Les enfants de la rue pour notre imaginatif collectif est :
colle à sniffer, alcool, hachisch, maâjoun, karkoubi (psychotropes), mendicité, vols, agressions, viols…...
Les enfants de la rue sont d’abord des enfants. Leur moyenne d’âge est comprise entre 12 et 14 ans. Les associations parlent d’enfants de 7 et 8 ans. Leur nombre est inconnu, ils se comptent par milliers.
Les filles aussi investissent la rue, ce sont principalement des petites bonnes qui se retrouvent livrées à leur sort….
Mais qu’est-ce qui fait que la rue soit si fascinante pour ces enfants ?
La rue offre des choses que la famille ne peut pas donner à l’enfant.
Et ça commence à changer :
L’état s’investit avec le Samu social. Les policiers qui avant considéraient toute personne qui s’approche des enfants de la rue comme suspecte et pourchassaient les bénévoles qui venaient au secours de cette enfance sont aujourd’hui sensibilisé par rapport au rôle de ces associations.
Les associations
Le Maroc commence à disposer d’un tissu associatif dynamique autour des enfants abandonnés.
- Bayti,
- L'Heure Joyeuse,
- Insaf,
- L’Association marocaine d'aide aux enfants en situation précaire (AMESIP)….
Ces associations disposent de programmes et d’infrastructures pour encadrer cette enfance.
Les entreprises
Soucieuse de leur image, les entreprises financent des actions sociales. L’enfance abandonné comme à prendre sa place. Je cite un exemple (la page est ouverte si vous avez la connaissance d’actions similaires).
La Fondation Alcatel-Lucent a accordé une subvention de 2 ans au profit de SOS Villages d’Enfants Maroc pour soutenir un de ses programmes destinés à lutter contre l’abandon des enfants en offrant un soutien aux familles en grande précarité dans des communes défavorisées.
La subvention permettra de soutenir le programme «Education et renforcement de la famille» dans le nord du Maroc. Son but est de renforcer les capacités des mères afin de leur permettre de prendre en charge durablement leurs enfants en surmontant les obstacles posés par leur situation difficile et défavorisée et leur permettre d’avoir une meilleure qualité de vie et la mener avec dignité, épanouissement et indépendance.
Dans le cadre de ce programme, un groupe d’enfants de 4 à 12 ans dans le village «d’Imzouren» la région du «Rif», seront pris en charge et auront la possibilité d’accéder à l’école Hermann Gmeiner de SOS Villages d’Enfants Maroc.
Reste le citoyen :
Que peut il faire ? la liste est longue :
- Aider les familles en difficulté
- S’engager dans les associations ou faire des dons
- La kafala pour donner un toit à ces enfants : (un dossier spécial sur la procédure de Kafala : http://www.mizania.com/content/view/82/71/)
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