d'éplucher le tout à plusieurs sur fond de musique permet de passer un bon moment partagé. Et pour terminer, une bonne salade et/ou une soupe à déguster.
 
100 événements ont d'ores et déjà été organisé dans le monde et 42 000 repas servis de la sorte, représentant près de 20 tonnes de fruits et légumes qui seraient autrement partis à la poubelle. Le tout est généralement redistribué gratuitement ou à prix libre.
 
Lors du sommet Ecocity qui s'est déroulé à Nantes fin septembre 2013, les équipes organisatrices du banquet des 5000 ont réussi à réunir plus de 6000 personnes, du jamais vu encore.
 
L'association prévoit de se développer à l'échelle nationale et internationale. Le mouvement devient même un incubateur de projets avec comme premières réalisations:
 
-         Une "Buena disco sociale soupe", ou la création de circuits courts de revalorisation et de transformations de fruits et légumes récupérés au sein des quartiers de centre ville et des lieux de vie de personnes en situation de fragilité
 
-         Un livre de sensibilisation visuelle aux problèmes et aux solutions relatives au gaspillage alimentaire
 
-         Des confitures de qualité "Re-Belles", produites et commercialisée à base de fruits récupérés
 
 
Les épiceries solidaires
 
Autre initiative: l’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires (A.N.D.E.S.),  un réseau associatif composé de 300 boutiques en France réservées à des gens en difficulté économique qui disposent de moins de 5 euros par jour pour manger. Le tout est géré par les travailleurs sociaux et le prix payé est de 30% du prix réel.
 
Le réseau a aussi des activités de réseaux d'insertion sur les Marchés d'Intérêt Nationaux (les MIN de Ringis, Lilles, Marseille...), où tous les jours des gens dits "en situation de précarité d'emploi" trient des fruits et légumes qui partaient à la poubelle (pour des défauts d'aspects, des cagettes qui étaient tombées, des erreurs d'aiguillage de transport).
 
L'ensemble des fruits et légumes ainsi récupérés sont livrés aux associations d'aide alimentaire du secteur. Cela permet de faire consommer des fruits et légumes à des personnes en situation de précarité, cela créée de l'emploi (avec un taux de 70 à 94% de taux de retour à l'emploi).
 
"On a aussi créé une ferme qui nous permet de créer nos propres légumes. On les transporte, on les transforme, et on distribue notamment une soupe parmi les meilleures du marché" explique Guillaume Bapst, qui gère un budget de 9 millions d'euros par an.
 
Actuellement, "la filière crée de l'emploi non délocalisable, remet des gens au travail, lutte contre le gaspillage et permet de se faire plaisir aussi en participant à cette aventure humaine" aime rappeler ce rebelle positif.
 
Eqosphere, la fin des poubelles ?
 
Cette entreprise initiée en juillet 2012 en s'attaque à toutes les formes de gaspillage. Pour cela, une plateforme web a été conçue afin d'assurer la logistique des flux de ressources jetées par les uns et récupérées par les autres.
 
Son fonctionnement repose sur une fine connaissance des objectifs, contraintes et besoins des dirigeants de la grande distribution. Et sur l'usage de lecteurs avec lesquels les usagers scannent les produits invendus ou invendables (périmés, abîmés ou en fin de stock).
 
L'information récoltée nourrit un moteur de recherche sémantique qui informe les récepteurs ayant indiqués au préalable leur demande.
 
La phase pilote menée jusqu'à septembre 2013 a réuni 40 structures émettrices de produits en fin de vie et 250 organisations réceptrices. "Aujourd’hui, on connecte les grandes surfaces avec les associations caritatives, les soldeurs, les parcs animaliers, les spécialistes du traitement des déchets, etc... avec une grosse intelligence numérique au centre de la plateforme et de nouvelles propositions partenariales tous les jours afin de maximiser les opportunités de valorisation", explique l’entrepreneur.
 
Aujourd'hui Eqosphere travaille avec plusieurs ministères (de l’Agroalimentaire - dans le cadre du Pacte national contre le gaspillage alimentaire - ; de la Défense, de l’Enseignement Supérieur), la région Île de France, la mairie de Paris, la ville d'Issy-les-Moulineaux et des entreprises comme La Fnac, Ventes Privées, le traiteur Potel et Chabot, etc.
 
L'usage de la plateforme va bientôt être étendu à l’ensemble de l’hexagone, ainsi qu'au niveau européen.
 
L'idée ? Contribuer à gagner quelques années sur la date fixée par la Commission européenne (2025) pour réduire de moitié les déchets alimentaires et non alimentaires dans l'Union européenne.

Extrait de : http://alternatives.blog.lemonde.fr/2013/10/16/ce-mercredi-cest-chasse-au-gaspi/
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MessageSujet: Re: Déchets ménagers : Les français en jettent trop   Déchets ménagers : Les français en jettent trop Icon_minitimeVen 12 Déc - 12:55

Aux quatre coins du globe, des entrepreneurs se servent de ces produits destinés à pourrir dans les poubelles pour créer des entreprises propres, sociales et… rentables. Notre partenaire Courrier International a déniché quelques exemples.
 
2014 qui s’achève avait été désignée année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire. D’après une étude de la Commission européenne, près de 50% des denrées comestibles seraient gaspillées tout au long de la chaîne alimentaire. Chaque année dans le monde, cela représente 1,3 milliards de tonnes de produits parfaitement consommables qui finissent à la décharge.
 
Les Foodcowboys
 
Il y a deux ans, Richard Gordon était transporteur routier. Son frère, Roger, dirigeait une association. Aujourd’hui les deux frères sont à la tête d’une petite entreprise aux Etats-Unis. Grâce à Foodcowboys, ils vivent de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
 
Leur gagne-pain consiste à mettre en relation des acteurs de la chaîne alimentaire qui s’apprêtent à jeter de la nourriture avec ceux qui en ont besoin. Via une application mobile, producteurs, grossistes, chaînes de restauration, supermarchés ou transporteurs renseignent les « cowboys de la nourriture » sur les denrées dont ils disposent et sous combien de temps ils veulent s’en débarrasser. L’entreprise repère alors la banque alimentaire ou l’association la plus proche ayant la capacité de recevoir et de gérer ce stock.
 
Lorsqu’il était transporteur, Richard a dû jeter d’importantes livraisons car elles lui avaient été refusées. « Je n’avais juste pas d’autres solutions », explique-t-il au magazine américain The Economist. Des tonnes de nourriture partent ainsi à la poubelle pour une date de péremption trop proche ou un aspect qui ne correspond pas aux standards esthétiques de la grande distribution.
 
Les deux frères font donc en sorte qu’il soit plus pratique, plus rentable et plus rapide pour les entreprises de faire don d’une cargaison que de la gâcher. « Le gaspillage alimentaire n’est pas une fatalité. »
 
Si leur entreprise ressemble à une association, elle n’en est pas moins rentable. Pour accéder au service, les entreprises s’acquittent d’un abonnement. Et pour les inciter à le faire, Foodcowboys a un argument de poids : des déductions fiscales. Chaque don permet de récupérer un peu d’argent. Toujours mieux que de payer l’accès à une décharge.
 
Les associations contribuent aussi au succès financier de Roger et Richard. Mais elles y trouvent aussi leur compte. Pour chaque kilo de denrées reçues, elles versent une vingtaine de centimes à Foodcowboys. Soit environ un tiers de ce qu’elles déboursent habituellement pour collecter et acheminer des stocks.
 
En deux ans, l’entreprise a sauvé plus de 500 tonnes de produits comestibles d’une fin certaine à la décharge.
 
Partager au lieu de jeter
 
Dan Newman et Bryan Summerset ont eux aussi développé une application pour téléphone portable destinée à lutter contre le gaspillage alimentaire. Leftoverswap, littéralement « échange de restes » permet de mettre à disposition de ses voisins la fin d’un plat plutôt que de la jeter.
 
L’idée est née alors que Dan et Bryan partageaient une chambre à l’université du Michigan, raconte la chaîne américaine CNN. Un soir, les eux étudiants commandent trop de pizzas. « On s’est dit que ce serait génial qu’une personne ayant faim puisse venir chercher les restes », raconte Bryan, devenu programmeur informatique, à la version québécoise du journal Métro.
 
Les jeunes diplômés mettent trois ans à concrétiser ce qu’ils qualifient bien volontiers d’idée « un peu folle ». Folle mais simple. Basée sur le principe du covoiturage ou du couchsurfing, il suffit de prendre en photo ses restes, d’y apposer une date de péremption et d’attendre que quelqu’un vienne les chercher. Pour éviter les mauvaises surprises, les utilisateurs sont notés, afin qu’à terme s’installe une relation de confiance.
 
Pour les concepteurs, cette formule ne présente que des avantages « lorsque l’on sait que 25% des Américains ne connaissent pas leurs voisins et que 16% de la population des pays développés ne mange pas à sa faim ». Bryan et Dan insistent aussi sur les vertus écologiques de la démarche : produire de la nourriture utilise des ressources en eau, en énergie et en transport. Ils savent qu’ils ne sauveront pas le monde avec leur idée, mais la considèrent comme « un petit pas de plus vers la fin du gaspillage alimentaire ».
 
Comme l’explique The Guardian, d’une simple part de pizza aux restes d’un buffet de mariage, ce sont environ 10 000 pionniers qui utilisent les services de la startup à New York, San Francisco, Londres ou en Allemagne.
 
L’entreprise de Seattle n’est pas une organisation de charité. Même si Bryan et Dan ne vivent pas des profits de l’application, leurs 300 dollars de mise de départ ont, eux, été rapidement amortis par la publicité qui s’affiche à chaque transaction. Ce qui les pousse à continuer, ce n’est pas de faire l’argent – ils ont tous les deux un autre emploi –  mais « l’espoir que cela permette de faire prendre conscience de tout ce qui est gâché », expliquent-ils au magazine américain Forbes.
Une entreprise qui sauve les légumes et porte ses fruits
 
Traiter au lieu de jeter
 
En Angleterre, Jenny Dawson a, elle aussi, monté une entreprise qui évite à des milliers de kilos de fruits et légumes consommables de partir à la poubelle. Son affaire est rentable et lui permet de remettre sur la route de l’emploi des personnes défavorisées et des chômeurs de longue durée. Rubies in the Rubble (« Des rubis dans les décombres ») fabrique des confitures, des chutneys et des soupes à base de produits invendus.
 
En 2010, Jenny a 25 ans. Elle travaille pour un fonds spéculatif. En se baladant dans les allées d’un marché de gros à Londres, elle remarque un immense tas de petits pois. Ils viennent d’arriver du Kenya et brillent sur le sol. Ils semblent parfaitement consommables et la jeune femme s’indigne d’apprendre qu’ils sont destinés à être jetés. Quelques semaines plus tard, c’est un tas de pommes en train de pourrir dans un champ qui attire son attention. Elles ont été déclarées trop petites pour être vendues.
 
Elle décide de se lancer dans la fabrication de conserves avec ces produits promis à la décharge. « Avec des fruits à qui il restait quelques heures, nous fabriquons des confitures qui se gardent plusieurs mois », s’enthousiasme-t-elle dans The Ecoenpreneurist.
 
Ses premières productions sont lancées grâce à l’aide de ses proches qui fournissent coup de main, recettes de famille et prêtent leurs cuisines. Les premiers bocaux s’écoulent vite. Ayant acheté les fruits pour une bouchée de pain, elle les vend à prix réduits. Peu à peu, elle embauche et envahit les marchés de la capitale. Puis les médias. Séduite par son projet solidaire et écologique, la ville de Londres l’aide à ouvrir ses propres ateliers munis d’une cuisine… à deux pas du marché de gros. Elle peut enfin engager à temps complet des anciens chômeurs de longue durée.
 
Ce modèle est économique, écologique, solidaire et « il peut être répliqué dans presque toutes les villes du monde », argumente-t-elle. Le but de Jenny ? Commencer par conquérir le reste de la Grande-Bretagne.
 
Ces initiatives ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan du gaspillage alimentaire, mais elles se multiplient. Autour des grossistes de Londres, les idées pullulent. Et fonctionnent.
 
Trouver une issue pour les invendus
 
En 2012, Tom Fletcher décide de monter un petit commerce de jus de fruits frais à la sortie du marché. Il rachète les invendus à bas coût et les presse dans la foulée, relate le magazine Hackney Citizen. En l’absence de frais de transport, il pratique des prix bas qui lui permettent vite de se développer sans polluer. Aujourd’hui, il fournit des salles de concerts et des festivals. Et d’autres entreprises similaires lui ont emboîté le pas.
 
Une solution pour les fruits trop mûrs ou pas assez esthétique
 
Non loin de là, deux trentenaires ont eux aussi transformé le gaspillage en aventure économique et écologique. « Tous les matins, ils arpentent les allées du marché de gros à la recherche des fruits trop mûrs pour être vendus ou dont la taille ne correspond pas aux standards des étals », raconte The Telegraph.
 
Ilana Taub et Michael Minch Dixon se sont rencontrés à l’école primaire. Tous deux diplômés en commerce durable, ils ont démissionné de leurs emplois respectifs en 2013 pour monter Snact, une entreprise de confiseries à base de fruits déshydratés. Avec leurs économies, ils ont acheté le matériel et loué une petite cuisine à la sortie du marché où ils se fournissent. C’est une campagne de crowdfunding et près de 20 000 euros récoltés qui ont permis de lancer l’affaire. Aujourd’hui, ceux qui se surnomment les « snactivistes » emploient des personnes en difficulté pour faire cuire les fruits, et pour les emballer dans les sachets en papier recyclé. Leur lieu de recrutement était tout trouvé : la sortie de la banque alimentaire.
 
Extraits de : http://lesdebatsdudd.blog.lemonde.fr/2014/12/07/vu-dailleurs-10-ils-font-recette-de-la-lutte-contre-le-gaspillage-alimentaire/
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