Près de 53.000 chasseurs ont sorti leurs fusils, pour une nouvelle saison de chasse qui s’achèvera le 27 février prochain. Sauf pour la tourterelle dont la saison sera clôturée le 25 juin.
Cette année, le paquet a été mis pour lutter contre le braconnage, à l’origine de la disparition de nombreuses espèces animales.
Lors de la saison précédente, 504 procès verbaux ont été établis contre les contrevenants. La grande partie, soit 57%, a fait l’objet de transactions avant jugement. A noter que la région du Moyen Atlas vient en tête avec 17% des délits. Cette saison, les contrôles seront renforcés et les amendes alourdies.
Les chasseurs sont de 5% plus nombreux que pour la saison 2009-2010.
Toutes les dispositions techniques et administratives réglementant l’activité sont restées inchangées par rapport à l’année dernière.
A l’exception du quota du gibier à prélever pour le perdreau fixé à 5 contre 4 auparavant. De même, pas de changement au niveau des taxes et des tarifs des licences de chasse. En tout, chaque chasseur devra débourser 1.500 DH pour obtenir le feu vert.
Cette année, le département de tutelle a mis en place un gros dispositif afin de réguler et contrôler les prises. Pour une meilleure organisation spatiale des territoires de chasse, un système de jeu de réserves a été mis en place. Il s’agit de réserves permanentes qui s’étendent sur une superficie de 6 millions d’hectares et de réserves temporaires sur 8 millions d’hectares, soit une superficie globale de près de 14 millions d’hectares.
L’impact généré par les activités liées à la chasse est estimé à près de 750 millions de DH par an.
Et l'impact sur l'environnement?