Le plan pour les bibliothèques universitaires contient plusieurs dispositions :
- l'extension des horaires et le label "NoctamBU"
- le développement des technologies numériques pour les achats de documentation électronique (coordonnés à l'échelle nationale) et pour l'accès du public à la documentation et aux collections par voie électronique (750 millions d'euros du grand emprunt seront consacrés à la numérisation des fonds)
- le renforcement des services de documentation dans la politique des établissements et des campus en attribuant notamment un rôle d'impulsion aux pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES).
- Enfin, il est prévu de rendre les bibliothèques plus fonctionnelles (extension des locaux, développement du stockage à distance).
Dans un premier temps, sur la période des vacances de Pâques, au moins 2 sites de documentation par campus devront ouvrir leurs portes pendant 65 heures hebdomadaires, c'est-à-dire au moins jusqu'à 20 heures - le "standard européen".
Pour assumer cette charge de travail supplémentaire, les personnels des bibliothèques obtiendront par arrêté ministériel la possibilité d'effectuer des heures supplémentaires.
Fondée en 1850, l'institution de la place du Panthéon liée à l'université de la Sorbonne-Nouvelle (Paris III) est ouverte du lundi au samedi de 10 heures à 22 heures, ce qui en fait la bibliothèque universitaire avec le plus important volume horaire de France. Une politique à la hauteur de la fréquentation de l'établissement, dont les 900 places sont constamment prises d'assaut.
A Strasbourg, la bibliothèque nationale universitaire (BNU) se distingue également, avec ses 72 heures d'ouverture hebdomadaires. Viennent ensuite, sans surprise, les bibliothèques rattachées à des facultés de médecine : beaucoup sont ouvertes au-delà de 23 heures, à l'image de la bibliothèque Cochin de l'université Descartes (Paris V).