Les tickets restaurant sur une carte à puce

Remplacer l'actuel ticket papier par une carte à puce, c'est l'idée sur laquelle va plancher le gouvernement.

L'association des émetteurs (APETDS), qui regroupe les quatre marques de titre restaurant, "se félicite" de cette initiative mais demande "une large concertation" avec les entreprises clientes, les commerçants, et les 3,5 millions de salariés qui bénéficient de ce complément salarial défiscalisé. Elle souhaite également que soit mis en place un "groupe de travail" sur le sujet.

Ce tickets ne sont pas pour demain. Ce n'est qu'à partir de 2013 qu'on pourrait basculer vers une solution dématérialisée.

La loi actuel ne le permet pas et il faut la changer d'abord.

Un petit élément sur les gains de ces entreprises :

Elle prélèvent 1.5% sur les entreprises qui accordent cet avantage à leurs salariés
et 3% sur le restaurateur en tant que rapporteur d'affaires.

Une de ces entreprise a mis en place un site pour une alimentation équilibré, je le partage avec vous : http://www.alimentationetequilibre.com/Gustino_Extranet/default.aspx?LAYID=e1c43ae8-b32d-462b-8286-a7effafe3ad0&FOPREFIX=FR

Un décret en préparation autorisera en avril 2014 la dématérialisation des titres-restaurant.

Une entreprise pourra proposer à ses salariés des tickets sous forme de papiers, de cartes personnelles - type bancaire -, un paiement par mobile grâce à une application dédiée, ou encore tout ça à la fois.

Le décret rédigé mercredi 18 décembre 2013, qui va être soumis au Conseil d'Etat, définit les conditions d'émission et l'utilisation des tickets restaurants.

Ils ne seront pas utilisables les dimanches et jours fériés, et leur montant sera limité à 19 euros par jour.

Les deux supports (papier et dématérialisé) coexisteront afin d'assurer une transition en douceur et au rythme des décisions au sein de chaque entreprise.

Pour le paiement par puce ou par mobile, c'est le montant exact qui sera débité. Plus besoin de se poser la question de la monnaie à rendre, ce qui n'est théoriquement pas possible, ou du nombre de titres à donner.


En avril 2014, la France mettra fin à une situation paradoxale. Elle sera le dernier grand pays à dématérialiser ce segment alors qu'elle avait été le premier, en 1967, à adopter ces titres exonérés de charge remis aux salariés.