Le volailler breton Doux, en redressement judiciaire, est sur le point de finaliser un accord de reprise avec le groupe saoudien Almunajem, son premier client, et la holding de la famille Calmels D&P.
Le représentant du groupe en France, Amr Al Kouatli, avait précisé à l'AFP que sa participation serait "dans un ordre de grandeur autour de 25%" mais que le montant exact "pourrait varier". Il avait ajouté qu'Almunajem "travaillait de manière très étroite" avec le gouvernement français dans ce dossier.
Almunajem, qui se présente comme un fidèle client de Doux "depuis plus de 40 ans", souligne qu'il "participe activement, depuis juin 2012, notamment par le paiement accéléré de ses commandes et par l'augmentation du volume d'achat, à l'amélioration de la trésorerie et à la poursuite de l'activité".
Le volailler s'est recentré sur l'export et la transformation (Père Dodu) après s'être allégé à l'automne 2012 de son pôle frais, liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois.