Inspiré d'un article de la vie éco
Taxi,
Les taxis doublent la note, certains demandent entre 150 et 200 DH pour emmener les touristes de l’aéroport à leur hôtel. Or, le prix est publiquement affiché à l’aéroport : 50 DH. Ils proposent d’autres services qui dépassent souvent leurs compétences. Tous proposent de les transporter à Essaouira. Le tarif est connu : 800 DH. Ce n’est pas cher, mais le client se sent harcelé par l’insistance du chauffeur. Certains parmi ces chauffeurs voudront faire en plus de leur travail de transporteur celui de guide.». Victimes de cela : les nationaux : les taxis ne veulent plus les prendre.
Hôtel
A chaque sortie, le touriste est assiégé par les chauffeurs de taxis (encore eux) et de calèches, de guides et de faux guides.
Restaurant et bazars
En plus du mauvais service, la bouteille de Sidi Ali est à 30 DH…
Si l’hôtelier verse une commission (réglementaire) de 8 à 10% à l’agence de voyages, la commission, appelée dans le jargon jaâba, que verse le bazariste et le restaurateur aux intermédiaires rabatteurs, est beaucoup plus consistante. Aucune loi ne l’interdit, mais ces derniers, avides, réclament des vendeurs la moitié du gain. Tout cela sur le dos du client qui paye la marchandise 50% plus chère.
Hygiène
Les toilettes publiques sont introuvables (le dernier épisode en vue est la reine de Danemark en visite à Fès, n’a pas trouvé de toilettes pour se soulager..). Et quand il les trouvent ils sont dans un état déplorable.
Médina
Se balader seul n’est pas une sinécure pour le touriste. Les marchands à la sauvette, souvent des femmes et des enfants, sans parler des hannayates (des femmes qui font des tatouages au henné), sont aux trousses du touriste pour lui vendre leurs marchandises. Le harcèlement va plus loin : quand l’insistance verbale ne paye pas, on tire le touriste par la manche. Les touristes attablés aux restaurants installés en plein air au milieu de la place Jamaâ Lafna sont souvent, malgré les rondes des brigades touristiques, importunés par ces enfants qui passent leur journée à harceler les étrangers.
Un autre désagrément: les vélomoteurs y circulent partout, sans crier gare dans les petites ruelles. Les nuages de fumée noire qu’ils dégagent aggrave le désagrément.
Brigade touristique
Créées au milieu des années 1990 sur décision des ministères du tourisme, de la justice et de l’intérieur, ces brigades étaient censées protéger les villes touristiques des faux guides et des harceleurs. Depuis, les résultats étaient plutôt probants, puisque, selon certaines sources de la wilaya, la «criminalité touristique» a baissé de plus de 90 % à Marrakech depuis l’installation de cette brigade.
Les vols à l’arrachée deviennent aussi de plus en plus rares. Mais ces brigades, opérant 24h/24, continuent d’intercepter quotidiennement des «criminels» (environ une dizaine par jour). Notons que la Brigade touristique de Marrakech est la plus étoffée du pays : elle compte 80 policiers. Mais elle dispose de peu de moyens par rapport à l’ampleur de la tâche, sachant que 1,6 million de touristes transitent annuellement par la ville ocre. La ville compte aussi 130 hôtels, 150 restaurants, et 800 maisons d’hôtes. Le circuit touristique de la médina est long de 5 kilomètres, avec plusieurs accès, souvent parcourus à pied par les touristes.
Pour surveiller tout cela, les agents ne disposent que de 6 voitures et d’une quinzaine de motos. Et la motivation matérielle pour effectuer ce travail laisse à désirer : les agents touchent un salaire de 3 000 DH alors que l’indemnité, de 300 à 800 DH, à laquelle ils avaient droit au début de leur création, a été supprimée.
Une enquête publiée début janvier 2009 révèle que même le taux de retour n’est pas aussi mauvais qu’on le pensait, il serait même respectable. En moyenne, ce touriste aurait visité le pays 2,31 fois, le même qu’en Turquie, et il serait même supérieur aux taux observés en Tunisie ou en Egypte????
Extorquer le maximum d’argent aux touristes devient un sport national, à Marrakech plus qu’ailleurs. Le touriste n’est pas forcément riche, fait des économies et essaie d’adapter son séjour aux moyens dont il dispose en évitant les dépenses superflues, et cela beaucoup de Marocains ne le comprennent pas. Et aujourd'hui le touriste se renseignent bien avant de voyager. C'est de moins en moins facile de les duper.
Et vous MRE, qu'est ce qui vous déplait quand vous vous rendez au Maroc