En France, 3 acteurs jouent un rôle de premier plan dans l'élaboration de cette facture:
Les aéroports : Remonte à l’état tous les ans leurs besoins en matière de sécurité. Ils emploient sur des critères très stricts, des prestataires de sûreté, dont les employés se chargent ensuite de contrôler les passagers. L'argent récolté est également affecté au financement des services d'incendie, de sauvetage et aux mesures effectuées dans le cadre de contrôles environnementaux.
Les compagnies aériennes : Versent le montant de cette charge, intégrée dans la taxe d'aéroport, à l'Etat, qui la redistribue à son tour aux aéroports. Les compagnies ont en charge le dernier contrôle avant l'embarquement
L’Etat : fixe, chaque année, en prenant en compte les directives européennes, le montant de la taxe aéroportuaire qui finance notamment les mesures de sûreté.
Le voyageur : ou le pigeon voyageur, en achetant un billet d'avion paye dans le prix TTC le montant de la taxe de sûreté. Cette taxe est passée de 2,74 euros en 2001 pour les aéroports de Paris, à 9,50 euros en 2009. Pour 2010, une augmentation de 5% est prévue.
Les activités de sécurité ne peuvent être ni bénéficiaires ni déficitaires. Si les aéroports dépensent moins que prévu, la taxe est baissée l'année suivante et inversement. Son montant est plus élevé dans les petits aéroports, jusqu'à 11 euros, les frais ne pouvant être amortis par un trafic important.