Les japonais : ce grand peuple respectable

Lors du dévastateur tsunami (précédé par un séisme), doublé d’une catastrophe nucléaire qu’a connu le Japon, les japonais on fait preuve d’un civisme dont ils sont les seuls a en avoir le secret.

Pays dévasté, risque nucléaire, répliques du tremblement de terre, nourriture introuvable et ils sont restés dignes : pas de troubles publics, pas de magasins dévastés.

Le pays a trouvé des candidats pour sauver la centrale nucléaire en panne, Ces derniers ont accepté de se sacrifier sachant qu'après une telle interventions leurs jours seront comptés .

Après une telle catastrophe, tout le monde s’attendait à un effondrement de la devise nippone. Cette dernière est restée stable. Explication : les japonais ont rapatrié leur argent pour reconstruire leurs pays, évitant ainsi le crash de leur devise.

Comparaison avec ce qui se passe chez nous. Dés les premières manifs, certains se sont pressés à retirer leur argent des banques et à chercher comment le sortir du Maroc. Ceci a asséché les réserves de ces dernières.

Comparons-nous à ces japonais et on comprendra pourquoi ………

Plus de 4 mois après le tsunami et l'accident de Fukushima, et malgré une classe politique aux abonnés absents, les entreprises ont relancé leurs activités, les Japonais recommencent à consommer, les investisseurs ont repris confiance. Si on y ajoute un titre de championne de monde de football féminin. On voit bien de quoi sont capables les grandes nations.

Quand un Japonais trouve un portefeuille , il s'empresse de le déposer au poste de police le plus proche, qui finit dans beaucoup de cas par retrouver la personne qui l'a perdu.

En 2014, les Japonais ont ainsi remis 3,34 milliards de yens (25 millions d'euros) d'argent liquide trouvé dans la rue, à la police.

Une personne a même trouvé un sac de sport avec plus de 18,44 millions de yens (136.500 euros), de quoi s'offrir un petit appartement dans la capitale japonaise.

Près de 74% de la totalité des liquidités trouvées en 2014 ont finalement été rendues aux personnes étourdies qui les avaient semées en chemin, a précisé une porte-parole de la police, y compris le sac aux 18 millions.

Selon la loi japonaise, si un objet trouvé n'est pas réclamé après 3 mois, la personne qui l'a remis aux autorités peut choisir de le garder. Mais étonnamment, quelque 390 millions de yens ont fini dans les coffres de la ville de Tokyo, cumul des sommes que les propriétaires légitimes n'ont pas réclamées et auxquelles ont renoncé ceux qui les avaient trouvées.

Même si l'honnêteté nippone est aussi motivée par la crainte que cet argent trouvé ne leur porte malheur, les médias locaux n'hésitent pas à jouer sur ce registre pour rappeler "qu'à la différence d'autres pays, le Japon est sûr", un bon point pour draguer les touristes étrangers. La sécurité relative de l'archipel - vérité dont attestent les chiffres et dont les Japonais sont fiers - est en effet souvent remarquée par les visiteurs d'autres contrées.