Comment rendre justice dans ces cas

Il s’agit du massacre de Grenoble ou plus exactement (Echirolles). la dernière arrestation a réveillé le douloureux souvenir de ce massacre.

Le soir de ce drame, deux familles ont perdu leurs gamins qui ne sont jamais rentré.

D’autres familles ont vu leurs enfants rentrer dormir parmi eux. Ces derniers étaient souillés avec le sang de leurs victimes massacrées quelques heures plutôt.

Quelle est la différence entre ces deux types de familles :

- Les premières ont investi dans l’éducation de leurs enfants : ils ont fait des études et sont appréciés de leur entourage

- Les seconds ont laissé à l’abandon : mal éduqués, délinquants et sauvages

Aujourd’hui l’affaire est devant la justice et la question majeure est comment signifier à ces familles démissionnaires que ça ne peut pas continuer comme ça.

Comment marquer les esprits, pour que tout un chacun, comprenne que ces actes de sauvagerie seront durement sanctionnés.

Une prière à l’âme de Soufiane et Kévin

Une affaire similaire :

Il s'agit d'un assassinat sauvage de Mohamed Laidouni par une bande de barbares.

C'était le 27 juin 2010, vers une heure du matin. La famille Laidouni rentrait d'une fête de famille à bord de 3 voitures. Celle de Mohamed roule en tête quand elle est heurtée sans gravité par un autre véhicule, une Renault Clio, conduite par une jeune femme accompagnée de deux amis.

Toutes les voitures s'arrêtent un peu plus loin sur une aire. La discussion est d'abord calme, un frère Laidouni propose un constat amiable, qui est refusé. Le ton monte, les insultes fusent, la police est alertée par la famille Laidouni. "Vous voulez faire les Français, vous êtes morts", lance l'un des passagers de la Clio, qui appelle ses amis de la cité voisine des Mureaux.

Quelques minutes plus tard, deux voitures s'approchent, une bande d'hommes en descend, Mohamed Laidouni est propulsé à terre, roué de coups de pied par la bande qui prend aussitôt la fuite. Quand les policiers et les pompiers arrivent à leur tour, la victime gît inconsciente dans son sang, il est trop tard pour la sauver.

Un article détailles les profils des assassins :

Un père d'origine mauritanienne ou sénégalaise qui est ou a été cariste, ouvrier à la chaîne chez Renault Flins, éboueur, plongeur dans un restaurant. Une mère au foyer, sauf une qui est femme de ménage. Un toit familial sous lequel vivent les deux épouses du père et les 15 à 20 enfants issus des deux unions.

Une scolarité "normale" à l'école primaire, qui dérape au collège. Absentéisme, violences, exclusions, et premières rencontres avec un juge des enfants et un tribunal pour mineurs, quelques mois de détention parfois.

Des CAP de mécanique ou de plomberie entamés mais rarement menés à terme, des petits boulots, chauffeur de bus, agent de sécurité ou ouvrier intérimaire à la chaîne comme leur père. Et tout autour, la cité et ses liens indissociables.

Une fois de plus la justice est attendu au tournant. Pour consoler la famille endeuillée et mettre hors état de nuire ces criminels.

http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2013/04/09/rixe-mortelle-sur-la13-des-visages-des-figures/