Bilan un an après l’application du nouveau code de la route

Un an après l’entrée en vigueur du code de la route :

le nombre d’accidents a été réduit de 6,16% par rapport à la moyenne enregistrée durant les années 2009 et 2010.
le nombre de personnes tuées sur la route a augmenté de 4,43% entre les mois de mai et septembre 2011 en comparaison avec la même période de 2009 et 2010. L’hécatombe s’explique, selon le ministre, par l’excès de vitesse, en particulier dans le milieu urbain.

La baisse des accidents s’explique par le renforcement du contrôle qui a eu un impact positif sur la sécurité routière. Et ce constat n’est pas récent. En 2005, avec la circulaire du ministre de la Justice ordonnant le retrait du permis de conduire et le durcissement du contrôle, il a été constaté une baisse significative du nombre de tués.

A partir de 2006, l’annulation de la circulaire a été aussitôt suivie par un retour à la hausse du nombre de personnes mortes sur les routes. Ensuite, en 2009, le renforcement des contrôles (7.600 sorties radars par mois pour la Gendarmerie royale et 4.000 pour la DGSN) a entraîné une diminution appréciable des morts.

Le ministre de l’Equipement et du transport a également rappelé les mesures mises en œuvre pour accompagner le nouveau code de la route. Il s’agit d’acquisition :
des équipements de contrôle routier, notamment des radars fixes et mobiles, des éthylomètres et éthylotests (alcootests), d’installation de stations fixes de contrôle de la surcharge.
kits de signalisation,
les testeurs de pneumatique, l
es sonomètres,
régloscopes,
analyseurs de gaz, etc.

Pour donner à la loi 52-05 portant code de la route toutes les chances de réussir, il a été procédé à une adaptation et un déploiement du système de gestion des infractions et à son interconnexion. Et ce, entre les différents services impliqués (ministère de la Justice, GR, DGSN…).

Puis, le contrôle technique a été mis à niveau pour mieux accompagner le nouveau code de la route. «Cela s’est traduit par un nouveau cahier des charges, l’introduction d’opérateurs de référence mondiale, la mise en réseau des CVT et un programme d’audit», explique le ministre qui a précisé que 15% des accidents sont attribués à un défaut mécanique. Les autres innovations se traduisent par l’instauration de la carte professionnelle.

Dossier sur le nouveau code de la route : http://www.mizania.com/content/view/251/2/

Que faire à ces deux chauffeurs :

L'ancien vidéo met en évidence la responsabilité des conducteurs.

En voilà un exemple du rôle de l'infrastructure. Et la responsabilité est du côté de l'état :

On dirait que la voiture a reçu un missile du ciel.

Admin a écrit:

L'ancien vidéo met en évidence la responsabilité des conducteurs.

En voilà un exemple du rôle de l'infrastructure. Et la responsabilité est du côté de l'état :

Et quand on ne tue pas on laisse des drames humains derrière soi :

Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement et du Transport, compte modifier certaines dispositions du code de la route.

Un texte qui n’a pas pu limiter le nombre d’accidents. Bien au contraire, un an après son entrée en vigueur, le nombre de tués a atteint 4.066 (423 morts de plus), soit une augmentation de 11,61 par rapport à 2010.

Quant au nombre de blessés graves, leur nombre a augmenté de 13%.

Rabbah vient d’entamer ses concertations avec les professionnels du transport et la société civile.

L’objectif étant de recueillir leurs propositions avant d’amender le code de la route.

La réponse de Karim Ghellab ministre à l'origine du texte : «Le code a eu un impact positif sur les indicateurs de la sécurité routière durant les 3 premiers mois de son application», soit sur la période allant du 1er octobre au 31 décembre 2010. La peur du gendarme et, donc, de l’amende avait été plus que dissuasive à l’époque. Les statistiques confirment d’ailleurs une inversion de la courbe de la mortalité sur la route par rapport à la même période de 2009. «La baisse de 18,5% relevée au 4e trimestre 2010 tient pour l’essentiel à l’effet de la mise en œuvre du code de la route». L’analyse de l’impact de ce code sur la période d’octobre 2010 à septembre 2011 montre une nette diminution du nombre d’accidents (-6,16%) par rapport à la période d’octobre 2009 à septembre 2010 et une stabilisation du nombre de tués. Ce, «malgré l’inefficacité du contrôle due à la non-disponibilité d’équipements conformes aux dispositions du code de la route durant les 7 premiers mois de sa mise en œuvre», relève Ghellab. Les radars mobiles n’ont été déployés qu’à partir d’avril 2011 en rase campagne et 3 mois plus tard en ville. Depuis, la conjoncture sociopolitique (printemps arabe, M20 février, nouvelle Constitution, élections, changement de gouvernement) semble plomber toute volonté à faire respecter le code de la route… et bien d’autres dispositifs réglementaires. Le retard dans le déploiement du dispositif de l’alcootest illustre une nouvelle fois l’impact de cette conjoncture.