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| POUR VOUS MES FRERES | |
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Auteur | Message |
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justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Jeu 19 Fév - 22:35 | |
| La bougie de la vie - Citation :
Voyant la bougie de la vie se consumer dans la flamme des futilités qui la dévore sous notre regard, je demande à chacun de mes frères et sœurs de réfléchir à ces questions : N'est-Il pas temps de se repentir, retourner à Allah et de se concilier avec Lui, en frappant la Porte de Sa Miséricorde avec la paume du regret, de l'humilité envers Lui, de la pauvreté en Lui ; Lui Qui détient les Clefs de tout Trésor et a Qui revient toute la Louange et de Qui émane tout bienfait ? N'est-il pas temps de se rappeler que la finalité même de notre existence c'est d'adorer Allah comme il se doit ? N'est-il pas temps de consacrer moins de temps aux futilités et plus de temps pour nous entretenir avec notre Seigneuravant le Jour où les regards seront baissés, plein d'humilité ? N'est-il pas temps d’œuvrer pour Allah et d'accorder la priorité à notre Salut ? Quelle part de notre journée consacrons-nous pour Dieu, le Très-Haut, qui n'a besoin de nulle chose, alors que nous avons tous besoin de Sa Miséricorde et de Son Pardon ? et quelle part pour les futilités et les vaines choses de ce monde? Avons-nous fixé des objectifs, des jalons sur la voie qui mènent vers Lui ? Avons-nous fixé des objectifs pour mieux vivre l'islam et mieux l'apprendre, mieux l'appliquer à l'échelle personnelle, puis familiale, puis sociale? Avons-nous planifié d'apprendre ne serait-ce qu'un verset par jour ou même par semaine? Avons-nous pensé à aider concrètement nos frères et sœurs en leur donnant un peu de notre temps, attention et soutien ? Ou bien la fraternité est simplement des mots de convenance dans un monde où tout le monde parle et "pense" et où personne n'agit ? N'est-il pas temps que les cœurs des Croyants se recueillent par la mention d'Allah ? Qu'Allah vous garde et qu'Il fasse que lorsque la bougie de notre vie s'éteint ici bas, qu'elle nous éclaire dans nos tombes et qu'elle ne soit pas des ténèbres sous terre à cause de notre négligence et insouciance. Et qu'Il nous enveloppe dans Sa Miséricorde et guide nos pas vers ce qu’Il aime et agrée. Que la paix et la bénédiction soit sur notre bien-aimé le Sceau de la Prophétie, notre maître Mouhammad, ainsi que sur ses nobles compagnons et sa famille purifiée jusqu’au Jour du Jugement. |
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| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Ven 20 Fév - 22:22 | |
| Tel est pris qui croyait prendre.......................................................... Recherche ton cœur dans trois situations................................................. Il est interdit de se raser la barbe............................................................ Moi je connais le Tawhid !https://www.youtube.com/watch?v=rU35I2xwFhg ..................................................................... Répond pas aux insultes............................................................ Il apparaîtra aux gens des années trompeuses | |
| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Ven 20 Fév - 22:24 | |
| Sahih al boukhari-4 tomes-Arabe-Français - Citation :
Tome 1
Tome 2
Tome 3
Tome 4
ps : les liens sont directs ................................................... | |
| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Dim 22 Fév - 22:58 | |
| Lorsqu'une épreuve me touche, je loue Allah quatre fois..................................... L'homme qui rase la barbe a commis 4 grands péchés...D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), les deux messagers de Kisra (*) se sont rendus auprès du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui). Lorsqu'il a vu leurs moustaches longues et leurs joues rasées il leur a reproché cela et a dit: « Malheur à vous, qui vous a ordonné cela ? ».Ils ont dit: C'est notre Seigneur. Il voulait dire par cela Kisra. Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit : « Moi mon Seigneur m'a plutôt ordonné de laisser pousser ma barbe et de tailler ma moustache ».(Rapporté par Ibn Sa'd et authentifié par cheikh Albani dans Fiqh Sira p 389).............. ........................................................ Nous considérions comme avare celui qui ......................................................... La mort sera amenée le jour du jugement comme un bélier.............................................. Il ne seront jamais satisfaits de toi tant que tu sera musulmans.................................................... Celui qui demande pardon avec certitude ..... | |
| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Lun 23 Fév - 18:31 | |
| ttps://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gi20jl_g7zc La barbe en est innocente par Sheikh Muqbil https://www.youtube.com/watch?v=gi20jl_g7zc.............................................................Le but de la création par Sheikh Abd Ar-Razaq Al Badrhttps://www.youtube.com/watch?v=t9O7jSwVZ54 ........................................................Le Tawhîd est la plus importante des obligationsSHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (Qu’Allâh le préserve) BismiLLehi ar-Rahmâni ar-RahîmLe Tawhîd est le plus important car le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a commencé par cela dans son appel à l’Islâm. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a appelé les gens uniquement au Tawhîd pendant de nombreuses années. Sans rendre obligatoire la prière, la Zakât, le jeûne et le Hadj. C’est une situation bien connue, c’est-à-dire, le fait qu’il ait consacré son ordre au Tawhîd en dehors de tout autre. Car il a commencé par ce qui était le plus important. Comme le Prophète (sallallahu ’alayhi wa salam) a dit à Mou’adh lorsqu’il l’a envoyé au Yémen : « Tu vas certes rencontrer un peuple qui appartient aux Gens du Livre. Commence donc par leur prêcher le témoignage de la foi : Il n’y a pas d’autre divinité qu’Allâh et que je suis l’envoyé d’Allâh » - S’ils acceptent, alors enseigne-leur... »Et dans une autre version : « Commence par leur prêcher en premier l’Unicité d’Allâh – Ta’âla. » [1] Cela indique que le Tawhîd est plus important que le reste. Il est connu que les cinq prières canoniques n’ont été instituées que dans la nuit du voyage nocturne et de l’ascension [al-Isrâ wal-Mi’râdj], dans la 10ème année de la mission, et que le jeûne du Ramâdhan a été rendu obligatoire dans la deuxième année de l’Hégire, et que l’instauration de la Zakât a été obligatoire dans la 2ème année de l’Hégire, le Pèlerinage a été rendu obligatoire au court de la 7ème année de l’Hégire. Cela indique le fait du retard sur ces questions (par rapport au Tawhîd), et celui qui refuse une de ces obligations précitées sans revenir sur son avis, est mécréant selon le consensus des savants. Qu’en est-il alors du fondement des fondements ? Que dire alors sur ce qui a constitué la première des obligations ? Que dire alors sur le commandement sur lequel le Prophète a appelé pendant de nombreuses années à la Mecque ? Est-ce que cela peut-être considéré comme moindre en terme de jugement par rapport au reste ? La réponse est que le Tawhîd constitue la plus grande des obligations selon l’avis unanime des musulmans. C’est aussi pourquoi les savants rappellent au sujet des actes qui rendent mécréants, au chapitre de l’apostat (dans la jurisprudence), que la première des choses rappelées dans ce qui cause la mécréance de la personne, est ce qui est lié au Tawhîd : que ce soit dans l’Unicité dans l’adoration, ou dans l’Unicité dans la Seigneurie, ou dans l’Unicité dans les Noms et Attributs d’Allâh. Les savants mentionnent cela avant tout le reste. Car le Tawhîd est la plus grande obligation avec laquelle est venu le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam), et pour laquelle les prophètes ont appelé. Il est bien connu encore que les prières canoniques, la Zakât, le jeûne et le Pèlerinage et autres font l’objet de divergence dans les Législations. Ceci dit, les prophètes sont tous unis et unanimes dans le Tawhîd. Ce qui indique qu’il constitue le plus grand droit d’Allâh, et la plus grande obligation parmi les obligations. Ce qui démontre enfin, sa haute position par rapport au reste. [2] Notes[1] Rapporté par al-Bukhârî [2] Charh Kach uch-Choubouhât du SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh, p.325-326 .............................................................. La Talbina'Âïsha (رضي الله عنها) a entendu le Prophète (صلى الله عليه وسلم) dire: « La Talbinah apaise le cœur du malade et dissipe certaines tristesses (...) »Source: Da'if at-Tirmidhi (2039), Da'if Ibn Mâja (689), cependant il existe des sources qualifiant le Hadîth de Sahîh (authentique) ou bien Hassan (Bon). L'imâm an-Nawawy : « Quant à la Talbina, c'est une soupe de farine et de grains moulus. Et ils ont dit : il se peut que du miel y ait été mélangé. » Voir : http://www.visite-des-malades.com/#!talbina/c1rel https://www.youtube.com/watch?v=iKt5tuHN9K4 .......................................................... | |
| | | justice
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Jeu 5 Mar - 23:06 | |
| Est ce que chaque musulman passera par les châtiments de la tombe? si oui , quelles sont les causes pour y échapper?Assalâm 'alaykoum wa rahmatoullahi wa barakâtouh Est ce que chaque musulman passera par les châtiments de la tombe? si oui , quelles sont les causes pour y échapper ? par Cheikh Tchalabi Clique sur le lien pour écouter l'audio in'challah http://www.qr-tchalabi.com/medias/files/tombe.mp3 ................................................... Préserve ta langue et diffuse pas les rumeurs ...Il y a deux choses que déteste le fils de AdamAu nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.D'après Mahmoud Ibn Labid Al Ansari (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a deux choses que déteste le fils de Adam : la mort, mais la mort est meilleure pour le croyant que l'épreuve. Et il déteste le fait d'avoir peu d'argent mais avoir peu d'argent permet d'alléger le jugement ». (Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°813) [size=32]عن محمود بن لبيد الأنصاري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : اثنتَانِ يَكرهُهما ابنُ آدمَ : يَكره الموتَ و الموتُ خيرٌ للمؤمنِ من الفتنةِ و يَكرهُ قِلَّةَ المالِ و قِلَّةُ المالِ أَقَلُّ لِلحسابِ (رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٨١٣)[/size]
D'après Yazid Ibn Charik, Abou Dhar (qu'Allah l'agrée) a dit : Celui qui possède deux dirhams est plus durement jugé que celui qui n'en possède qu'un seul. (Rapporté par 'Abdallah Ibn Al Moubarak dans Kitab Zouhd n°510 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Daifa vol 8 p 117) [size=32]عن يزيد ابن شريك قال أبو ذر رضي الله عنه : ذو الدرهمين أشد حسابا من ذي الدرهم[/size]
[size=32](رواه عبدالله ابن المبارك في كتاب الزهد رقم ٥١٠ و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الضعيفة ج ٨ ص ١١٧)[/size] ............................................................. Soufyân Ath Thawri et la peur d'être enfer.......................................................... Allâhou Akbar, ces adorations contiennent des bienfaits pour les serviteurs | |
| | | justice
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Ven 6 Mar - 17:26 | |
| Suhayb ar-Rumi - Citation :
- Suhayb ar-Rumi vivait dans le palais de son père en Irak lorsque les Romains attaquèrentla villede son père et prirent Suhayb comme esclave. Il passa par la suite sa jeunesse à byzance qui était à l'époque lacapital de l'empire romain et loriant, jusqu'à ce que son maître le vende à un arabe dela mecque .À a la mecque il apprit à faire ducommerce et lorsque son maître vit son honnêteté et son intelligence, il le libéra. Il crut au message transmis par mohamed tout de suite. Pendantl'hégire, il décida de rejoindre les compagnons du prophète mohamed. Les Mecquois lui ont alors demandé comment il pouvait partir avec toutes ses richesses, lui qui était arrivé comme esclave. En réponse, Suhayb donna tout ce qu'il possédait et partit pour medine où il resta aux côtés de mohamed et devint un compagnon dévoué jusqu'à sa mort.C'est lui qui dirigea lesaffaires des musulmans durant l'agonie du calif omar ibno el khattab à la suite de la demande de ce dernier, et qui dirigea la prière mortuaire lorsqu'il décéda.
https://www.youtube.com/watch?v=5hgHKoHP1ak | |
| | | justice
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Ven 6 Mar - 17:35 | |
| Justice d'un vrai gouverneur https://www.youtube.com/watch?v=DUSsBnKerog
.................................................... | |
| | | justice
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| Sujet: Rêve ou Réalité ? Ven 6 Mar - 19:08 | |
| Rêve ou Réalité ? - Citation :
Un homme vit dans un rêve qu'un lion le pourchassait. Il courut jusqu'à un arbre, grimpa dessus, et s’assit sur une branche. Il jeta un regard vers le sol et aperçu le lion qui l'avait suivi et attendait calmement qu'il descende... Il regarda ensuite derrière lui, et aperçu deux rats rongeant la racine de la branche sur laquelle il était assis. L'un des deux rats était noir, l'autre était blanc. La branche était prête à tomber sur le sol d'un moment à l'autre. Mais elle tardait à céder. L'homme vit alors un énorme serpent noir s'installer juste en dessous de lui, et ouvrir grand sa bouche en attendant qu'il ne tombe dedans. L'homme chercha alors quelque chose sur quoi il pourrait s'accrocher pour échapper à ses prédateurs. Il vit alors, sur unebranche au dessus de lui, une ruche dont les gouttes de miel tombaient l'une après l'autre. Il voulut alors en goutter une. Elle lui parût délicieuse. Il en voulut une autre, puis encore une autre. Il se concentra pour éviter les abeilles et ainsi récupérer le nectar. Enfin il se perdit dans la douceur du miel, oubliant les deux rats grignotant la branche, oubliant le lion couché sur le sol, et oubliant le serpent ouvrant sa bouche juste en dessous de lui. L'homme se réveilla. Pour comprendre la signification de son rêve, il alla voir un pieux musulman à qui Allah a accordé la science. Il lui dit: Le lion que tu as vu est ta mort. Elle te suivra où que tu ailles même si tu l'oublies. Le rat noir est la nuit, le blanc est le jour. Ils te tournent autour l'un après l'autre, et grignotent le temps qu'il te reste à vivre pour te rapprocher de la mort. "L'énorme serpent noir est ta tombe. Elle est là, elle attend juste que tu tombes.La ruche est le monde, son miel est la luxure et les jouissances du monde. Nous cherchons à obtenir ces luxures, nous y goûtons , puis très vite nous y prenons goût. Jusqu'à ce que cette quête devienne une priorité. Nous nous perdons alors dans ce monde, et nous oublions le temps, nous oublions la mort, et nous oublions notre tombe."
Qu' Allah réveille tous les musulmans de leur sommeil et nous sauver avant qu'il ne soit trop tard. Amine. |
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| | | justice
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Ven 6 Mar - 19:10 | |
| Les 4 femmes ... - Citation :
Il était une fois un riche commerçant qui avait 4 femmes. La 4ème femme, C'est celle qu'il aimait le plus. Il l'ornait avec de luxueuses robes et la traitait avec délicatesse. Il prenait grand soin d'elle et ne lui offrait que le meilleur. La 3ème femme, elle aussi il l'aimait beaucoup Il était très fier d'elle et voulait toujours la mettre en valeur auprès de ses amis. Cependant, le commerçant craignait toujours le fait qu'elle puisse partir avec un autre homme. Il aimait aussi sa 2ème femme. C'était une personne très prévenante, toujours patiente et elle était la confidente du commerçant. Chaque fois qu'il rencontrait des problèmes, il se tournait vers elle et elle l'aidait toujours à s'en sortir. La 1ère femme était une partenaire très loyale, elle avait aussi bien contribuée à maintenir ses richesses qu'à prendre grand soin de sa maison. Pourtant, le commerçant ne l'aimait pas beaucoup alors qu'elle, l'aimait profondément. Il lui prêtait à peine attention.
Un jour, le commerçant tomba malade. Il avait le pressentiment qu'il allait mourir bientôt. Il pensa à sa luxueuse vie et se disait, "maintenant j'ai 4 femmes, mais quand je mourrais, je serai seul, quel solitaire je serai !" Il demanda donc à sa 4ème femme : "Je t'aime le plus, je t'ai doté des plus fins habits et pris grand soin de toi. Maintenant que je meurs, voudras-tu me suivre pour me tenir compagnie ?" - "Nulle part !" Répondit la 4ème femme. Et elle s'en alla sans un autre mot. La réponse coupa le coeur du commerçant comme un couteau tranchant. Le triste commerçant demanda alors à sa 3ème femme : "Je t'ai beaucoup aimé toute ma vie. Maintenant que je meurs, voudras-tu me suivre et me tenir compagnie?" - "Non !" Répondit la 3ème femme. "La vie est si belle ici ! Je me remarierais quand tu mourras !" Le coeur du commerçant se brisa. Alors il demanda à sa 2ème femme : "Je me suis toujours tourné vers toi et tu m'as toujours aidé. Maintenant j'ai à nouveaubesoin de ton aide. Quand je mourrais, est ce que tu me suivras et tu me tiendras compagnie?" - "Je suis désolée, je ne peux pas t'aider !" Répondit la 2ème femme. "Dans le meilleur des cas, je ne peux que t'accompagner vers la tombe" La réponse tomba comme du tonnerre et le commerçant fût dévasté. Alors appela une voix : "J'irai avec toi, je te suivrai là où tu iras". Le commerçant leva les yeux, ce fut sa 1ère femme. Elle était si maigre, comme si elle souffrait de malnutrition. Très touché, le commerçant disait : "J'aurais du prendre beaucoup mieux soin de toi pendant que je pouvais!" …
Réellement "nous avons tous 4 femmes" dans notre vie ! La 4ème femme, c'est « notre corps », nous nous donnons tant de mal pour prendre soin de lui, il sera detruit quand nous mourrons. Notre 3ème femme c'est nos biens et nos richesses. Quand nous mourrons, Ils iront à d'autres. La 2ème femme, c'est notre famille et nos amis. Très proche de nous comme ils l'avaient été durant notre vie, le mieux qu'ils puissent pour nous c'est de nous accompagner à la tombe. La 1ère femme, quelque chose que nous ne pouvons pas voir, c'est notre âme. Souvent négligée, oubliée, dans notre quête de biens matériels et de plaisirs insatiables. Parfumé, embellis par le bien et les bonnes actions, ou laide et nauséabonde par les péchés et mauvaises actions, c'est la seule qui nous suivra réellement là où nous irons. C'est peut-être une bonne idée de l'éduquer, la cultiver et la fortifier maintenant, plutôt que d'attendre jusqu'à ce que nous soyons sur notre lit de mort pour le regretter. Non ?
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| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Ven 6 Mar - 19:13 | |
| Hafsa - Citation :
Elle était la fille du célèbre 'Umar ibn Al-Khattâb, mecquois de la tribu des Adî. Sa Mère s'appelait Zaynab bint Maz'ûn. Elle est née avant la Révélation, la même année que Fâtima, la fille du Prophète . Son père, 'Umar, deuxième Calife, fut un illustre personnage du temps du Prophète et l'un de ses proches compagnons.
Avant qu'il ne devienne musulman, il fut un ennemi implacable de l'Islam. Il s'était même porté volontaire pour tuer le Prophète. C'était environ 5 ou 6 ans après le début de la Révélation. Mais, en se rendant chez l'Envoyé d'Allah , il rencontra quelqu'un qui, au lieu de lui indiquer où il pourrait le trouver, le détourna en lui révélant que, dans sa propre maison, sa sœur Fâtima et son mari étaient devenus musulmans. Rendu furieux, 'Umarchangea de direction et se rendit chez eux. Un autre musulman était en visite chez eux et leur récitait des versets du Coran. En l'entendant arriver, sa sœur dissimula les feuillets sur elle. Il entra et les interrogea ; elle lui avoua qu'ils étaient musulmans. Très en colère, 'Umar la gifla et voulut lui arracher les feuillets pour les lire. Elle refusa de les lui donner, lui disant qu'il était impur et ne pouvait donc toucher le texte du Coran. Néanmoins, bouleversé par son geste en voyant un peu de sang couler sur le visage de sa sœur, il alla se laver afin de pouvoir prendre connaissance de ces fameux feuillets. Il put ainsi lire les premiers versets de la sourate Ta Ha.
{ Tâ-Hâ.Nous n’avons point fait descendre sur toi le Coran pour que tu sois malheureux, si ce n’est qu’un Rappel pour celui qui redoute (Allah), (et comme) une révélation émanant de Celui qui a créé la terre et les cieux sublimes.} [Sourate 20 – Versets 1- 4] Instantanément, il fut touché par ces versets et se convertit à son tour. Il se rendit chez le Prophète , non plus avec l'intention de le tuer, mais pour prononcer la shahâda : « II n'y a d'autre dieu que Allah et Muhammad est son Envoyé. »Dès cet instant, l'Islam le compta parmi ses plus ardents défenseurs.
Chacun sait que ses contemporains le craignaient pour sa sévérité. Il était, en effet, extrêmement rigoureux, tant lui-mêmecraignait de ne pas être en parfaite conformité avec les ordres d'Allah . Les Compagnons hésitaient à lui poser certaines questions après la mort du Prophète de crainte que la réponse soit contraignante pour eux ! Ainsi donc, Hafsa était issue d'une famille très respectée. Il s'agissait d'une famille d'intellectuels. Shiffa bint 'Abdallah, une parente de 'Umar, qui savait lire et écrire, avait instruit Hafsa et sa sœur, ce qui était rare avant l'Islam, en particulier pour les femmes.
Hafsa avait déjà été mariée. Avec son mari, Khunays ibn Hudhâfa, ils avaient fait partie du premier groupe d'émigrés en Abyssinie, pays où régnait alors le Négus, ce roi bienveillant dont nous avons déjà parlé, qui les protégea même lorsque les Quraysh vinrent les poursuivre jusque dans son pays. Au retour de leur émigration, Hafsa et son mari se rendirent à Médine où était désormais installée la communauté. Nous savons que Khunays participa à la bataille de Badr et de Uhud, où il fut blessé et mourut en l'an 2 de l'Hégire.
Hafsa , qui n'avait pas eu d'enfant, se retrouva veuve ; elle avait environ 20 ans. Après quelque temps, 'Umarchercha à remarier sa fille. Il s'adressa d'abord à 'Uthmân- devenu veuf de Ruqayia , la fille aînée du Prophète, qui déclina l'offre. Il s'adressa ensuite à Abu Bakrqui était son meilleur ami, mais celui-ci lui fit une réponse évasive et il en fut blessé. On nous rapporte que Hafsa était alors réputée pour avoir un caractère hautain et personne ne voulait l'épouser. 'Umarse rendit auprès du Prophètepour se plaindre de la situation, mais il lui fut répondu : « Je te montrerai un meilleur gendre que 'Uthmân et je lui montrerai un meilleur beau-père que toi. » [Rapporté par Bukhârî] 'Umarcomprit alors que le Prophèteavait l'intention de lui demander la main de sa fille et que Abu Bakrétait déjà dans le secret ! De fait, le Prophète demanda la main de Hafsa à 'Umar, qui bien entendu la lui accorda avec joie. En ce qui concerne 'Uthmân, le Prophètelui fit épouser une autre de ses filles, Um Kalthûm. Il devint le beau-père de 'Uthmân ainsi qu'il l'avait annoncé. Le mariage de 'Uthmân et Um Kalthûm eut lieu d'abord, puis le Prophète épousa Hafsa 4 mois plus tard, vraisemblablement pendant le mois de Sha'bân de l'an 3 de l'Hégire. Entre temps, l'appartement qui devait la recevoir fut préparé. La dot que lui remit le Prophètefut de 400 dirhams.
On se reportera utilement à la disposition des appartements des Épouses, à la fin de cet ouvrage, étant précisé qu'au fur et à mesure que le Prophètefaisant entrer une nouvelle Épouse, on ajoutait un appartement. L'arrivée de Hafsa ne troubla en aucune façon la vie familiale ; même 'Âïsha fut heureuse de trouver une compagne qui fut proche d'elle et des liens très solides les unirent l'une à l'autre. On se souvient que Sawda était déjà assez âgée lors de son mariage avec le Prophète. À cette époque, elles étaient trois Épouses : Sawda, 'Âïsha et Hafsa. Mais la famille devait s'agrandir rapidement puisque le Prophète contracta encore plusieurs autres unions au cours de cette période.
Le rôle de Hafsa n'est pas négligeable, même s'il n'est pas aussi remarquable que celui joué par 'Aïsha . Un jour que 'Umarfaisait des reproches à son épouse, celle-ci lui répondit sur un ton auquel il n'était pas habitué. Il lui demanda la raison de ce comportement nouveau et elle lui apprit que les Épouses du Prophète lui répliquaient et considérait donc qu'elle pouvait en faire autant ! Parlant de Hafsa, elle ajouta : « II y en a une qui, du matin au soir, lui dit tout ce qu'elle pense sans hésiter. » 'Umar, préoccupé, se rendit auprès de Hafsa et l'interrogea à ce sujet. Hafsa lui confirma ce qu'avait dit sa mère. 'Umar fit remarquer à sa fille : « Tu n'as ni la grâce de 'Âïsha, ni la beauté de Zaynab... Es-tu certaine que si tu irrites le Prophète, Allah ne t'écrasera pas de Sa colère ? » [Rapporté par Bukhârî] Après quoi, il se rendit chez Um Salama, sa cousine, une autre des Épouses du Prophète pour lui demander : « Est-il vrai que vous tenez tête à l'Envoyé d'Allah et vous lui répondez sur un ton irrespectueux ? » Um Salama lui rétorqua vivement : « Qui donc t'a autorisé à t'interposer entre l'Envoyé d'Allah et ses Épouses ? Certes, nous lui disons franchement ce que nous pensons. S'il l'admet, c'est son affaire, mais s'il devait nous l'interdire, il nous trouverait alors plus obéissantes que nous ne le sommes à ton égard ! » 'Umarrepartit sur cette réponse. [...] Après la disparition du Prophète, il ne semble pas que Hafsa ait joué un rôle politique dans la suite. On nous rapporte que, alors que son père 'Umar était à l'agonie, après l'attentat dont il venait d'être victime, Hafsa, Mère des Croyants, lui rendit une dernière visite et resta un moment auprès de lui à pleurer. Puis elle se retira dans la pièce voisine jusqu'à ce que le corpsde 'Umar fût transporté pour être enterré auprès du Prophèteet d'Abu Bakr.
Toutefois, on sait que Hafsa eut à remplir une mission importante et de grande confiance. À la mort de son père 'Umar, il n'existait qu'une copie officielle écrite du texte du Coran. Or, le nombre de musulmans était devenu très important et il circulait un non moins grand nombre de copies, dans une écriture peu développée, ce qui était nuisible à la bonne préservation et à la pureté du texte. Abu Bakr, puis 'Umar, avaient pris conscience de la nécessité d'un texte contrôlé par les vrais connaisseurs du Coran, mais ce travail n'avait pas pu être achevépour être diffusé avant leur disparition à tous deux.
C'est à Hafsa que fut confiée l'unique copie officielle qui la conserva jusqu'à ce que le travail put être exécuté. On se souvient que Hafsa était savante ; on nous rapporte que, à la fin de sa vie, elle connaissait le Coran par cœur. Ce fut donc le troisième calife, 'Uthmân, qui fit revoir le texte par Zayd ibn Thâbit et quelques autres, et se chargea de faire ramasser toutes les autres copies existantes. Il les fit brûler et diffusa enfin le texte définitif, correctement orthographié pour une bonne prononciation. Il envoya, en outre, 6 copies dans les différents centres islamiques et garda une copie pour lui.
Sur la personnalité de Hafsa, nous savons encore qu'elle était très pieuse et qu'elle jeûnait beaucoup. Nous lui devons au moins une soixantaine de ahadîth. Elle mourut en l'an 45 de l'Hégire, âgée d'environ 60 ans. Elle fut enterrée avec les autres Mères des Croyants (Qu'Allah soit satisfait d'elles), dans le cimetière de Médine. On nous rapporte que l'Ange Gabrielavait été chargé d'informer le Prophèteque Hafsa serait également son épouse au Paradis.
Qu' Allah soit satisfait de Hafsa. |
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Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Ven 6 Mar - 19:15 | |
| l’Imâm Mâlik Ibn Dînâr -(qu’Allâh lui fasse Miséricorde) : - Citation :
- Voici le récit de cette histoire édifiante attribuée à l’Imâm Mâlik Ibn Dînâr -(qu’Allâh lui fasse Miséricorde) :
« J'ai commencé ma vie, égaré, porté sur le vin et enclin à commettre tous les actes de désobéissances. Je lésais les gens dans le droit, je pratiquais l'usure, j'agressais les gens et je commettais tous les péchés possibles. Les gens m'évitaient à cause de mon comportement. Cependant un jour j'ai voulu me marier et avoir une fille. De ce fait je me suis marié, et j'ai eu une fille à qui j'ai donné le nom de Fatima. Je l'ai aimé d'un grand amour. A chaque fois qu'elle grandissait, la foi augmentait dans mon cœur et le péché y diminuait. Parfois en me voyant tenir un verre de vin dans ma main elle s'approchait de moi et me le renversait alors qu'elle n'avait que 2 ans. C’était comme si Allah lui inspiré de faire cela. Plus Fatima grandissait plus ma foi augmentait et plus je m'éloignais du péché. Mais lorsque Fatima atteignit l'âge de trois ans elle mourut -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-. Je suis alors devenu pire que je ne l'étais, je n'avais pas la patience des croyants qui pouvait m'aider à supporter cette épreuve. Mon comportement est devenu pire qu'avant, et le diable s'est joué de moi comme il a voulu. Un jour il (le diable) m'a suggéré de m'enivrer comme je ne l'avais jamais fait auparavant. J'ai pris alors du vin et je n'ai cessé d'en boire toute la nuit au point que je voyais toutes sortes de rêves. C'est alors que j'ai eu cette vision : Je me suis vu le jour de la Résurrection, alors que le soleil a disparu que les mers ce sont transformée en feu et que la terre avait tremblé violemment. Les gens étaient rassemblés pour le jugement dernier. Ils formaient des groupes et des groupes et moi j'étais au milieu d'eux. C'est alors que j'ai entendu un homme crier : « Ô untel vient passer en jugement devant le tout puissant. » J'ai vu le visage de cet homme devenir noir de peur. Tout à coup le monde s'est caché à ma vue, et il ne resta personne à l'endroit du jugement. Ensuite j'ai vu un gros serpent terrifiant venir vers moi la bouche ouverte. Je me suis sauvé à sa vue et j'ai couru autant que j'ai pu pousser par la peur. J'ai rencontré sur mon chemin un vieillard frêle et je lui ai dit : « Sauve-moi de ce serpent ! » Il m'a répondu : « Ô mon fils je suis très faible et je ne peux rien pour toi, va cependant dans cette direction, peut être que tu pourras lui échapper. » J'ai suivi son conseil et j'ai pris la direction indiquée, poursuivit par le serpent. Mais j'ai trouvé devant moi un grand feu. Je me suis alors dit : « J'échappe au serpent, pour tomber dans le feu ? » Je suis revenu en courant, tandis que le serpent se rapprochait de moi, et j'ai trouvé le vieillard frêle qui m'avait indiquait cette direction. Je lui ai dit : « Je t'adjure devant Allah aide moi. » Il pleura alors de compassion à la vue de mon état et me dit : « Je suis faible comme tu le vois et je ne peux rien pour toi, va cependant du coté de cette montagne peut être que tu pourras lui échapper. » J'ai suivi son conseil et j'ai couru vers la montagne alors que le serpent était sur le point de m'attraper. En montant au sommet de la montagne j'ai vu des petits enfants qui en me voyant se mirent à crier : « Ô Fatima rejoint ton père, rejoint ton père ! » J'ai su alors qu'il s'agissait de ma fille. Je me suis alors réjoui donc d'avoir une fille qui est morte à l'âge de trois ans, et qui vient pour me sauver de cette situation. Elle m'a pris alors par sa main droite, et a repoussé le serpent par sa main gauche tandis que j'étais comme un mort tellement j'avais peur. Ensuite, elle s'est mise sur mes genoux, comme elle le faisait dans le bas monde en me disant : « O père le moment n'est il pas venu pour les cœurs des croyants de s'humilier en entendant le rappel d'Allah ? » J'ai dis alors : « O ma fille qui est ce serpent ? » Elle m'a dit : « Ce sont tes mauvaises actions père tu les as engraissées et fait grossir jusqu'a qu'elles ont failli te dévorer, ne sais tu pas, père que les mauvaises actions de ce monde se matérialisent le jour de la Résurrection ? » J'ai dit : « Et le vieillard frêle ? » Elle m'a répondu : « Ce sont tes bonnes actions, tu l'as affaibli et rendu frêle jusqu'a ce qu'il a pleuré devant ton état en ne pouvant pas te venir en aide. Si tu ne m’avais pas enfanté et si je n'étais pas morte en bas âge rien ne t'aurai sauvé de ce serpent. » J'ai entendu : « Le moment n'est il pas venu pour les cœurs des croyants de s'humilier en entendant le Rappel d'Allah » (Sourate 57, verset 16) Je me suis réveillé alors en criant : « Oui le moment est venu Seigneur ! Oui le moment est venu Seigneur ! ». » Après cette vision Mâlik Ibn Dînâr -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- se réveilla terrorisé suite à quoi, il prit la décision ferme de se repentir. Il devint ainsi parmi les plus grands vertueux savants de cette communauté. Qu'Allah nous accorde à toutes et tous le repentir général (tawba nassouh) Inch'Allah Amîne | |
| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Lun 9 Mar - 21:33 | |
| Une grande morale par une petite fille - Citation :
Ceci une histoire vécue qui arriva à l’époque à un homme pieux qui vivait avec sa famille et qui désirait se rendre à la Mecque pour effectuer son Pèlerinage. (A l’époque, il fallait beaucoup de temps pour s’y rendre pour ceux qui habitaient loin, à cause des moyens de transports lents) Ses fils, en apprenant cette nouvelle, dirent à leur père de ne pas y aller, car il était le seul qui travaillait pour subvenir au besoin de sa famille et devait donc rester pour travailler pour eux. Le père changea alors d’avis. Il avait parmi ses enfants, une petite fille, pieuse, qui vint à lui et lui dit : " ô mon père, qui est-ce qui nous accorde notre subsistance si ce n’est Allah ?Ne t’inquiète pas ô mon père, rends-toi à ton pèlerinage, et comme le dit le Très Haut, celui qui place sa confiance en Lui, Il subviendra à ses besoins par là où il s’y attend le moins." Suite aux paroles sages de sa fille bien aimée, le père décida de partir pour La Mecque… Le temps passait lorsqu’un jour, un émir passa par cette contrée avec ses compagnons, et ressentit une immense soif. Il demanda à l’un de ses compagnons d’aller chercher de l’eau auprès des habitants de ce lieu afin de la lui ramener. Le compagnon partit donc à la recherche d’eau et il frappa à la porte de « notre petite famille ». Il leur demanda de l’eau et la famille lui en offrit avec grand plaisir. Le compagnon apporta de l’eau à l’Emir qui fut très heureux de s’être désaltéré. Il demanda alors à son compagnon quelle était cette famille qui lui avait offert de leur eau pour qu’il puisse les remercier. Le compagnon lui répondit que c’était la famille d’untel (Le père de famille était connu pour sa piété). L’émir demanda alors à ce qu’on le conduise jusqu’à lui afin qu’il puisse le remercier. Arrivé sur les lieux, la famille lui expliqua qu’il était parti effectuer son pèlerinage et à ces mots, l’émir dit : « En l’absence de notre frère, nous avons le devoir de nous occuper de sa famille » et il sortit une énorme bourse remplie de pièces d’or qu’il leur offrit. Puis il se tourna vers la multitude de compagnons qui l’accompagnaient et leur dit : « que celui qui m’aime fasse comme moi » C’est ainsi que la maison de cette famille fut remplie de pièces d’or et d’argent.
Tout le monde sautait de joie … sauf la petite fille qui sanglotait … L’émir la vit pleurer et lui demanda pourquoi. Elle lui répondit : « Un homme nous a regardé … et nous sommes riches … que dire du Regard de Dieu ? » Regardons soubhan Allah comment Dieu le Très Haut s’occupe de celui qui place sa confiance en Lui, et regardons comment a réagi la petite fille, et comment elle a comparé la générosité d’un homme, et les immenses récompenses que Dieu le Très Haut nous promet, ici-bas et dans l'au-delà, pour notre obéissance et notre adoration.
Puissions-nous en tirer les bons enseignements…
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| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Lun 9 Mar - 21:34 | |
| Salmân AI-Fârisî - Citation :
« Salmân fait partie de notre famille. » [ Parole du Prophète Muhammad. Voir Sifât as-safawa d’Ibn al-Jawzî et Tarîkh al-Islâm de Dhahabî ]
La vie de ce compagnon fut une véritable et inlassable quête de la Vérité. C'est l'histoire d'une âme passionnée et assoiffée de Dieu, qu'elle chercha à travers plusieurs cultes et religions avant de Le trouver dans l'islam, la dernière et ultime Vérité. Dans un récit émouvant, Salmân nous raconte lui-même les péripéties de son cheminement spirituel qui le mena vers le Prophète de l'islam dont il devint un des plus fidèles compagnons : « J'étais un persan originaire d'Ispahân. Notre village s'appelait Jayyân. Mon père était un des notables du village etun des hommes les plus en vue par leurs richesses et leurs connaissances dans la religion de Zoroastre. Moi-même, j'étais un adepte de la religion des Mages adorateurs du feu et j’avais tellement de ferveur pour cette religion qu'il m’arrivait de rester des heures durant devant le feu sacré pour attiser ses flammes à chaque fois qu'il risquait de s'éteindre. Mon père possédait, à quelques kilomètres de notre village, une ferme qui lui procurait beaucoup de richesses. Il entretenait lui-même cette ferme et y allait plusieurs fois par mois. Un jour, ne pouvant y aller, il me chargea de cette tâche. Sur mon chemin, je vis une église chrétienne où on célébrait le culte chrétien. C'était la première fois que je voyais une église chrétienne car mon père m'empêchait de sortir de notre village. Ma curiosité était telle que j'entrai à l'intérieur de l’église pour écouter les chants des fidèles. Leurs prières m’attirèrent et je me suis dit que cette religion était meilleure que la mienne. Je restai donc avec eux jusqu’au soir, oubliant et mon père et la tâche dont il m’avait chargé. Je sentis que cette religion m’attirait et me fascinait. Je demandai à ses adeptes d’où elle venait. On me répondit de Damas. Une fois la nuit tombée, je revins chez moi où je trouvais mon père très inquiet à mon sujet. À sa question de savoir ce que j’avais fait, je répondis que j’avais fait la découverte d’une religion meilleure que la nôtre et que ceci m’avait amené à entrer dans l’église où les adeptes de cette religion faisaient leurs prières, et à rester avec eux jusqu’à oublier d’aller à la ferme. Ces paroles déplurent à mon père qui essaya de me convaincre de la supériorité de notre religion sur celle des chrétiens, mais en vain, car je persistais à croire que la religion chrétienne était meilleure que la nôtre. Alors en désespoir de cause, et craignant que je n’abandonne ma religion pour celle des chrétiens, il m’enchaîna dans une chambre pour que je ne puisse sortir. Or, je réussis à transmettre un message aux chrétiens leur disant que j’avais embrassé leur religion et que je voulais partir à Damas. Je les priai donc de m’informer du départ de la prochaine caravane pour Damas afin que je parte avec elle. Quelques jours après, on vint m’informer de me tenir prêt au départ : Je me débarrassai donc de mes chaînes et m’enfuis en cachette de la maison pour rejoindre la caravane en partance pour la Syrie. Là-bas, j’ai demandé aux chrétiens de m’indiquer où se trouvait le plus grand de leurs prêtres. Ils me répondirent que c’était l’évêque qui officiait à la grande église. J’allai le trouver et lui demandai la permission de rester dans son entourage et de le servir à condition qu’il m’apprenne les enseignements du christianisme. Il accepta et me permit de demeurer avec lui. Je me rendis compte, quelque temps après, combien cet évêque était mauvais. Il n’hésitait pas à accaparer les aumônes destinées aux pauvres et à les garder pour lui. À cause de son comportement, je me mis à le haïr et à le mépriser. Mais il ne tarda pas à mourir. Son successeur fut tout à fait différent. C’était un homme bon, pieux, charitable et détaché des plaisirs de ce monde. Je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé quelqu’un d’autre. Je restai avec lui jusqu’à ce qu’il fut sur le point de mourir. À sa mort, je lui demandai : "À qui me recommandes-tu mon père ?" - "Mon fils, je ne connais qu’une seule personne qui me ressemble et de qui tu peux apprendre. Cette personne se trouve à Mossoul, en Irak. Vas et trouve-la." Je me rendis chez la personne indiquée et lui exposai l’objet de ma visite. Elle accepta que je demeure chez elle et que j’apprenne sous sa conduite. Cet homme aussi était bon et pieux. Je demeurai chez lui un certain temps jusqu’à ce qu'il fut sur le point de mourir. Je lui demandai alors de me confier à quelqu’un d’autre pour parfaire mon éducation spirituelle. Il m’indiqua la demeure d’un moine à Nassibin. Je me rendis à cet endroit et trouvai l’homme que je cherchais. Après avoir écouté l'objet de ma visite, il accepta de me prendre à son service. Au cours de mon séjour chez ce vieux moine, j’eus l'occasion d’apprécier sa bonté et sa piété. Je restai avec lui jusqu’à ce qu’il mourut à son tour. Avant de quitter ce monde, il eut, cependant, l’amabilité de me confier à un autre moine établi à `Ammuriya, du côté de Byzance. À la mort du moine de Mossoul, j’allai à la recherche de son coreligionnaire de `Ammuriya. Je le trouvai et lui rapportai les recommandations du défunt moine de Mossoul. Il m’accueillit chaleureusement et m’accepta à son service. Je m'installai donc chez lui en emmenant avec moi les vaches et les brebis que j’avais acquises grâce à mon travail. Lorsqu’il fut sur le point de mourir, je lui demandai : "À qui me recommandes-tu ô mon père ?" - "Ô mon fils ! Je ne vois personne ayant les qualités que tu recherches mais je sais qu’un prophète va apparaître, prêchant la religion d'Ibrâhîm. Son avènement est imminent. Il sortira du pays des Arabes et émigrera vers une terre plantée de palmiers située entre deux zones couvertes de pierres volcaniques. Cet homme possède des signes particuliers par lesquels tu peux le reconnaître. Il refuse les aumônes mais accepte les cadeaux. Entre ses épaules, se trouve le sceau de la prophétie. Si tu le vois, tu le reconnaîtras aisément. Si tu trouves le moyen de rejoindre ce pays, n'hésite pas." Après la mort de ce moine, je demeurai à `Ammuriya jusqu’à l’arrivée de négociants arabes de la tribu des Kahb en Arabie. Je suis allé les voir en leur proposant de m’emmener en Arabie en échange des vaches et brebis que j’avais avec moi. Ils acceptèrent ma proposition et je partis avec eux. Or, en cours de route, ils trahirent leurs engagements et me vendirent à un juif de Wâdi Al-Qurâ. Je restai chez lui jusqu’à ce qu’un de ses cousins des Banû Qurayda vienne lui rendre visite et m’achète pour me prendre à son service. C’est ainsi que je parvins à Médine. L’homme qui m’avait acheté possédait une palmeraie à Yathrib. J’étais chargé de son entretien. Un jour, alors que j'étais sur le sommet d’un palmier, j’entendis mon maître, assis dans le jardin, discuter avec un de ses cousins. Ce dernier lui disait : "Maudits soient les Banû Qâhila - les Aws et les Khazraj - : ils se sont rassemblés à Quba autour d’un homme venu de la Mecque qui prétend être prophète..." En écoutant ces paroles, je me mis à trembler et faillis tomber sur mon maître assis sous le palmier. Je descendis précipitamment de l’arbre en demandant à l’homme de répéter ce qu’il venait de dire. Mon audace déplut à mon maître qui me donna un coup de poing en me disant : "Ceci ne te concerne pas, retourne à ton travail". Je remontai sur le palmier et repris mon travail. Le soir venu, je pris avec moi une quantité de dattes que j’avais pu économiser et je partis à la recherche du Messager de Dieu . Arrivé à Qubâ où celui-ci s’était établi, je le trouvai avec un groupe de ses compagnons . Je me suis adressé à lui en ces termes : "J’ai appris que tu étais un saint homme et que tes compagnons sont étrangers à cette ville et ont besoin d’aide. Voici de la nourriture que j'envisageais de donner en aumône, je crois que vous en avez besoin plus que d’autres.". Le Prophète avança le sac de dattes vers ses compagnons et leur dit : "Mangez." Quant à lui, il s’abstint de manger. Voyant cela, je me suis dit : "Voilà un premier signe. Après son déplacement de Qubâ à Médine, je revins voir le Messager de Dieu en apportant avec moi une autre quantité de dattes que j’avais économisées sur mes parts. Je lui dis : "J’ai remarqué que tu ne mangeais pas les aumônes. C’est pourquoi je t’ai apporté cette quantité de dattes comme cadeau." Il en mangea cette fois-ci et invita ses compagnons à en faire de même. Je fus réjoui par ce geste et me suis dit : "Par Dieu, il mange ce qui lui est offert comme cadeau. C’est le deuxième signe.". Quelque temps après, je revins le voir alors qu’il était à Al-Baqî` pour l’enterrement d’un de ses compagnons. Je le vis assis, drapé de deux manteaux, au milieu de ses compagnons. Je le saluai et il me rendit mon salut. Je me mis alors à regarder le haut de son dos, dans l’espoir de voir le sceau de la prophétie, ce qui attira son attention. Devinant ma pensée, il ôta l’un de ses manteaux, et je vis entre ses épaules le fameux sceau de la prophétie, tel que décrit par le vieux moine. Je l’entourai de mes bras et l’embrassai en pleurant. Il m’invita à m’asseoir et me demanda de lui relater les péripéties vécues avant ma venue à Médine. À la fin de mon récit, il me souhaita la bienvenue et m'accueillit parmi ses compagnons . À partir de ce jour, je devins un des familiers des cercles d’enseignement du Messager de Dieu . Je ne le quittai plus.Cependant, n’étant pas encore affranchi de l’esclavage, je ne pus assister aux batailles de Badr et de Uhud. Plus tard, l’Envoyé de Dieu et ses compagnons m’aidèrent à m’affranchir de mon maître en me donnant l'argent nécessaire pour cela. » Telle fut la quête passionnée de ce compagnon pour la vérité, une quête qui trouvera son aboutissement à Médine où Salmân venait de trouver son maître spirituel. II ne quittait plus l’entourage du Messager de Dieu, maintenant qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait depuis longtemps, depuis qu’il avait tout abandonné dans ce bas monde pour écouter les appels de la vérité et suivre la quête de son âme. À Médine, il sera le compagnon inséparable d’Abû Ad-Dardâ, un autre disciple du Prophète. Il habitera chez lui et partagera avec lui sa vie sobre et ascétique. Les deux hommes étaient célèbres pour leur détachement des plaisirs de ce monde et leur piété. Un jour, Salmân reprocha à Abû Ad-Dardâ son excès de mortification, celui-ci priait la nuit et jeûnait le jour. Il essaya de lui faire rompre son jeûne, mais en vain. Abû Ad-Dardâ s’en défendit en ces termes : « Voudrais-tu m’interdire de jeûner et d’adorer mon Seigneur ? » Salmân lui répondit par une parole du Prophète : « Tes yeux ont un droit sur toi de même que ton épouse. Jeûne et mange. Prie la nuit et dors. » Apprenant cela, le Messager de Dieu dira : « Salmân a fait preuve de plus de perspicacité. » Salmân Al-Fârisî était très aimé et estimé de l’Envoyé de Dieu qui le considérait comme un membre à part entière de sa propre famille. Un jour, en effet, alors que les Ansârs et les Muhâjirîn revendiquaient les uns et les autres l’appartenance de Salmân à leur communauté, le Messager de Dieu s’adressa à eux en ces termes : « Salmân fait partie de notre famille. »
Salmân Al-Fârisî était devenu un des compagnons les plus proches du Messager de Dieu. Son statut d’étranger et de pauvre l’avait amené à se rapprocher de plus en plus du Prophète qu’il quittait rarement. C’est ainsi qu’il faisait partie des gens de la Sufa (ahl as-suffa), ces pauvres parmi les musulmans qui habitaient une aile de la mosquée et passaient leur temps dans l’adoration du Seigneur. Le Messager de Dieu pourvoyait aux besoins de ces hommes parmi lesquels se trouvait notre illustre Salmân Al-Fârisî. Mais celui-ci n’était pas qu’un adorateur tourné vers la méditation, c’était aussi un homme d’action doué de surcroît d'une très grande intelligence en matière de stratégie militaire. Lors de la fameuse bataille des tranchées, il donnera un magistral aperçu de son génie et de sa tactique inconnue jusque-là chez les Arabes. Ce jour-là, plus de 20.000 infidèles issus des tribus de Quraysh et de Ghatafân, et dirigés par Abû Sufyân et `Uyayna Ibn Hisn, marchèrent sur Médine qu’ils voulurent prendre d’assaut avec la complicité des juifs des Banû Qurayda. Jamais les musulmans ne furent confrontés à un danger d’une si grande ampleur. Ils en furent tellement surpris qu’une grande frayeur s’empara d’eux et ils en arrivèrent à succomber au désespoir. Le Coran nous a dépeint cette scène en ces termes : { Quand ils vous vinrent d’en haut et d’en bas (de toutes parts), et que les regards étaient troublés et les cœurs remontaient aux gorges, et vous faisiez sur Dieu toutes sortes de suppositions. Les croyants furent alors éprouvés et secoués d’une dure secousse. } [ Sourate 33 - Versets 10-11 ] Cette expédition des « coalisés » comme l’appela le Coran, visait la neutralisation définitive du sanctuaire médinois avant que celui-ci ne se fortifie et ne propage l’islam dans la péninsule arabique. Pour arriver à ce but, les tribus arabes ameutèrent tous ceux qui étaient en mesure de combattre et qui avaient un compte à régler avec cette religion qui venait menacer leurs croyances et leurs intérêts. Les juifs des Banû Qurayda établis à Médine participèrent à ce complot en prenant sur eux la tâche perfide d’attaquer les musulmans de l’intérieur. Le Messager de Dieu rassembla alors ses compagnons et se concerta avec eux sur l’attitude à adopter en ces circonstances exceptionnelles. La décision fut prise à l’unanimité de résister aux coalisés et de soutenir leur siège. Mais comment ? Et avec quels moyens ? La question taraudait l’esprit du Messager de Dieu et de ses compagnons. Il est vrai que c’était la première fois que les musulmans se trouvaient confrontés à un siège. D’habitude, les batailles se déroulaient en plein air avec l’avantage qu’avaient les deux adversaires de se déployer et de se mouvoir comme bon leur semblait : Là, un seul adversaire pouvait se permettre ce luxe. Quant à l’autre, il n’avait d’autre choix que de se trouver acculé à se défendre. Alors que le Messager de Dieuréfléchissait aux moyens à entreprendre pour défendre la ville, un homme à la taille longue et aux cheveux touffus se présenta à lui et lui dit : « Ô Messager de Dieu ! La ville est bien protégée sauf certains endroits par où l’ennemi peut s’infiltrer et nous surprendre. Je crois qu’il serait plus prudent que nous creusions des tranchées en ces endroits afin d'empêcher les assaillants d’arriver jusqu’à nous. C’est ainsi qu’on faisait chez nous en Perse. » Le Messager de Dieu approuva cette idée très lumineuse et donna l’ordre de la mettre en oeuvre. Aussitôt, les musulmans se mirent à creuser avec un enthousiasme et une volonté extraordinaires. L’homme en question n’était autre que notre compagnon Salmân Al-Fârisî. L’idée qu’il proposa au Prophète était inconnue jusque là chez les Arabes. Elle allait surprendre les coalisés et les désarçonner en les obligeant à abandonner leur funeste projet. Les compagnons se mirent donc à creuser des tranchées afin de dissuader les ennemis d’attaquer leur ville. Le Messager de Dieului-même se mit à la tâche. Au cours des travaux, certains compagnons découvrirent une roche épaisse et dure qui les empêchait de creuser davantage. Ils tentèrent de la casser mais sans succès. Celle-ci semblait très solide. Salmân s’en alla voir le Prophètepour lui demander l’autorisation de contourner cet obstacle un peu plus loin. L’Envoyé de Dieu retourna avec son compagnon vers l’endroit indiqué et jeta un coup d’œil sur là roche. Il se fit apporter ensuite une pioche et demanda à ses compagnons de s’éloigner des éventuels éclats qui pouvaient s’en dégager. Il saisit alors la pioche de ses deux mains bénies, prononça le nom de Dieu et donna un grand coup sur la roche qui se fissura et dégagea des étincelles, ainsi qu’une vive lumière qui se propagea à l’horizon. Salmân témoignera qu’il a vu cette lumière éclairer les extrémités de Médine et le Messager de Dieu de s’écrier : « Dieu est grand ! On m’a donné Les clefs de la Perse. Je viens de voir les palais de Hirâ et les villes de Chosroês éclairés et ma communauté conquérante. » Il donna un autre coup de pioche et la roche se fissura davantage. Une autre lumière s’en dégagea et se propagea à l'horizon. Le Messager de Dieu s’écria de nouveau : « Dieu est grand ! On m’a donné les clefs de l’empire byzantin. Je viens de voir les palais muges éclairés et ma communauté conquérante. » Au troisième coup, la roche s’effrita et une lumière très vive s’en dégagea, suscitant les cris de louange et de bénédictions des musulmans. Le Prophèteles informa qu’il venait de voir les palais de Damas, de Sanaa et de l'Abyssinie éclairés et sa communauté conquérante. Les musulmans, ajoutera Salmân , crièrent avec une grande ferveur : « Voilà ce que nous a promis Dieu ainsi que Son Messager. Dieu et Son Messager tiennent parole. » Notre compagnon Salmân vivra longtemps. Il verra l’islam conquérir l’empire perse, les possessions byzantines en Égypte et en Syrie et porter l’étendard du tawhîd (l’unicité divine) dans toutes les contrées du monde. Mieux encore, il sera lui-même le gouverneur d’Al-Madyan, une ville de l’empire perse. Mais n’anticipons pas les choses et restons encore à Médine où les musulmans venaient de terminer de creuser les tranchées. En arrivant devant la ville qu’ils voulaient prendre d’assaut, les coalisés restèrent figés en voyant ce moyen de défense inconnujusque-là parmi les Arabes. Ils avaient beau essayé de trouver une faille dans le système de défense de la ville, mais en vain, d’autant plus que les juifs des Banû Qurayda, sur lesquels ils comptaient pour les aider de l’intérieur, avaient fini par se désister. Alors, en désespoir de cause, après un mois de siège, et une nuit de violente tempête qui souleva leurs tentes et dispersa leurs hommes et leurs montures, Abû Sufyân et `Uyayna Ibn Hisn, les deux chefs de l’expédition, décidèrent de lever le siège et de retourner à la Mecque, le profil bas et l’arrogance écorchée. Après la mort de l’Envoyé de Dieu , Salmân fut l’objet du respect et de la considération de tous les califes. Sous le califat de `Umar, on lui confia le poste de gouverneur d’Al-Madyan dans la province de Perse qu’il connaissait si bien, puisqu’il en était originaire. Mais cette fonction officielle n’était pas pour plaire à Salmân à qui le Messager de Dieu avait appris à mépriser ce bas monde et à ne pas se laisser tenter par ses ornements. Il refusa donc le poste. Mais `Umar avait aussi ses raisons. Il ne voulait confier le poste de gouverneur qu’à ceux en qui il avait confiance, c'est-à-dire ceux qui étaient dignes. Il insista donc pour que Salmân accepte ce poste. Hishâm Ibn Hassan rapporte que le salaire de Salmân était de cinq mille dirhams, mais celui-ci n’en prenait rien et préférait manger les fruits de son labeur. Mieux encore, il ajouta qu’on le voyait s’adresser à 30.000 personnes, assis sur la moitié d’un drap et portant l’autre comme habit. » Notre compagnon parlait de lui-même en disant : « J’achète pour un dirham des joncs, je les tresse, en fais des paniers puis les vends à trois dirhams. Je garde un seul dirham des ventes pour en acheter d’autres joncs, j’en donne un en aumône et je dépense le troisième pour subvenir aux besoins de ma famille. J’aurais toujours agi ainsi, si `Umar ne me l’avait pas interdit. » Ainsi était Salmân et ainsi l’avait formé l’école du Prophète .
Un jour, alors qu’il était toujours gouverneur, il rencontra un voyageur venant de Damas qui portait des sacs contenant des figues et des dattes. Voyant l’aspect très modeste de Salmân, l’homme crut avoir affaire à un portefaix ou à un pauvre soucieux de gagner quelques pièces en portant des charges. II appela donc Salmân et lui dit : « Porte-moi ceci.» Salmân s’exécuta sans rien dire. En cours de route, ils rencontrèrent des gens que Salmân connaissait. Il les salua et ceux-ci lui rendirent son salut en ces termes : « Que la paix soit sur toi ô émir. »Le voyageur crut à une plaisanterie, à une méprise ou à toute autre chose, sauf à ce que son porteur soit émir. Mais au fur et à mesure que les gens saluaient Salmân en l’appelant émir, il sentit une certaine gène l’envahir et il devint tout confus. Il comprit alors qu’il avait affaire au gouverneur d’Al-Madyan en personne. Ne sachant comment s'excuser, il pria Salmân de le laisser reprendre sa charge mais celui-ci refusa et insista pour la porter à destination. La piété et l’ascétisme de cet homme étaient tels qu’il était difficile de le dissocier du plus modeste de ses administrés.
C’était un sage parmi les sages, car seuls ceux qui possèdent la sagesse peuvent résister à l’arrogance et à la condescendance qu’induit l’ivresse du pouvoir. `Umar qui avait une bonne connaissance de la nature humaine ne s’y trompa pas en lui confiant la responsabilité de la province d’Al-Madyan. Sous son gouvernement, cette ville nouvellement conquise prospéra et l’islam s’y propagea à une vitesse extraordinaire. Sa sagesse, sa justice et sa piété y étaient pour beaucoup dans la propagation de l’islam en Perse. Et les jours passèrent, notre pieux compagnon, devenu un vénérable vieillard aux cheveux et à la barbe blanchis par le temps, s’apprêtait à rejoindre le bien-aimé Muhammad et ses compagnons dont l’absence lui pesait. Et pourtant, le voilà qu’il pleurait sur son lit de mort. À Sa`d qui lui demandait les raisons de son chagrin, alors que le Messager de Dieuest mort satisfait à son égard, il répondit : « Par Dieu, je ne pleure pas parce que je crains la mort ou parce que j’aime la vie. Mais je me suis souvenu de ce que le Messager nous a dit : "Que chacun de vous prenne de la vie ce que prend un voyageur comme provisions." Or, me voilà entouré de toutes ces richesses. » Sa`d dira : « Je regardai autour de moi et je ne vis qu’une grande écuelle et un récipient pour les ablutions. » Le jour de sa mort, il appela son épouse et lui dit : « Apporte-moi le dépôt que je t’ai confié. » Il s’agissait d’un sac contenant du musc qu’il gardait précieusement depuis de nombreuses années avec l’intention d’en être lavé le jour de sa mort. Elle le lui apporta ainsi qu’un verre d’eau selon ses dernières volontés. Il prit le musc le versa dans le verre d’eau et le mélangea avec son doigt. Ensuite, il tendit le verre à son épouse en lui disant : « Répands le musc autour de moi car je vais recevoir des créatures de Dieu qui ne mangent pas de nourriture mais aiment le parfum. » À la fin, il la pria de fermer la porte et de le laisser seul. À son retour, il était déjà mort. La quête passionnée de cette âme venait de trouver son aboutissement final après un long parcours fait de privations et de sacrifices en ce bas monde. { Ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée. Entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans mon paradis. } [ Sourate 90 - Versets 27 à 30 ] |
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Lun 9 Mar - 21:34 | |
| les gardiens des clés de la Kaaba - Citation :
- Au temps du prophète (paix et bénédictions sur lui), toutes les formalités pour pratiquer le rite du Hajj étaient sous l’organisation des différentes tribus des Quraichs. Tous ces groupes vont perdre un à un la responsabilité des rites du Hajj avec l’islamisation de l’Arabie, excepté un ! En effet, pendant la conquête de La Mecque, en l’an 8 de l’Hégire, le prophète (paix et bénédictions sur lui), qui avait les clés de la Kaaba, au lieu de les garder, les donna à Othman ibn Talha, du clan des Banu Abdi Dar. Et depuis cette époque, ce ne sont que les descendants de Othman ibn Talha qui sont les gardiens de la Kaaba jusqu’à la fin des temps, d’après le prophète (paix et bénédictions sur lui).
Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) appela ‘Othman ibn Talha et lui donna la clé en disant: “Prenez-la, fils d’Abi Talha, Allah vous la confie. Injuste est celui qui essayera de vous la prendre. » Que ce soit les califes, les rois, les sultans et tout homme très puissant, ils ont tous du s’incliner devant la parole du prophète (paix et bénédictions sur lui) et demander lapermissionà cette petite famille mecquoise pour pouvoir entrer dans la Kaaba.
https://www.youtube.com/watch?v=eryPWaZPPG4 | |
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Lun 9 Mar - 22:48 | |
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Mar 10 Mar - 19:01 | |
| les voisins du Prophéte - Citation :
https://www.youtube.com/watch?v=Fx0Zq6bNnlI | |
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Mar 10 Mar - 19:07 | |
| La véritable vie n’est-elle pas la vie du cœur sain ?Avaler du mucus invalide-t-il le jeûne ? par Sheikh Al Albani https://www.youtube.com/watch?v=eUYKg5ZQESY ................................................. Comment répondre au salâm des non musulmans ? par Sheikh ibn Uthaymin https://www.youtube.com/watch?v=ejQDKG9utnw................................................................Ibliss (Satan) : Jinn ou Ange ? par Sheikh Al Albani https://www.youtube.com/watch?v=e-za9OsVbpk....................................................... | |
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Lun 6 Avr - 17:50 | |
| (1) Habil et Qabil, le premier crime sur Terre (Caïn et Abel) - Citation :
- Allâh le Tout Puissant a dit :
(« Et raconte-leur en toute vérité l’histoire des deux fils d’Adam. Les deux offrirent des sacrifices ; celui de l’un fut accepté et celui de l’autre ne le fut pas. Celui-ci dit : « Je te tuerai sûrement ». « Allâh n’accepte, dit l’autre, que de la part des pieux ».Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n’étendrai pas vers toi ma main pour te tuer : car je crains Allâh, le Seigneur de l’Univers. Je veux que tu partes avec le péché de m’avoir tué et avec ton propre péché : alors tu seras du nombre des gens du Feu. Telle est la récompense des injustes. Son âme l’incita à tuer son frère. Il le tua donc et devint ainsi du nombre des perdants. Puis Allâh envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère. Il dit : « Malheur à moi ! Suis-je incapable d’être comme ce corbeau, à même d’ensevelir le cadavre de mon frère ? » Il devint alors du nombre de ceux que ronge le remords. ») Al-Maydah 27-31
Rapporté par As-Sadiy, sous l’autorité d’Abou Malik et d’Abou Salih, sous l’autorité d’Ibn ‘Abbas et d’Ibn Mas’ud et bien d’autres Compagnons : Adam (que la paix soit sur lui) avait pour habitude de marier le garçon d’une de ses naissances avec la fille d’un autre accouchement. Ainsi, Abel était sensé épouser la sœur de Caïn qui était la meilleure et la plus belle des femmes. Cependant, Caïn avait toujours voulu la garder pour elle. Adam (psl) lui ordonna d’autoriser son frère Abel à l’épouser mais Caïn refusa. Adam (psl) déclara que les deux frères devaient offrir un sacrifice à Allâh le Tout-Puissant. Dans l’intervalle, Adam devait se préparer pour accomplir son pèlerinage mais avant de partir il confia ses enfants aux Cieux, à la Terre et aux Montagnes mais tous les trois refusèrent cette lourde responsabilité. Caïn accepta cette tâche et, quand leur père fut parti, ils (Caïn et Abel) offrirent leur sacrifice à Dieu. Abel offrit une chèvre bien grasse alors que Caïn n’apporta qu’un fagot de mauvaises herbes. Un feu descendit du ciel et consuma le sacrifice offert par Abel alors que celui de Caïn resta intact. Ce dernier devint livide de rage et dit à son frère : Je te tuerai pour que tu ne puisses pas épouser ma sœur. Abel lui répondit : « Allâh n’accepte que de la part des pieux. »
Abdullah Ibn’Amr a dit : Par Allâh ! La victime (Abel) est plus forte que le meurtrier, car elle a refusé de lever la main sur son frère en raison de crainte de Dieu. Abou Jafar al-Baquir a mentionné que Adam (psl) était présent quand ils ont offert leur sacrifice. Après que le sacrifice d’Abel fut accepté, Caïn dit à son père : « Il n’a été accepté que parce que tu as invoqué Dieu en sa faveur. » Et il décida secrètement de mettre en œuvre ses mauvaises intentions. Un jour, Abel était en retard et Adam envoya Caïn s’enquérir de ses nouvelles. Les deux frères finirent par se rencontrer et Caïn dit : « Ton sacrifice a été accepté mais pas le mien. » Abel lui répondit : « Allâh n’accepte que de la part des pieux. » Caïn devint furieux, frappa son frère avec un bâton en fer et il tomba mort sur place. » Il a été dit que Caïn tua son frère en lui fracassant le crâne avec un rocher pendant son sommeil. De même, il a aussi été dit qu’il l’a étranglé violemment et qu’il l’avait frappé jusqu’à sa mort. Quoiqu’il en soit, les dires d’Abel quand Caïn avait menacé de le tuer ont été les suivants : « Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n’étendrai pas vers toi ma main pour te tuer : car je crains Allâh, » (Al-Maydah, 28) et ils indiquent son sens moral et éthique, sa crainte d’Allâh ainsi que sa parfaite piété, craignant de blesser son frère qui en échange le détestait profondément. Allâh le Très-Haut a dit : « Je veux que tu partes avec le péché de m’avoir tué et avec ton propre péché : alors tu seras du nombre des gens du Feu. Telle est la récompense des injustes. » (Al-Maydah, 29) Ceci veut dire en somme : ‘je n’ai pas l’intention de me battre contre toi, même si je suis de loin plus fort et plus intelligent. Tu porteras le fardeau de ma mort en plus de tes autres péchés.’ L’Imam Ahmed, Abou Dawud et at-Tirmidhî ont rapporté sous l’autorité de Sa’d Ibn Abou Waqqas, le témoignage sur les difficultés d’Uthman Ibn Affan : Je témoigne que le Messager d’Allâh (pbsl) a dit : « Il y aura bientôt une période de tumulte, d’agitation dans laquelle celui qui est assis est meilleur que celui qui reste debout. Celui qui reste debout est meilleur que celui qui marche et celui qui marche est meilleur que celui qui court. » Quelqu’un dit alors : Oh messager d’Allah ! Que penserai-tu de quelqu’un qui entrerait chez moi pour me tuer ? Le Messager d’Allâh (pbsl) répondit :’Sois comme le fils d’Adam (Abel).’Il a été rapporté aussi par Ibn Mardwiyah sous l’autorité de Houdayfah dans ces mots : « Sois comme le meilleur des deux fils d’Adam. » L’Imam Ahmed a transmis d’après Mu’awiyah et Waki ces paroles : Nous avons appris par Al-A’mash sous l’autorité d’Abdullah Ibn Murrah, d’après Masruq, d’après Abdullah Ibn Mas’ud, que le Prophète (pbsl) a dit : « Quiconque est tué ou assassiné injustement, verra une partie de la responsabilité de ce crime reportée sur le premier des fils d’Adam à avoir commis un meurtre. »(Musnad d’Ahmed).
Il existe cependant une grotte appelée la «grotte ensanglantée », elle est située dans la partie nord de la Syrie. Il est dit qu’elle aurait abrité la première scène de crime sur Terre. Les gens qui peuplent cette région ont appris ceci des Gens du Livre (Juifs et Chrétiens), mais seul Allâh est le véritable détenteur de la vérité. Al Hafiz Ibn’Azakir mentionne dans la biographie d’Ahmed Ibn Kathir que celui-ci avait vu dans son rêve le Messager d’Allâh (pbsl), Abou Bakr, Omar et Abel. Ahmed a donc appris par Abel- qui avait certifié de la vérité de son témoignage- que c’était son sang qui avait bien été versé dans cette grotte. Il lui a aussi expliqué comment il avait demandé à Allâh le Miséricordieux, de permettre les invocations faites dans cet endroit. Allâh accepta donc ses invocations et le Messager de Dieu (pbsl) a dit à ce sujet :’Moi (le Messager de Dieu), Abou Bakr et Omar, nous avions pour habitude de visiter cet endroit chaque jeudi.’ Allâh, le Très-Haut a dit « Puis Allâh envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère. Il dit : « Malheur à moi ! Suis-je incapable d’être comme ce corbeau, à même d’ensevelir le cadavre de mon frère ? » Il devint alors du nombre de ceux que ronge le remords. ») Al-Maydah : 31
Certains savants expliquent ce verset ainsi : « Après le meurtre de son frère, Caïn porta le corps de son frère sur son dos pendant une année complète(ne sachant pas quoi faire avec le corps !) » Une autre explication de ce verset est la suivante : « Il le porta sur son dos pendant cent ans, jusqu’à ce que Allâh le Miséricordieux envoie deux corbeaux qui se battirent l’un contre l’autre. Un d’eux fut tué, et le meurtrier gratta le sol pour enterrer le corps du corbeau tué. Voyant ceci, Caïn s’écria : Suis-je incapable d’être comme ce corbeau, à même d’ensevelir le cadavre de mon frère ? Il enterra donc le corps de son frère mort et le couvrit de terre. Les historiens expliquent que Adam est devenu très malade du cœur en raison de son chagrin pour son fils décédé, Abel. Moujahid a dit : Caïn ne tarda pas à recevoir son châtiment. Le même jour où il tua son frère, son pied se trouva lié à son fémur et son visage fut obligé de suivre impérativement le disque solaire. Il s’agissait là de sa punition pour ce qu’il avait fait à son frère.
L’Imam Abou Jafar mentionne dans son Tarikh comment Eve a donné naissance à quarante enfants à travers vingt grossesses. Ibn Ishaq rapporte le même chiffre mais il a su rapporter avec exactitude leurs prénoms. Il faut dire cependant qu’il n’existe rien de sûr à propos de ces noms, et Allâh est plus savant. Certains affirment qu’il y eu cent vingt accouchements avec à chaque fois une fille et un garçon. Les premiers jumeaux furent Caïn et sa sœur Qalimah, et les derniers ‘Abdul Mughith et sa sœur Ummul Mughith. C’est ainsi que les humains ont grandit en nombre et se sont éparpillés sur la terre. Allâh a dit : (« O hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur le terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allâh au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allâh vous observe parfaitement. ») An-Nisa : 1 Les historiens affirment que, quand Adam est décédé sa descendance atteignait quatre cent mille individus. Mais Allâh est plus savant ! Allâh le Très Haut a dit : (« C’est Lui qui vous a créés d’un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu’il trouve de la tranquillité auprès d’elle ; et lorsque celui-ci eut cohabité avec elle, elle conçut une légère grossesse, avec quoi elle se déplaçait (facilement). Puis lorsqu’elle se trouva alourdie, tous deux invoquèrent le Seigneur : « Si Tu nous donnes un (enfant) sain, nous serons certainement du nombre des reconnaissants. Puis lorsqu’Il leur eût donné un (enfant) sain, tous deux assignèrent à Allâh des associés en ce qu’Il leur avait donné. Mais Allâh est bien au-dessus des associés qu’on Lui assigne. ») Al-A’raf 189-190 Il a aussi dit : (« Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. ») Al-Mouminün : 12-13.
Adam (pbsl) est en effet le père de l’humanité. Il a été créé par la Main d’Allâh qui lui a insufflé la vie et Il a ordonné aux Anges de se prosterner devant lui. Il lui a appris le nom de chaque chose et l’a installé dans son vaste Paradis. Ibn Hibban rapporte dans son Sahîh, sous l’autorité de Abou Dharr le Hadith suivant : « ‘J’ai dit, O Messager d’Allâh ! Combien étaient-ils les Prophètes d’Allâh ? Il (pbsl) a dit : 124 000. Je lui demandai alors : Et parmi eux, combien étaient-ils les Messagers ? Il me répondit : 313, c’est en effet un grand nombre ! Je demandais alors lequel avait été le premier d’entre eux et Il (pbsl) déclara : Adam ! Je demandais donc au Prophète (pbsl) : A-t-il été envoyé avec un message. ? A ce quoi il déclara : Oui, Allâh le Très Haut l’a créé de Sa Main, et a par la suite insufflé son âme et l’a façonné parfaitement.’ » Dans un des hadiths sur le Voyage Nocturne, rapporté dans les Sahîhs Muslim et Al-Bukhary, le Prophète (pbsl) a dit : « Quand la porte s’ouvrit, nous entrâmes dans le ciel le plus proche et là nous avons vu un homme assis, avec des personnes à sa droite et à sa gauche. Il riait quand il regardait vers sa droite alors que quand il se tournait vers gauche il pleurait. Il nous a dit :’Soyez les bienvenus ! O noble Prophète et nobles enfants !’ Je demandais à Gibril : ‘Qui est-il ?’ Il me répondit :’Il s’agit d’Adam, et les gens assis à sa droite et à sa gauche sont sa descendance. Ceux à sa droite sont destinés au Paradis, alors que ceux à sa gauche peupleront l’Enfer. Voilà pourquoi quand il se tourne vers sa droite il rit et quand il regarde vers sa gauche, il pleure. » (Al-Bukhary /Muslim) Il a été rapporté, sous l’autorité d’Abdullah Ibn ‘Umar et d’Abdullah Ibn’Amr que :’Quand Allâh le Très Haut a crée le Paradis, les Anges ont dit : « O notre Seigneur ! Peux-tu nous créer un monde comme celui que Tu as créé pour l’humanité, un monde dans lequel ils mangent et ils boivent. » Allâh le Très Haut répondit : «Par Ma Gloire et Ma Puissance ! Je ne mettrai pas sur le même plan des êtres pieux que j’ai façonnés avec Ma Main, et ceux à qui J’ai dit : Soyez ! Et ils ont ainsi pris vie. » Il a été rapporté dans les deux Sahîhs- Bukhâry et Muslim- que Abou Hourairah rapporte que le Messager d’Allâh (pbsl) a dit : « Allâh, le Glorieux et l’Exalté a créé Adam à Sa propre Image, avec Sa même longueur et pendant qu’Il le façonnait Il lui demanda de saluer un certain groupe. Il s’agissait d’un groupe d’Anges que se tenaient assis et Adam écouta ce qu’ils avaient à dire. Il leur dit à son tour : « Que la paix soit sur vous ! » Ils répondirent : « Que la paix et la Miséricorde Divine soient sur toi ! Il est clair donc que celui qui accèdera au Paradis aura la longueur d’Adam alors que sa descendance n’a pas arrêté de rapetisser jusqu’à nos jours. » (Al-Bukhary et Muslim) | |
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Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Mer 8 Avr - 13:54 | |
| L’équité de l’Islam fût la cause de la conversion d’un Juif a l’IslamL’équité de l’Islam fût la cause de la conversion d’un Juif a l’Islam par Sheikh Al Fawzanhttps://www.youtube.com/watch?v=FmVCM3ZTUbs...............................................................................La femme est un individu responsable au même titre que l’homme.......................................................... Le bon musulman selon les occidentaux !..................................................... | |
| | | justice
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Ven 10 Avr - 19:13 | |
| L’équité de l’Islam fût la cause de la conversion d’un Juif a l’Islamhttps://www.youtube.com/watch?v=FmVCM3ZTUbs ............................................................................ Guidée,lumière et bouclierhttps://www.youtube.com/watch?v=DdTCN6MZzXc .................................................................................. La science des hommes............................................... Le besoin de l’adorateur dans l’Unicité d’AllâhSHeikh al-Islam Ibn Taymiyyah (rahimahullâh)
Sache que le besoin qu’à l’adorateur de son Seigneur implique qu’il l’adore et ne Lui donne aucun associé. Il n’y a pas de pareil auquel on peut Le comparer. Cependant, ce besoin s’apparente, sous certains aspects, au besoin qu’a le corps de nourriture et de la boisson même s’il y a entre les deux états de nombreuses différences. L’adorateur n’est, en réalité, que par son cœur et son âme et celle-ci n’a de valeur que par son Seigneur, Allâh – ‘Azza wa Djal, en dehors de Qui il n’y a pas de divinité. Elle ne trouve l’apaisement dans ce bas-monde que par le rappel d’Allâh – ‘Azza wa Djal. Et même si l’adorateur trouve du plaisir et de la joie en autre qu’Allâh – ‘Azza wa Djal, cela ne dure pas. Au contraire, cela change d’un genre à un autre, et d’une personne à une autre. Quant à son Seigneur, l’adorateur en a un besoin permanent, en toute situation et où qu’il soit, Allâh – ‘Azza wa Djal – est avec lui. [1] Le besoin nécessaire de la Révélation pour l’adorateur est beaucoup plus important que le traitement pour le malade. Ce qui pourrait apparaître de plus grave en cas d’absence de médecin est la mort des corps. Par ailleurs, si l’adorateur n’acquiert pas la lumière et la vie de la Révélation, son cœur connaîtra une mort qui ne laissera plus aucun espoir de vie ou une fatalité qui ne sera jamais plus accompagnée d’aucun bonheur. Il n’y a donc de bonheur que dans le suivi de l’Envoyé, car Allâh n’a réservé la réussite qu’à ses croyants et à ceux qui le secourent. [2] Le début de la religion et sa fin, sa forme extérieure et intérieure, est l’Unicité d’Allâh [Tawhîd]. C’est consacrer la religion pure tout entière à Allâh, c’est donner réalité au fait de dire qu’il n’y a point de divinité si ce n’est Allâh. Même si les Musulmans ont en commun de reconnaître ces choses, ils se distinguent les uns des autres pour ce qui est de leur donner réalité, d’une manière que nous ne sommes pas en mesure de fixer avec précision. Ainsi beaucoup d’entre eux ont-ils pour opinion que la proclamation de l’Unicité [Tawhîd] qui leur est imposée consiste à déclarer et à tenir pour vrai [Tasdîq] qu’Allâh est le Créateur de toute chose et en est le Seigneur. Ils ne distinguent pas entre proclamer l’Unicité de la Seigneurie [Tawhîd al-Rouboûbiyyah] – chose que les associateurs d’entre les Arabes disaient – et l’Unicité de la Divinité [Tawhîd al-Ilâhiyyah], vers laquelle le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) les a invités. Et ils n’allient pas la proclamation verbale de l’Unicité et sa proclamation dans la pratique. [3] L’adorateur reconnaît qu’Allâh est son Seigneur, son Créateur, et qu’il est pauvre de Lui, qu’il a besoin de Lui, il connaît la servitude rattachée à la Seigneurie d’Allâh. Cet adorateur interroge son Seigneur, Le supplie et s’en remet à Lui. Peut-être obéit-il à Son ordre et peut-être y désobéit-il. Peut-être avec cela, L’adore t-il et peut-être adore-t-il Satan et les idoles. L’exemple de cette servitude ne fait pas de différence entre les gens du Paradis et du Feu, et, par elle, l’homme ne devient pas croyant. [4]
Notes[1] Madjmou’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 1/24 [2] Madjmou’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 19/97 [3] Madjmou’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 10/264 [4] Madjmou’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 10/106.................................................Quand la victoire revient aux infidèle ... | |
| | | justice
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Jeu 16 Avr - 17:29 | |
| Les moyens de l'affermissement sur la religionhttps://www.youtube.com/watch?v=X0TA3MQ_VH8 .................................................................. L'homme se réveille pour les choses mondaines mais ne se réveille pas pour le droit d'Allah...................................................................... Passer son temps à faire des mise en Garde https://www.youtube.com/watch?v=g7VnI-nIUfA...................................................................................... Sortir ton frère du Minhaj ? par Shaykh Sâlih Al Fawzân (حفظه الله) https://www.youtube.com/watch?v=WvbRZhJnIlM.............................................................................FAUSSE RUMEUR Sur Le Grand Mufti d'Arabie Saoudite Source : https://twitter.com/KounSalafiyan Le prophète (salallahu 'alayhi wa salam) a dit : " Quiconque accuse un croyant d'une chose qui n'est pas vraie, alors Allah le fera demeurer dans la coulée de pus des habitants de l'enfer, et il ne quittera pas cet état jusqu'à ce qu'il se rétracte de ce qu'il a dit".Sahih: Rapporté par Ahmad (5385) et d'autres , d'après Ibn 'Umar (radiallahu 'anhu). Il a été authentifié par Shaykh Muhammad Nasirud-Din Al-Albani dans As-Sahiha (438 ............................................................................. Quand la victoire revient aux infidèle ...
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| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Lun 27 Avr - 20:37 | |
| Abou Dhar (Radhiya Allahou Anhou) - Citation :
- ** Abou Dhar (Radhiya Allahou Anhou)
Le Prophète ( ) a dit : « La terre n’a jamais porté, ni le ciel abrité un homme aussi sincère qu’Abou Dhar. » (Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussannaf) Abou Dhar de son vrai nom Joundoub Ibn Jounadah appartenait à la tribu arabe de Ghifar. Une tribu qui habitait dans les environ de La Mecque et dont les membres avaient la mauvaise réputation d’être des bandits de grand chemin qui détroussaient toutes les caravanes de passage. Suite à sa conversion à l’Islam, le Prophète ( ) n’a pu s’empêcher de dire : « Gloire à Allah Qui guide qui Il veut.»
Dans la période antéislamique (Jahiliya), Abou Dhar avait sa propre vision de la vérité, il se rebellait contre l’idolâtrie et croyait en un Seul Dieu. Dès qu’il apprit qu’un homme de la Mecque appelait à l’adoration d’un Dieu Unique, il se précipita pour le rencontrer, se rendit auprès de lui et déclara aussitôt sa conversion à l’Islam. Il fut ainsi l’un des 6 premiers à croire au Message du Prophète ( ). Abou Dhar était né pour se rebeller contre le mal où il se trouve, il avait une nature active et exubérante ce qui lui valut dès les premiers temps de sa conversion d’être frappé par les Quraychites. Lorsqu’il vit deux femmes se prosterner devant une idole, il ne put se retenir, se précipita vers elles et commença à les blâmer et à blasphémer ouvertement leur idole, des hommes de Quraich présents à la scène coururent vers lui et le frappèrent à le laisser inconscient. Il ne dut son salut qu’à l’intervention d’Al-Abbas qui rappela à ces derniers que si la tribu de Ghifar apprenait ce qu’ils ont fait à l’un de ses, elle se mettrait à guetter leurs caravanes provoquant ainsi le déclin du commerce que toute la tribu de Quraych pratiquait.
Ayant saisi sa franchise et son incapacité à se maitriser devant de telles situations, le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) lui ordonna de se rendre parmi les siens, de leurs parler de l’Islam et d’attendre de ses nouvelles pour le rejoindre. Quelques années passèrent, l’Hégire avait eu lieu. Un jour, à Médine, les hommes virent des nuages de poussière soulevés par des files de gens à pieds et à cheval qui s’empressait de rentrer à Médine, c’était Abou Dhar amenant avec lui deux tribus, la sienne et celle des Aslam, tous musulmans. Le désert n’a jamais porté, ni les prairies n’ont ombragé un homme plus sincère qu’Abou Dhar. Sa sincérité n’était pas une vertu muette car la sincérité muette n’est pas une sincérité pour lui. Pour Abou Dhar, la sincérité doit être proclamé tout haut, le vrai doit être scandé et le mal bravé. Le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) lui dit un jour "Que feras tu si tu vois les gouverneurs s’approprier des tributs ". Il répondit : "Je les frapperais de mon sabre ! " Le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) répliqua : " Je te déconseille d’agir de la sorte et je t’enjoins de faire preuve de patience jusqu’à ce que tu me rencontres".
Durant le Califat d’Omar, les richesses étaient partagées équitablement, Omar imposant une vie ascétique, une sobriété et une justice. Mais le Calife devait un jour mourir et l’argent qu’Allah a rendu serviteur à l’Homme était sur le point de devenir maître absolu. Abou Dhar sentait le danger et ne sortait point son épée, un seul mot de sa bouche était plus efficace, il affrontait avec sincérité les gouverneurs et les riches en leur disant " Prenez le nécessaire, ne soyez pas avides, Allah n’a t-il pas dit: " A ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et ne les dépensent pas dans le sentier d'Allah, annonce un châtiment douloureux, le jour où (ces trésors) seront portés à l'incandescence dans le feu de l'Enfer et qu'ils en seront cautérisés, front, flancs et dos : voici ce que vous avez thésaurisé pour vous-mêmes. Goûtez de ce que vous thésaurisiez. " Il faisait de ce verset son slogan. Il commença par le fief de Mouawiya ibn Abou Sofiane à Damas, fief le plus riche du monde musulman. Abou Dhar voyait les pauvres et cette richesse débordante. Il attrapa Mouawiya un jour et lui dit : "Le Gouverneur doit avoir faim avant son peuple et doit être le dernier à se rassasier. " Avec l’arrivée d’Abou Dhar, Damas devint en ébullition, cela arriva aux oreilles du Calife Othman ibn Affan ( ) qui le rappela à ses côtés avec gentillesse. Après avoir obtenu la permission du Calife, Abou Dhar partit pour vivre au fin fond du désert dans un endroit appelé Rabdha. Son dégoût pour les riches et les richesses de se bas monde l’amena à s’isoler dans cette région lointaine du désert. Un jour, il dit : "Mon bien aimé, le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) m’a recommandé sept choses :
Aimer les pauvres et fréquenter leurs cercles. Regarder celui qui est plus bas que moi et non celui qui est supérieur. Ne rien demander à autrui. Maintenir les liens de parentés. Dire la vérité même si elle est amère. Ne pas craindre pour la cause d’Allah ni les blâme ni les critiques des détracteurs. Dire fréquemment : « Il n’y a de puissance et de force qu’en Allah » Abou Dhar mourut à Rabdha. Abdallah ibn Mas’oud présent à son enterrement relata l’évènement de Tabouk (An 9 de l’Hégire) et dit : " 20 ans après Tabouk, la prophétie du Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) s’est révélée. J’atteste que je l’ai entendu dire à Abou Dhar, venu seul le rejoindre à Tabouk: "Tu es celui qui marche seul, qui mourra seul et qui sera ressuscité seul ". Que la Miséricorde d’Allah soit sur toi ô Abou Dhar.
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Soumayya, fille de Khoubat: 1ère martyre de l'Islam - Citation :
- Soumayya, fille de Khoubat.
(Que Dieu soit satisfait d'elle)
Première martyr de l'Islam.
Dieu, qu'Il soit exalté dit : "Oui, ceux qui tentent les croyants et les croyantes puis ne se repentent pas seront soumis au châtiment de la Géhenne, et à eux le châtiment de l'Enfer (Hariq)". (S.85/V.10)
Soumayya, fille de Khoubat, mère de Amar fils de Yasser (que Dieu les agrée). C'était aussi la mère de Abi Houdeïfa fils d'El Moughira. Mouhammed fut envoyé à La Mecque, alors que la Kâaba regorgeait d'idoles pour exhorter à adorer un Dieu unique. Ne répondirent à son appel que : Abou Bakr, Bilal fils de Rabah, Khabab fils de Harith, Sahaïb el Roumi, Amar, Soumia et Mouqdad, ainsi que les membres de sa famille. C'était le premier groupe de croyants allant à l'encontre de leur communauté respective, reniant par là même les idoles et la croyance de leur ancêtres, l'idolâtrie. Les Qoreïchites, ne pouvant supporter un tel affront, se courroucèrent contre tous ceux qui renièrent l'idolâtrie. Toutefois Mouhammed fut protégé par son oncle Abou Talib, chez du clan Abd el Moutalib. Abou Bakr, lui, était protégé par les Banou Tamim, son clan. Quant à Bilal et Amar fils de Yasser et de Soumia, personne ne se présenta pour prendre leur défense contre l'exaspération des grands de Qoreïche. Soumia fut torturé par Abou Houdeïfa. En plus de la flagellation, elle fut privé de nourriture et d'eau sous un soleil de plomb. Emprisonnement, menaces de mort, tout y passa, et ce, matin et soir.
Tous ces malheurs auraient pu cesser, si, et seulement si, elle avait renié sa nouvelle religion pour revenir à l'adoration de leurs idoles. Mais c'était sans compter sur l'inébranlable foi de Soumia.
Maudit soit celui qu' n'a pas éclairé de la lumière de la foi, et qui persiste dans l'idolâtrie. La dévote Soumayya souffrit avec endurance sans fléchir, et sans se tourmenter outre mesure, pour tout ce qui arrivait dans la voie de Dieu. Tout lui insignifiant. Abou Houdeïfa s'obstina dans ses supplices et ses intimidations afin de la dissuader, mais rien n'y fit, elle tint bon. Ne pouvant en venir à bout, il l'abandonna à Abou Djahl qui la sortit sur la place publique, lui faisant subir les plus pénibles des souffrances, sous la chaleur incandescente du soleil à son zenith, sur le sable brûlant, l'insultant et la maltraitant, alors qu'elle était d'un âge avancé. Elle lui répondit avec fierté et détermination, infléxible. Lorsque le Prophète passa devant les prisonniers, voyant la famille de Yasser martyrisée et suppliciée, avec un coeur clément, il dit :
"Patientez, ô Famille de Yasser! Votre rendez-vous sera le Paradis". (Rapporté par El Hakem)
Les Qoreïchites furent abasourdis devant une si grande résistance : face à une telle infortune, ce petit nombre de fidèles restait déterminé. Ils furent stupéfiés par leur foi tenace et leur clairevoyance. ils étaient incorruptibles, rien ne leur faisait plaisir, ni argent, ni situation élevée. Devant une telle obstination, la colère des Qoreïchites fut portée à son paroxysme. Aucune des membres de la famille de Yasser ne sortit indemne. Lorsque le Messager de Dieu passa près d'eux, les prisonniers dirent :
"Ô Messager de Dieu ! La vie est ainsi faite". Il leur répondit : "Patience, ô Mon Dieu ! Pardonne à la famille de Yasser, c'est ce que Tu as déjà fait".
[b]Yasser mort en martyr, les Qoreïchites continuèrent à le supplicier. Quand à son fils Amar, sous la souffrance de la torture, les Qoreïchites arrivèrent à lui faire faire dire des obscénités sur Dieu, son Prophète et l'Islam. Ayant obtenu de lui ce qu'ils voulaient, ils le libérèrent. Il se rendit séance tenante chez le Prophète lui raconter son humiliation et ce qu'il avait dit sous la persécution. Dieu fit descendre un verset du Coran en son honneur, disant ceci :
[...-Excepté celui qui est contraint tandis que son coeur demeure tranquille en la foi.] (S.16/V.106)
[b]Il ne restait que Soumayya, de la famille de Yasser encore sous les affres des Qoreïchites. Chaque jour sa foi grandissait. L'impie Abou Djahl continua de la martyriser sans répit, tout en l'outrageant en ces termes grossiers : "Tu as cru en Mouhammed , parce que tu es amoureuse de lui et de sa beauté."
Elle l'offensa, et un orgueil meurtrier s'empara de lui : il prit son sabre et le lui planta dans le coeur. Ainsi finit Soumia, en martyre apaisée, pour la cause de l'Islam. Son âme tranquillisée regagna son Seigneur agréante et agréée. Ce fut la première femme martyr. Elle fut l'exemple indéfectible aux générations à venir de fermeté et d'endurance.
Que Dieu soit satisfait de la famille de Yasser, les vertueux jusqu'au jour dernier. Que le salut soit sur vous, pour ce que vous avez souffert.
(source : livre "La vie des Sahâbiyât" par Fdal Haja)
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La femme qui parle avec le coran - Citation :
L'Imam Abdallah Ibn Almoubarak rapporte: Je me rendis à la ville sainte pour accomplir le pèlerinage et visiter la tombe du prophète . En chemin, je vis au loin une ombre noire, je m'approchais peu à peu pour me rassurer, c'était une femme vêtue d'une djellaba et d'un khimar en coton de couleur noire.
Ibn Almoubarak: - Paix et miséricorde d'Allah sur vous.
La femme: - "Salam" (paix et salut)! Parole de la part d'un Seigneur Très Miséricordieux. (Yassin 58)
Ibn Almoubarak: - Qu'Allah vous fasse miséricorde, que faites vous danss cet endroit?
la femme: - Et quiconque Allah laisse égarer, n'a plus personne pour le guider. (Arra'd.33)
Ibn Almoubarak: (J'ai su qu'elle s'était perdue.)… - Où allez vous??
la femme: - Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Muhammad ), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ (Al-issra'.1)
Ibn Almoubarak: (J'ai su qu'elle avait accompli son pèlerinage et voulait visiter la mosquée sacrée Al-Aqssa à Al-Qouds )… - Depuis combien de temps êtes vous ici??
la femme: - Trois nuits tout en étant bien portant. (Maryam.10)
Ibn Almoubarak: - Je ne vois pas avec vous de nourriture?
la femme: - C'est Lui qui me nourrit et me donne à boire. (Ach-chou’ara'.79)
Ibn Almoubarak: - Avec quoi faites vous les ablutions??
la femme: - Si vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à une terre pure. (An-nissa'.43)
Ibn Almoubarak: - J'ai avec moi de la nourriture, voulez vous manger?
la femme: - Puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit. (Albaqara.187)
Ibn Almoubarak: - Il nous est permis de manger durant le voyage.
la femme: - Mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez! (Albaqara.184)
Ibn Almoubarak: - Pourquoi ne parlez vous pas comme moi??
la femme: - Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire. (Qaf.18 )
Ibn Almoubarak: - Quelle genre de personne êtes vous??
la femme: - Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur: sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. (Al-isra'.36)
Ibn Almoubarak: - Je me suis trompé, veuillez m'en excusez.
la femme: - Pas de récrimination contre vous aujourd'hui! Qu'Allah vous pardonne. (Youssouf.92)
Ibn Almoubarak: - Voulez vous que je vous porte sur mon chameau jusqu'à que vous rejoignez la caravane??
la femme: - Et le bien que vous faites, Allah le sait. (Albaqara.197)
Ibn Almoubarak: (J'ai fais accroupir mon chameau pour qu'elle puisse monter facilement.)
la femme: - Dis aux croyants de baisser leurs regards. (Annour.30)
Ibn Almoubarak: -Montez!... (Lorsqu'elle voulait monter, le chameau s'et enfui et lui a déchiré ses habits.)
la femme: - Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. (Ach-choura'.30)
Ibn Almoubarak: - Patientez!…
Lorsqu'elle est montée sur le chameau elle a dit: - Gloire à Celui qui nous a soumis tout cela alors que nous n'étions pas capables de les dominer. C'est vers notre Seigneur que nous retournerons. (Azzoukhrouf.13-14)
Ibn Almoubarak: - J’ai pris la laisse de mon chameau et j’ai commencé à crier tout en marchant vite.
la femme: - Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix. (Loqman.19)
Ibn Almoubarak: - Je me mis à marcher tout en chantonnât des poèmes.
la femme: - Récitez donc ce qui (vous) est possible du Coran. (Almouzzammil.20)
Ibn Almoubarak: - Vous avez fait beaucoup de bien, qu'Allah vous récompense de notre part.
la femme: - Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. (Albaqara.269)
Ibn Almoubarak: (Après avoir fais un bout de chemin avec elle, je lui demandais si elle avait un mari.)
la femme: - Ô les croyants! Ne posez pas de questions sur des choses qui si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. ( Almaïda.101)
Ibn Almoubarak: (Je me suis tu jusqu’à ce que nous avons rattrapés la caravane.)… - Connaissez vous quelqu'un dans cette caravane??
la femme: - Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde. (Alkahf.46)
Ibn Almoubarak: (j’ai su qu'elle avait des enfants.)… - Que font-ils à la Mecque??
la femme: - Ainsi que des points de repère. Et au moyen des étoiles (les gens) se guident. (Annahl.16)
Ibn Almoubarak: (J’ai su qu'ils étaient pauvres, alors je me suis dirigé vers les coupoles et les immeubles.)… - Nous voilà arrivés aux coupoles, qui recherchez vous??
la femme: - Et Allah avait pris Abraham pour ami privilégié. (Annissa'.125) … Et Allah a parlé à Moïse de vive voix... (Annissa'.164) Ô ! Yahyâ, tiens fermement au Livre (la Thora)! (Maryam.12)
Ibn Almoubarak: (Après les avoir appelés, 3 jeunes ressemblant aux lunes sont venus et se sont assis devant moi et leur mère)
Puis elle dit: - Envoyez, donc l'un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu'il voie quel aliment est le plus pur et qu'il vous en apporte de quoi vous nourrir. (Alkahf.19)
Ibn Almoubarak: (L'un d'eux a acheté de la nourriture et ils me l'ont présentée.)
la femme: - Mangez et buvez agréablement pour ce que vous avez avancé dans les jours passés. (Alhaqqa.24)
Ibn Almoubarak: - Maintenant votre nourriture est pour moi illicite.
Les enfants: - Pourquoi ô cheikh??
Ibn Almoubarak: - Jusqu'à ce que vous m'informiez au sujet de votre mère.
Les enfants: - Depuis 40 ans notre mère ne parle qu'avec le Coran de peur qu'elle ne commette un péché et qu'elle encoure la colère du Miséricordieux et ceci depuis sa lecture du verset suivant: "Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire." (Qaf.18 )
Ibn Almoubarak: -Gloire au Capable de ce qu'Il peut faire…. Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. (Alhahid.21)
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| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Jeu 30 Avr - 18:02 | |
| L'éternité en Enfer pour celui qui pratique le ribaL'éternité en Enfer pour celui qui pratique le riba par Sheikh Oubayd https://www.youtube.com/watch?v=CdM2aIhOUJU.............................................................................................Le musulman et le Printemps Arabe https://www.youtube.com/watch?v=RTDIxY5L8TQ................................................................................................................Conséquences du "Printemps Arabe" à Homs (Syrie)https://www.youtube.com/watch?v=osW9_PGtcwA............................................................................................................Ceci est un rappel pour toute être humain croyant en un Dieu unique et omniprésent. https://www.youtube.com/watch?v=YZuKd5Un0lc.........................................................................................................Si nous nous rendons compte de tout ce que Dieu nous a octroyé comme bien fait de par sa Miséricorde, nous ne cesserons pas de le remercier sans pouvoir le lui rendre par notre piété. https://www.youtube.com/watch?v=9-QBTnz_w-k.................................................................................Les jours 13, 14 et 15 du mois Rajab 1436 HAssalâm 'alaykoum wa rahmatoullahi wa barakâtouh Les jours 13, 14 et 15 du mois Rajab 1436 H
- Samedi 2 Mai 2015
- Dimanche 3 mai 2015
- Lundi 4 Mai 2015
Les dates à été vérifié selon le site de Cheikh Ferkous ( Qu'Allah le récompense ) Abou Hourayra (رضي الله عنه) a dit: "Mon grand ami (le Prophète) m'a recommandé trois choses:1. Le jeûne de trois jours par mois. 2. Deux unités de prière entre le lever du soleil et midi. 3. Une unité de prière avant de m'endormir". (al-Boukhâri, Mouslim qui le rapporte aussi d'Abou Darda) Selon 'Abdullâh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (رضي الله عنه), le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Le jeûne de trois jours par mois est comme le jeûne de tout le temps". (al-Boukhâri, Mouslim) Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Jeûner trois jours chaque mois et jeûner le mois de ramadan jusqu'au ramadan, c'est (comme) jeûner tout le temps". (Mouslim n°1162, Abou Dâwoûd n°2425)
La préference de jeûner ces 3 jours le 13, 14, et 15 du mois lunaire
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "O Abou Dharr, si tu jeûnes trois jours chaque mois, jeûne les treizième, quatorzième et quinzième". (At-Tirmidhî n°761, An-Nasâi n°2424)
Milhân (رضي الله عنه) affirme : "Le Prophète nous enjoignait de jeûner les jours blancs : les treizième, quatorzième et quinzième". (Abou Dâoûd n°2449, An-Nasâi n°2432)
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| | | justice
Nombre de messages : 481 Points : 624 Réputation : 2 Date d'inscription : 16/06/2011 Age : 72 Localisation : grenoble france
| Sujet: Re: POUR VOUS MES FRERES Lun 4 Mai - 16:55 | |
| L’Amour envers notre Prophète MouHammad ! - Citation :
- بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Allâh le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Esclaves de Allâh, je vous recommande de faire preuve de piété à l’égard de Allâh Al-`Aliyy, Al-`ADHîm, Lui Qui dit dans Son Livre Honoré : ﴿ قُلْ إِنْ كُنْتُمْ تُحِبُّونَ اللَّهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ اللَّهُ وَيَغْفِرْ لَكُمْ ذُنُوبَكُمْ وَاللَّهُ غَفُورٌ رَحِيمٌ * قُلْ أَطِيعُوا اللَّهَ وَالرَّسُولَ فَإِنْ تَوَلَّوْا فَإِنَّ اللَّهَ لَا يُحِبُّ الْكَافِرِينَ ﴾ (qoul ‘in kountoum touHibbôuna l-Lâha fa t-tabi`ôunî youHbibkoumou l-Lâhou wa yaghfir lakoum dhounôubakoum wa l-Lâhou ghafôuroun raHîm ; qoul aTî`ou l-Lâha wa r-raçôula fa’in tawallaw fa’inna l-Lâha lâ youHibbou l-kâfirîn) ce qui signifie : « Dis : “Si vous aimez Allâh, alors obéissez-moi. Ainsi, Allâh vous agrée et vous pardonne vos péchés. Certes, Allâh est Celui Qui pardonne et Qui est miséricordieux.” Dis : “Obéissez à Allâh et au Messager.” S’ils rejettent la foi, certes Allâh n’agrée pas les mécréants » [sôurat ‘Âli `Imrân / 31-32]. Par la volonté de Allâh ta`âlâ, nous allons aborder aujourd’hui un sujet éminent. Il s’agit de l’amour envers le dernier des Messagers MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, le meilleur des Messagers, le Maître des fils de ‘Adam dans leur totalité, le meilleur des gens. Ô Allâh, honore et élève davantage et accorde une augmentation en bénédictions à notre Maître MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, une élévation par laquelle sa joie augmente, par laquelle son allégresse s’amplifie et par laquelle son éclat nous illumine ; élève safamille et ses compagnons et préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle. Mes frères de foi, sachez que nous glorifions et nous aimons le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam sans contredire la Loi de Allâh. Nous l’aimons et le glorifions conformément à ce que Allâh Ta`âlâ ordonne, tout comme cela nous est parvenu dans la Loi de Allâh Ta`âlâ. En effet, l’amour envers notre Maître MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam est une obligation pour les personnes responsables. À ce sujet, Allâh Al-`Aliyy, Al-`ADHîm dit dans le Qour’ân honoré : ﴿ قُلْ إِنْ كُنْتُمْ تُحِبُّونَ اللَّهَ فَاتَّبِعُونِي يُحْبِبْكُمُ اللَّهُ وَيَغْفِرْ لَكُمْ ذُنُوبَكُمْ وَاللَّهُ غَفُورٌ رَحِيمٌ ﴾ (qoul in kountoum touHibbôuna l-Lâha fa t-tabi`ôuni youHbibkoumou l-Lâhou wa yaghfir lakoum dhounôubakoum wa l-Lâhou ghafôuroun raHîm) ce qui signifie : « Dis : “Si vous aimez Allâh, alors obéissez-moi. Ainsi, Allâh vous agrée et vous pardonne vos péchés. Certes, Allâh est Celui Qui pardonne et Qui est miséricordieux » [sôurat ‘Ali `Imrân / 31]. Aussi, Allâh soubHânahou wa Ta`âlâ dit dans une autre ‘âyah au sujet de celui qu’Il agrée le plus et qu’Il a élu : ﴿ إِنَّا أَرْسَلْنَاكَ شَاهِداً وَمُبَشِّراً وَنَذِيراً * لِتُؤْمِنُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ وَتُعَزِّرُوهُ وَتُوَقِّرُوهُ ﴾ (‘innâ ‘arsalnâka châhidan wa moubachchiran wa nadhîra li tou’minôu bi l-Lâhi wa raçôulihi wa tou`azzirôuhou wa touwaqqirôuh) ce qui signifie : « Nous t’avons certes envoyé en tant que témoin, en tant qu’annonciateur de bonnes nouvelles, en tant qu’avertisseur afin que vous croyiez en Allâh et en Son Messager, et que vous le glorifiez et que vous le respectiez », [sôurat Al-FatH / 8-9]. Mes chers bien-aimés, ici le sens de (wa tou`azzirôuhou) est : « que vous le glorifiez ». C’est ainsi que le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit : « لا يُـؤمن أَحدكم حتَّى أَكون أَحب إِلَيه من والِدهِ وولَدهِ والنَّاس أَجمعين » Ce qui signifie : « L’un de vous n’atteindra un degré de foi complet que s’il m’aime plus que son père, que son fils et plus que tous les gens », [rapporté par Al-Boukhâriyy]. Le poète arabe a dit : J’aime MouHammad le Qourachiyy d’un amour qui dépasse l’amour envers mes parents. Que dirai-je de la beauté de MouHammad ? Montre-moi [si tu peux] quelqu’un qui soit aussi intelligent que le Hâchimiyy. Mes frères de foi, comment n’aimerions-nous pas notre Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam alors qu’il est celui que Allâh a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes. Comment ne l’aimerions-nous pas, alors qu’il est celui que Allâh a envoyé pour faire sortir les gens de l’obscurité vers la lumière. Comment ne l’aimerions-nous pas, alors qu’il est notre modèle, celui qui guide vers la voie de droiture. Comment ne l’aimerions nous pas, alors qu’il est celui qui a le comportement éminent et qu’il est la plus honorable des créatures et des envoyés. MouHammad est le plus honorable des Arabes et des non Arabes MouHammad est le meilleur de ceux qui ont marché sur terre MouHammad est celui qui diffuse le bien et qui rassemble tous les caractères de bien MouHammad est celui qui a la bienfaisance et la générosité MouHammad est, descendant de MouDar, la meilleure des créatures de Allâh MouHammad est le meilleur de tous les Messager de Allâh dans leur totalité Mes frères de Foi, comment n’aimerions-nous pas notre Prophète MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, alors qu’il est celui au sujet de qui notre Seigneur a dit : ﴿ وَلَوْ أَنَّهُمْ إِذْ ظَلَمُوا أَنْفُسَهُمْ جَاءُوكَ فَاسْتَغْفَرُوا اللَّهَ وَاسْتَغْفَرَ لَهُمُ الرَّسُولُ لَوَجَدُوا اللَّهَ تَوَّاباً رَحِيماً ﴾ (wa law ‘annahoum ‘idh-dhalamôu ‘anfouçahoum jâ’ouka fa staghfarou l-Lâha wa staghfara lahoumou r-raçôulou lawajadou l-Lâha tawwâban raHîmâ) ce qui signifie : « Et si, quand ils ont été injustes envers eux-mêmes, ils étaient venus à toi et qu’ils avaient demandé le pardon à Allâh, et que le Messager avait demandé à Allâh le pardon en leur faveur, ils auraient trouvé que Allâh accepte leur repentir et leur accorde Sa miséricorde », [sôurat An-Niçâ / 64]. Comment ne l’aimerions-nous pas, alors qu’il est celui qui a dit : « شفاعتِي لأهل الكبَائِرِ من أُمتِي » (chafâ`atî li ‘ahli kabâ’iri min ‘oummatî) ce qui signifie : « Mon intercession est en faveur des grands pécheurs de ma communauté », [rapporté par Abôu Dâwôud]. Comment ne le glorifierions-nous pas, alors qu’il est celui qui a l’intercession éminente `alayhi s-Salâtou wa s-salâm ? Lorsque dans l’au-delà, certains diront à d’autres : « Venez pour que nous allions voir notre Maître ‘Adam afin qu’il intercède en notre faveur auprès de notre Seigneur ! ». Ils iront voir ‘Adam `alayhi s- salâm qui leur dira ce qui signifie : « Je ne suis pas celui qui a cette intercession, allez plutôt voir NôuH ». C’est-à-dire que ‘Adam `alayhi s- salâm leur répondra qu’il n’est pas celui à qui il revient de faire cette intercession. Ils iront voir NôuH `alayhi s- salâm, ils lui demanderont et il leur dira ce qui signifie : « Allez plutôt voir ‘Ibrâhîm ». Ils iront voir ‘Ibrâhîm `alayhi s- salâm qui leur dira ce qui signifie : « Je ne suis pas celui à qui il revient de faire cette intercession, allez plutôt voir Môuçâ ». Ils iront voir Môuçâ `alayhi s- salâm qui leur dira ce qui signifie : « Je ne suis pas celui à qui il revient de faire cette intercession, mais allez plutôt voir `Içâ ». Ils iront voir `Içâ `alayhi s- salâm qui leur dira ce qui signifie : « Je ne suis pas celui à qui il revient de faire cette intercession, mais allez plutôt voir MouHammad ». Ils iront voir le Prophète, le Messager de Allâh, le bien-aimé, celui que Allâh agrée le plus Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, et il se prosternera pour Son seigneur et il lui sera dit : « Relève la tête et demande pour intercéder, ton intercession sera acceptée. Demande, et ta demande sera exaucée ». Comment n’aimerions-nous pas MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, alors qu’il est celui que le Seigneur des mondes agrée le plus. Il est celui que notre Créateur agrée le plus, il est celui qui est agréé le plus par Celui Qui nous accorde notre subsistance et nos biens. Il est celui qui est agréé le plus par Celui Qui nous préserve. Il est celui qui est agréé le plus par Celui Qui nous protège. Mes frères de foi, Al-Hâkim a rapporté dans Al-Moustadrak que notre Maître ‘Adam `alayhi s-salâm, lorsqu’il a désobéi à son Seigneur -et cette désobéissance était un petit péché qui ne comporte ni bassesse de caractère ni indécence- avant même que MouHammad Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam ne soit créé, il a dit : « يَا رب أَسأَلُك بِحق محمد إِلَّا ما غَفرت لي » ce qui signifie : « Ô Seigneur, je te demande, par le degré de MouHammad, de me pardonner ». Allâh `azza wa jall lui a révélé : « يَا ءادمُ كَيفَ عرفْت محمدا ولَم أَخلُقه » ce qui signifie : « Ô ‘Adam, comment as-tu connu MouHammad, alors qu’il n’a pas encore été créé ? », [bien sûr Allâh sait toute chose]. Le Prophète de Allâh ‘Adam `alayhi s- salâm a dit : « لأنَّك يَا رب لَما خلَقتَني رفَـعت رأْسي فَـرأَيْت اسمهُ على قَـوائم العرش مكتُوبًا لا إِلَهَ إِلَّا الله محمد رسول الله، فَـعلِمت أَنَّك لَم تُضف إِلى اسمك إِلَّا أَحب الخلق إِلَيك » ce qui signifie : « Ô Seigneur, la raison en est que lorsque tu m’as créé, j’ai relevé ma tête et j’ai vu son nom inscrit sur les piliers du Trône : « Lâ ‘ilâha ‘illa l-Lâh MouHammadoun raçôulou l-Lâh »- ce qui signifie : « il n’est de dieu que Allâh, MouHammad est le Messager de Allâh »- j’ai su que Tu n’as fait adjoindre à Ton nom que le nom de Ta créature que Tu agrée le plus ». Comment mon cœur ne serait-il pas épris par un bien-aimé en qui tout est éminent ? Chers bien-aimés, Allâh a honoré les compagnons du Messager de Allâh, ses honorables hommes par sa compagnie, par le fait de l’avoir vu et avoir entendu ses paroles et de l’avoir vu dans différentes situations. Leurs cœurs étaient remplis d’amour envers lui au point qu’il était plus cher `alayhi s-Salâtou wa s-salâm que leurs parents et leurs propres personnes. Un jour, une femme d’entre les ‘AnSâr a entendu que le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam avait été tué. Elle est sortie de Médine pour accueillir l’armée des musulmans qui était de retour. Elle a appris alors que son père, son fils, son époux et son frère étaient tous décédés dans la bataille. Et quand elle a rencontré le dernier à être passé, et qu’on lui avait annoncé : « Ton mari, ton père, ton fils et ton époux sont décédés. », elle disait : « Et qu’est-il arrivé au Messager de Allâh ? » Ils lui ont répondu : « Il est devant toi ! ». Et lorsqu’elle est arrivée devant le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam, elle a touché un bout du tissu du vêtement du Prophète et elle lui a dit : « Pour toi je sacrifierai mon père et ma mère ô Messager de Allâh ! Je ne prête pas attention à quoique ce soit tant que tu es sain et sauf ! », [Rapporté dans Hilyatou l-‘Awliyya’]. Et voici un autre récit indiquant l’attachement que les compagnons avaient pour le Messager de Allâh, il a été rapporté que Abôu TalHah Al-‘AnSâriyy était en train de tirer des flèches devant le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam en direction des associateurs, alors le Prophète Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam levait sa tête derrière lui pour voir où arrivait ses flèches. Et Abôu TalHah se levait encore davantage pour protéger le Messager de Allâh avec sa poitrine en disant : « Ô Prophète de Allâh, je sacrifierais pour toi mon père et ma mère ! Ne regarde pas, sinon une des flèches de l’ennemi pourrait t’atteindre. Je préfère que ce soit moi qui meure plutôt que toi ! ». Et voici le compagnon Zayd Ibnou d-Dathnah, que Allâh Ta`âlâ l’agrée, lorsque certains associateurs de Qouraych l’ont attrapé et ont voulu le tuer pour venger les morts de leur famille durant la bataille de Badr, Abôu Soufyân Ibnou Harb lui a dit : « Je te conjure par Allâh Zayd, aimerais-tu que ce soit MouHammad qui soit maintenant à ta place, afin que nous le tuions tandis que toi tu resterais sain et sauf parmi les tiens ? ». Alors, Zayd, que Allâh l’agrée, lui répondit : « Par Allâh, je n’aimerais même pas qu’il soit atteint ne serait-ce que par la piqûre d’une épine tout en étant dans l’endroit où il est maintenant, alors que moi je suis parmi les miens. ». Abou Soufiyân lui a dit : « Je n’ai pas vu des gens aimer quelqu’un plus que les compagnons de MouHammad aiment MouHammad ». Notre maître `Aliyy a été interrogé comment était votre amour envers le prophète MouHammad ? Il a dit : « Par Allâh, nous l’aimions plus que nos biens, nos enfants, nos pères, nos mères, et l’eau fraîche en ayant soif », [livre ach-chifâ de al-QâDî `IyâD]. Et voici `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar, à qui a été dit un jour, lorsque sa jambe a été atteinte d’une quasi paralysie : « Mentionne le nom de celui que tu aimes le plus ». Il a tout de suite dit : « Yâ MouHammad !» ce qui signifie : « Ô MouHammad ! ». Il s’est alors relevé sain et en bonne santé par le secret et la bénédiction de son amour envers le Messager de Allâh Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam. Ô Allâh, nous Te demandons et nous nous adressons à Toi par Ton prophète, le Prophète de la miséricorde, Ô MouHammad nous nous adressons par toi à notre Seigneur pour que soient réglées toutes nos affaires de bien, pour que nos besoins soient comblés et pour que nous soyons délivrés de nos épreuves et de nos tourments. الحمد لله رب العالمين La louange est à Allâh, le Créateur du monde. | |
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