Ramadan mois de la spéculation ?

Alors que la majorité des musulmans attendent le ramadan pour des raisons spirituelles et religieuses. Une partie le fait pour des raisons financières. Il n’y pas de honte à gagner de l’argent mais si c’est par la spéculation c’est plus que honteux. C’est criminel.

Stoker les aliments pour faire monter les prix, c’est ce qui fait qu’à quelques jours de l’avènement du mois sacré du Ramadan, les prix de la plupart des produits alimentaires ont explosé. Certes les prix augmentent au niveau international mais le marché marocain fait mieux (on fait souvent mieux là où il ne faut pas).

La liste est longue : Tomate, viandes, féculents, dattes, miel et beurre, les huiles végétales, le café ou encore le thé sont d’ores et déjà promis à la même fièvre.

Exemple :
Les dattes dont la tonne importée s’est établie à fin mai dernier à 13.204 DH, sont négociées à pas moins de 35 DH/kg (soit 35 000 DH la tonne). Plus de 20 000 DH d’écart par tonnes pour des produits qui viennent de Tunisie et d’Algérie. Même s’ils voyagent en premières classes ces produits devraient arriver moins cher au consommateur marocain.

Le beurre dont le coût de la tonne rendue n’a guère dépassé 38.250 DH est vendu, au détail, à plus de 70 DH/kg (soit 70 000 DH la tonne). Or, les droits d’importation, logistique et reconditionnement n’expliquent pas cette forte différence.

Les féculents : Pois chiches, lentilles, fèves ont rebondi à la hausse pour dépasser le cap de 15 DH/kg contre 9 à 10 DH en moyenne, une semaine auparavant.

Mis à part la tomate dont la production est arrivée en fin de cycle, nombreux sont les produits frais qui ont enregistré de fortes hausses. Oranges, pommes, poires, bananes, avocats, fruits exotiques et oignons ont flambé.

Ici en France, les grandes surfaces rivalisent de promos pour séduire les consommateurs musulmans. Le kilo de date est autour de 2€.

En postant ce message, je me suis rappelé que j'avais un article sur la consommation au ramadan : http://www.mizania.com/content/view/92/2/

On les aide comme même les spéculateurs avec nos excès.

Autant le mois de juillet Aout la population augmente (MRE, touristes..) ce qui peut expliquer une hausse de la consommation, mais pendant le ramadan ce n'est pas justifié.

Oui c'est vrai le mois de ramadan est le mois de la spéculation sans contestation.
Beaucoup de commerçant ne pensent qu'à l'argent en oubliant complétement le sens réel de ce mois sacré.
J'espère que l'état marocain prendra les choses en main en durcissant les lois contre ces personnes et en surveillant de prés les prix.

Merci pour ce sujet.

Pour les métiers où on peut gagner beaucoup d'argent, la contre partie c'est quand on perd on perd gros.

Il suffit d'appliquer cette régle aux spéculateurs.

Une fois chopé la totalité de la marchandise donnée aux associations d'aide aux démunis. Ainsi celui qui voulait vendre les dattes à 35 DH (alors qu'il les a acheté à 13.2 DH) se retrouvera avec 0 DH dans les poches.

exemple à suivre >>>>> Tunisie: A 5 jours du ramadan, les grands moyens pour lutter contre la spéculation et la A cinq jours du mois de ramadan, mois de piété et de recueillement, mais aussi de surconsommation, le Ministère du commerce et du tourisme rassure les Tunisiens : toutes les précautions ont été prises pour que les marchés soient approvisionnés normalement afin d’éviter toute pénurie et partant prévenir la spéculation sur les produits de grande consommation. Pour ce faire, le ministère entend utiliser les grands moyens : constitution de stocks régulateurs pour éviter tout dérapage des prix et de stocks stratégiques couvrant plusieurs mois de consommation pour les produits importés tels que le sucre, le thé, le café et l’huile végétale. Le ministère souligne dans un communiqué qu’une coordination a eu lieu entre les autorités de contrôle et de sécurité concernées pour accroître la surveillance de ces phénomènes et traduire les contrevenants en justice.

Cette mise en garde intervient suite aux dépassements constatés, au cours de la récente période, notamment en matière du monopole de vente des produits subventionnés et de base, destinés à la consommation interne, et ce, dans l’objectif de la contrebande via les frontières libyennes.

La même source souligne que l’exportation vers la Libye a lieu conformément à des normes réglementaires et suivant les procédures régissant le commerce extérieur.

Le ministère a appelé, par ailleurs, le consommateur tunisien à ne pas faire preuve d’avidité, expliquant que les équilibres de l’offre et de la demande nécessitent un comportement normal et rationnel des professionnels et des consommateurs.