Le partage des profits en trois tiers, ne serait pas la solution

- Effondrement des marchés d’actions en France,
- Augmentation du chômage,
- Délocalisations…

Une répartition des profits des entreprises en 3 tiers (un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les investissements et le dernier tiers pour les salariés) comme l'avait récemment plaidé Nicolas Sarkozy, aurait des conséquences désastreuses selon le Conseil d'Analyse économique (CAE). Cet instance composée de 36 économistes a pour mission « d’éclairer, par la confrontation des points de vue et des analyses, les choix du gouvernement en matière économique".

Dans ce rapport, les auteurs estiment "la répartition primaire actuelle de la valeur ajoutée en France ne justifie pas une intervention publique visant à modifier ce partage."

Les économistes estiment par ailleurs qu'il n'est pas souhaitable, que "l’État incite davantage au développement des dispositifs d’épargne salariale" et vantent les mérites du RSA comme un dispositif "très adapté pour réaliser des transferts au bénéfice des plus défavorisés".

Dans son rapport, les CAE estime par ailleurs que sur la rémunération des P-DG il convient plus "d’utiliser le levier de la fiscalité plutôt que d’entraver la liberté contractuelle dans le domaine de la rémunération des dirigeants."