un sit-in sur les rails

L'ONCF accroché a ses propres statistiques montrant l'amélioration de la ponctualité et du confort est resté sourde aux réclamation de ses clients.

Résultat : Le lundi 15 mars à la gare de Témara. Dès 7 h du matin, plus de 200 personnes ont organisé un sit-in spontané sur les rails, bloquant la circulation ferroviaire (entre Tanger et Marrakech) pendant plus de 3 heures. Les manifestants (des navetteurs pour la plupart) entendaient ainsi protester contre les retards répétés et la surcharge fréquente des trains reliant Kénitra à Casablanca.

Dès 8 h du matin, un important dispositif sécuritaire a été mis en place autour de la petite gare pour éviter tout débordement. Finalement, c’est un adjoint de Rabie Lakhlie, directeur de l’ONCF, qui a fait le déplacement

pour recueillir sur place les doléances des voyageurs mécontents, avant d’obtenir le dégagement de la voie. Quelques heures plus tard, l’Office diffusait le communiqué suivant : http://www.oncf.ma/Fr/Actualites.aspx?id=139&ep=2&bHome=1

Les navetteurs (10 000 au moins) se constituent en association et annoncent des poursuites contre l’ONCF pour dommages subis à cause des retards des trains.

A bon entendeur...

Aprés Temara c'est au tour de Kénitra d'avoir son setting sur les rails.

L'enchainement est le même : retard de train accompagné d'absence de communication et d'écoute de passagers.

La colère monte et les gens finissent sur les rails.

Une fois le mouvement lancé, l'approche sécuritaire est adopté dans un premier temps : menaces, intimidation ........ qui ne donnent aucun résultat.

C'est la négociation et la bonne parole qui débloquent la situation.

L'ONCF va t elle apprendre de ses deux expériences comment gérer ces situations ? on verra au prochain sit in .......