Le projet Galileo qui devrait donner à l'Europe un système de positionnement par satellite, concurrent du GPS américain, se précise enfin.
La Commission européenne a annoncé que le système proposera ses premiers services début 2014. Mais les services d'urgence et les services commerciaux resteront en phase de test jusqu'à ce que tous les satellites de la constellation Galileo soient prêts.
La Commission européenne a également annoncé l'attribution à OHB System, filiale du groupe familial OHB Technology, d'un marché de 14 satellites pour 566 millions d'euros.
Les satellites restants seront acquis dans le cadre de commandes ultérieures, passées chaque fois auprès de OHB ou de son concurrent allemand Astrium (groupe européen EADS) "en fonction de l'offre la plus avantageuse", précise la Commission. Cette double source d'approvisionnement permettra notamment de "réduire les risques au niveau des délais de livraison".
Galileo doit se composer au maximum de 30 satellites (plus 2 de rechange) placés en orbite dite moyenne, à quelque 20.000 km d'altitude.
L'italien ThalesAleniaSpace a obtenu, quant à lui, un marché de services industriels nécessaires à l'Agence spatiale européenne pour assurer la cohérence de l'ensemble du système, d'une valeur de 85 millions d'euros.
Chiffres du leader mondial des lanceurs de satellites : faire décoller une fusée Ariane 5, c'est décoller des monstres de 750 tonnes et de 50 mètres de haut et atteignent 8000 km à l'heure. |