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 Viande et environnement ne font pas bon ménage

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MessageSujet: Viande et environnement ne font pas bon ménage   Viande et environnement ne font pas bon ménage Icon_minitimeDim 18 Oct - 22:38

le modèle occidental, basé sur une consommation très forte de viande. Or produire de la viande nécessite des quantités industrielles de céréales. Et les surfaces agricoles dans le monde ne sont pas extensibles à l'infini. Beaucoup d'agronomes de premier plan se demandent comment on pourra, dans les années qui viennent, satisfaire cette étonnante augmentation de la demande de viande dans des pays dits émergents, au premier rang desquels l'Inde, mais surtout la Chine, où 200 à 300 millions de Chinois réclament de la viande, car ils ont pour la première fois de l'argent pour en consommer et veulent rejoindre le modèle occidental.

Dans toutes leurs projections, les experts désignent l'augmentation de la demande de viande comme un des principaux facteurs des pénuries à venir. Or la consommation de produits carnés connaît une croissance fulgurante. Relativement stable dans les pays développés (autour de 80 kg par an et par habitant), elle augmente fortement dans les pays en développement, à mesure que la population croît, mais aussi que l'urbanisation et les revenus progressent.

Sa consommation devrait passer, dans les pays en développement, de 28 kg par an et par habitant en moyenne aujourd'hui à 37 kg en 2030.

Selon les projections de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), pour répondre à la demande, la production mondiale de viande devra doubler d'ici à 2050, passant de 229 à 465 millions de tonnes.

Le problème, c'est que les terres agricoles qui permettraient de nourrir ce bétail manquent actuellement, et il paraît extrêmement difficile d'en trouver de nouvelles sur la Terre telle qu'elle est.

Le plus mauvais transformateur d'énergie, ce serait le bovin. Moins un animal consomme de végétaux, moins sa consommation nuit aux équilibres de la planète. Et de ce point de vue, il y a une certaine hiérarchie qui va du poulet au bovin . Le moins mauvais, c'est le poulet.

Substituts sur le plan nutritionnel: Un grand nombre d'études montrent que les régimes végétariens ou les régimes extrêmement peu carnés sont les meilleurs pour la santé humaine. Une étude énorme qui a duré 20 ans. Il note que le régime chinois, très largement basé sur les végétaux, est infiniment meilleur pour la santé.

* La consommation de viande en France est en baisse : elle est passée de 150 grammes par jour en 1999 à 117 grammes en 2007.


Dernière édition par Admin le Mer 23 Déc - 16:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Viande et environnement ne font pas bon ménage   Viande et environnement ne font pas bon ménage Icon_minitimeMer 23 Déc - 16:48

Les chiffres maintenant :

- Un repas avec viande et produits laitiers équivaut, en émissions de gaz à effet de serre, à 4 758 km parcourus en voiture, contre 629 km pour un repas sans produits carnés ni laitiers. Pour protéger la planète, il est donc aussi efficace - sinon plus - de se priver de viande que de rouler à vélo ou de baisser le chauffage

- L'élevage est, de fait, responsable de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre, davantage que les transports, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Il est, de plus, responsable d'autres dégradations : pollution des eaux, érosion des sols, perte de biodiversité...

- La production de viande capte en outre des ressources considérables en terres et en eau. Elle mobilise 70 % des terres arables. Environ 9 % des quantités d'eau douce consommées chaque année y sont consacrées.

- Il faut entre 3 et 9 calories végétales, selon les espèces, pour produire une calorie animale.

- 40 % des céréales cultivées dans le monde sont destinées à alimenter le bétail.

- Des recherches sont en cours pour réduire la production de méthane par les ruminants. Des scientifiques de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) sont parvenus à faire baisser leurs émissions d'un tiers en intégrant dans les rations de l'huile de lin. Un chercheur de l'université du Missouri, Monty Kerley, affirme qu'une sélection génétique rigoureuse permettrait de diminuer la ration alimentaire des vaches de 40 %.

- Des changements de méthodes culturales permettraient aussi de stocker davantage de carbone dans les sols.

- Les éructations des ruminants produisent 37 % du méthane émis du fait des activités humaines. Le potentiel de réchauffement global du méthane est 23 fois supérieur à celui du CO2. Le stockage et l'épandage de fumier sont responsables de 65 % des émissions d'oxyde nitreux, le plus puissant des gaz à effet de serre.

- La déforestation pour convertir des terres en pâturages ou en cultures fourragères (destinées à l'alimentation du bétail) est responsable de 9 % des émissions de CO2. Selon la FAO, 70 % des terres autrefois boisées d'Amérique du Sud sont aujourd'hui consacrées à l'élevage.

Pour finir, il ne s'agit pas d'arrêter de manger de viande mais d'en limiter la consommation. Il ne faut pas oublier que la viande fournit des nutriments indispensables (fer, vitamine B12, zinc, sélénium).

Une journée par semaine avec aucun repas contenant de la viande est un bon départ


"Quand j’étais petit on mangeait 4 ou 5 fois la viande par semaine. Aujourd’hui c’est 2 fois par jour." Un chef étoilé


Dernière édition par Admin le Jeu 16 Mai - 23:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Viande et environnement ne font pas bon ménage   Viande et environnement ne font pas bon ménage Icon_minitimeMar 13 Avr - 23:26

La consommation mondiale d'aliments issus de l'élevage (viande, œufs, produits laitiers) progresse à une vitesse vertigineuse. Aujourd'hui, par exemple, un Chinois mange en moyenne 59,5 kg de viande par an, contre 13,7 kg en 1980. Il a aussi multiplié sa consommation de produits laitiers par dix sur la même période, à 23,2kg !

Cette expansion soutenue ne va pas sans poser une multitude de défis, estime le rapport annuel sur "La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture", publiée, jeudi 18 février, par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : "La croissance rapide du secteur de l'élevage (…) a engendré des risques systémiques qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques pour les moyens de subsistance, ainsi que pour la santé humaine et animale et pour l'environnement."

C'est la première fois, depuis 1982, que la FAO décide de consacrer le thème-clé de son principal rapport annuel à l'élevage. L'enjeu est donc bien de taille.

Le phénomène est planétaire. Dès lors que le niveau de vie moyen augmente, les modes de consommation alimentaire changent en profondeur. Les régimes à base de céréales, tubercules et autres racines sont complétés par des produits issus de l'élevage. Dans les pays en développement, à l'exception de l'Afrique subsaharienne, la consommation de lait a presque doublé depuis les années 1960, celle de viande triplé, tandis que celle d'œufs a quintuplé.

Dans les pays développés, les habitants mangent, eux aussi, toujours plus d'aliments issus de l'élevage, même si cette croissance s'est fortement tassée. La consommation de viande y est passée de 76,3 kg par personne, en 1980, à 82,1 kg aujourd'hui. Les fréquents appels à manger moins de viande au nom de l'environnement, n'ont pas encore inversé la tendance au sein de la plupart des pays les plus riches.

Pour répondre à cet appétit et à l'accroissement démographique de la planète, qui devrait compter 9 milliards d'habitants en 2050, le nombre de bovins devrait passer de 1,5 à 2,6 milliards de têtes et celui des ovins de 1,7 à 2,7 milliards d'individus d'ici à 40 ans, selon l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI).

Si l'abus des produits issus de l'élevage peut favoriser l'obésité ou le développement de maladies cardio-vasculaires, ces nouveaux régimes alimentaires gardent toutefois un impact positif sur la santé des individus, selon la FAO : ces denrées sont une "excellente source de protéines de haute qualité, de micronutriments essentiels comme la vitamine B, et d'oligo-élements cruciaux comme le fer ou le zinc".

Or aujourd'hui, 4 à 5 milliards de personnes souffrent dans le monde de carences en fer, avec parfois des conséquences dramatiques sur les femmes enceintes ou sur la croissance des enfants.

Pour autant, ces nouvelles habitudes alimentaires comportent des risques majeurs. A commencer par de très lourds enjeux économiques, car près de un milliard de personnes vivent de l'élevage dans les pays en développement.

Or les nouveaux comportements pour se nourrir s'accompagnent d'une mutation en profondeur des modes de production : les petites exploitations qui survivent avec quelques volailles, porcs ou vaches, sont remplacées par des entités spécialisées sur un seul produit, qui pratiquent un élevage intensif à grande échelle, et se montrent donc bien plus compétitives.

Ce modèle, largement développé au Brésil, en Chine ou en Thaïlande, est appelé à se propager à l'ensemble de la planète. Mais, comme le note la FAO, "lorsque la transition est extrêmement rapide, (…) les implications pour la pauvreté et la sécurité alimentaire peuvent se révéler dramatiques et justifier l'intervention publique".

Et l'agence des Nations unies d'appeler les Etats à favoriser l'intégration de certains exploitants à des coopératives, gage en principe d'une plus grande compétitivité et d'une meilleure valorisation de leurs produits. Cela ne suffira pas. Il faudra aussi favoriser la reconversion professionnelle de beaucoup d'autres, car "la plupart des petits éleveurs finiront par quitter le secteur".

Autre risque majeur engendré par ces nouvelles habitudes alimentaires: le coût environnemental. Les chiffres sont accablants : l'élevage est responsable, aujourd'hui, de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre (davantage que les transports); est à l'origine de 8 % de la consommation mondiale annuelle d'eau, et occupe près de 80 % de la superficie agricole de la planète, entre les zones de pâturage et celles produisant l'alimentation des animaux.

Là encore, la FAO juge "nécessaire" l'intervention des pouvoirs publics, car "le secteur de l'élevage a un potentiel énorme en matière de contribution à l'atténuation" du réchauffement climatique. Et l'organisme de lister de multiples mesures pour restreindre l'impact environnemental de l'élevage : d'abord, pénaliser financièrement les abus, car "les prix actuels des terres ou de l'eau (…) ne reflètent pas la vraie valeur rare de ces ressources, ce qui entraîne leur surconsommation"; ensuite, améliorer l'alimentation du bétail, notamment par le biais d'additifs, pour réduire les émissions de méthane; enfin, favoriser la consommation de porc ou de poulet plutôt que de bœuf, qui consomme davantage de calories végétales pour produire une calorie animale.

Reste un défi majeur : celui de la santé publique. "Environ 75 % des nouvelles maladies qui ont affecté les humains depuis 10 ans sont causées par des pathogènes provenant d'animaux ou de produits d'origine animale", rappelle la FAO. Or les nouvelles exploitations intensives dans les pays en développement se sont souvent implantées à proximité des centres urbains afin de limiter les transports. Autant de conditions propices à la propagation des maladies à l'homme. D'où l'impérieuse nécessité de les relocaliser loin des villes.

A cela s'ajoutent les failles béantes des systèmes publics de contrôle sanitaire des aliments, ou l'importance des marchés informels. Une nouvelle fois, la FAO en appelle aux pouvoirs publics pour prévenir et maîtriser ces risques sanitaires. Comme pour les défis économiques et environnementaux, "une action est nécessaire à tous les niveaux : du local, en passant par le régional et le national, jusqu'à l'international".
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