Mais qui veulent mieux échanger. La preuve, le lancement de l’appel d’offres du ministère du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies pour relancer les passerelles entre services publics.
Le marché porte sur l’acquisition et la mise en œuvre de la gateway gouvernementale. C’est-à-dire une plateforme sécurisée d’échange de messages qui permet à différents réseaux de communiquer en toute sécurité. Ce qui devrait permettre de simplifier les démarches administratives en réduisant le nombre de documents exigés et leur remplacement par des échanges électroniques entre administrations.
Ainsi, demain, si le projet aboutit, l’usager ne sera plus obligé de faire le tour des départements pour constituer un dossier à fournir à une administration donnée. Car le projet prévoit un dispositif d’échanges sécurisés intra et interministériel. Ce qui devrait faciliter les démarches des usagers de l’administration. Mais encore faut-il que les différents départements jouent le jeu. Surtout que certains d’entre eux semblent se complaire dans ce cloisonnement qui pourtant empoisonne la vie des opérateurs économique et usagers.
Jusque-là, certains services comme le système Badr au niveau de la Douane ont facilité la tâche aux opérateurs. C’est le cas aussi pour le paiement en ligne des taxes locales ou encore des services Simpl qui permettent de s’acquitter de la TVA ou de l’IS sans avoir à se déplacer. Idem pour le portail damancom de la CNSS qui assure aux entreprises la possibilité de procéder à leur déclaration sans avoir à se déplacer. Mais ce qui manque, c’est la connexion entre les différents départements.