Comment vaincre les soucis et la tristesse ?
Ce fichier audio est une traduction d'un prêche du Shaykh 'Abdir Razzâq Al 'Abbâd qu'Allah le préserve ayant pour sujet l'explication du hadîth : : اللَّهُمَّ إِنِّي عَبْدُكَ وَابْنُ عَبْدِكَ وَابْنُ أَمَتِكَ نَاصِيَتِي بِيَدِكَ مَاضٍ فِيَّ حُكْمُكَ عَدْلٌ فِيَّ قَضَاؤُكَ ؛ أَسْأَلُكَ بِكُلِّ اسْمٍ هُوَ لَكَ سَمَّيْتَ بِهِ نَفْسَكَ أَوْ أَنْزَلْتَهُ فِي كِتَابِكَ أَوْ عَلَّمْتَهُ أَحَدًا مِنْ خَلْقِكَ أَوْ اسْتَأْثَرْتَ بِهِ فِي عِلْمِ الْغَيْبِ عِنْدَكَ أَنْ تَجْعَلَ الْقُرْآنَ رَبِيعَ قَلْبِي وَنُورَ صَدْرِي وَجِلَاءَ حُزْنِي وَذَهَابَ هَمِّي ؛ إِلَّا أَذْهَبَ اللَّهُ هَمَّهُ وَحُزْنَهُ وَأَبْدَلَهُ مَكَانَ حُزْنِهِ فَرَحًا وفي رواية وَأَبْدَلَهُ مَكَانَهُ فَرَجًا
Ô Allah !
Je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante, mon "toupet" (haut du front) est dans Ta main.
Ton jugement s'accomplit sur moi, Ton décret sur moi est juste.
Par les noms qui T'appartiennent avec lesquels Tu T'es nommé, ou que Tu as révélé dans Ton Livre ou que Tu as enseigné à l'une de Tes créatures, ou bien que Tu as gardé secret dans Ta science de l'inconnu, je Te demande de rendre le Coran le printemps de mon coeur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et la fin de mes soucis.
Hadîth authentique rapporté par l'imâm Ahmad et l'imâm ibn Hibbân
Durée totale : 43 minutes
Traduction et préparation : Abu Maryam (qu'Allah nous préserve tous ainsi que nos proches)
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Conseil aux parents :
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Les mérites du mois de Chaabane
Voici venu le mois de Chaabane ! Comme chaque année, il dégage un doux parfum de Ramadan.
Nous approchons donc du mois béni, durant lequel les bonnes actions sont nombreuses et les récompenses énormes. Il est donc de notre devoir d’accueillir, avec respect et repentir, ce mois dont la venue est imminente.
Il est également de notre devoir de passer le mois de chaaban dans l’obéissance d’Allah en prenant exemple sur notre noble messager Muhammad. Il faudra, en effet, y multiplier les invocations, le jeûne et la lecture du Coran.
Ainsi, nous accueillerons le mois de Ramadan avec davantage de foi, de ferveur et de piété. Notre frère Abou Anas nous explique tout cela…
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Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Texte lié : Le mois de Chaabâne
Ô Allah ! Bénis-nous les mois de
Rajab et de
Chaabâneet fais-nous parvenir au mois du
Ramadhan !
Louange à Allah ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !
D’après l’Imam A
hmed et e-Nasâî, selon Usâma ibn Zaïd, le Messager d’Allah (r) jeûnait certains jours d’affilés à tel point que nous pensions qu’il ne s’arrêtait jamais ; et il mangeait certains jours d’affilés à tel point qu’il ne jeûnait plus si ce n’est deux jours par semaine. Il les consacrait séparément au jeûne en dehors des périodes où il jeûnait. Il n’y a pas un mois où il se consacrait le plus au jeûne que pendant
Chaabâne. Je lui posais la question à ce sujet :
«
Cher Messager d’Allah ! Tu te consacres au jeûne à tel point que tu ne le romps pratiquement plus ; et tu interromps le jeûne à tel point que tu ne t’y consacres pratiquement plus si ce n’est deux jours que tu consacres séparément au jeûne en dehors des périodes où tu jeûnes. -
Quels sont ces deux jours ? demanda-t-il.-
Le lundi et le jeudi lui répondis-je.-
Au cours de ces deux jours, les œuvres sont exposées au Seigneur de l’univers, et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont exposées.-
Je ne te vois pas autant jeûner les autres mois que pendant celui de Chaabâne.-
Les gens oublient ce mois qui se trouve entre Rajab et Ramadhân. C’est pourtant le mois au cours duquel les œuvres montent vers le Seigneur de l’Univers (Y)
, et j’aime être en état de jeûne lorsque mes œuvres Lui sont montées. »[1]
Ainsi, il n’y a pas un mois en dehors du mois prescrit, où le Prophète (r) jeûnait le plus que celui de
Chaabâne. Il y jeûnait pratiquement (ou probablement) tout le mois.[2] Cependant, il ne lui plaisait pas que l’on puisse jeûner tous les jours de l’année sans interruption.
Il disait même que la meilleure façon de jeûner était celle du prophète Dawûd qui jeûnait un jour sur deux. [3] Or, selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (r) a interdit de jeûner la deuxième moitié de
Chaabâne[4] ce qui semble –du moins en apparence – contradictoire avec le
Hadith précédemment cité.
Plusieurs hypothèses ont été soulevées par les savants pour résoudre cette question.[5] En réalité, les textes concordent, car l’interdiction précédemment évoquée concerne uniquement celui qui voudrait commencer à jeûner à partir du milieu de
Chaabâne. Quant à celui qui jeûne pendant tout le mois ou presque, il n’est pas concerné par cette interdiction.[6]
Concernant les mérites du mois de
Chaabâne, nous pouvons recenser le
Hadith rapporté par e-Tabarânî et ibn
Hibbân, et selon lequel Allah considère toutes Ses créatures la nuit au milieu du mois de
Chaabâne. Au cours de cette nuit, Il pardonne à tout le monde en dehors du païen et de deux individus en conflit.[7]
Par contre, aucun rituel n’est spécialement légiféré cette fameuse nuit. Il existe certes un texte qui encourage à s’y consacrer en prière et à consacrer la journée suivante au jeûne, mais celui-ci n’a aucune origine qui ferait autorité. Selon ‘Alî (t) en effet, le Prophète (r) aurait dit :
«
Consacrez la nuit du milieu du mois de Chaabâne à la prière, et consacrez le jour suivant au jeûne, car Allah (I)
descend au premier ciel au coucher du soleil pour y déclarer : «
Y a-t-il quelqu’un qui réclame Mon pardon pour que Je lui pardonne ? Y a-t-il quelqu’un qui Me demande de l’enrichir pour que Je l’enrichisse ? Y a-t-il quelqu’un qui subit un malheur pour que Je l’en soulage ? »
Il reste ainsi à énumérer tel et tel cas jusqu’à l’aube. »
Ibn Rajab s’est contenté de dire que cette annale est simplement faible (
Dha’îf).[8] Le spécialiste contemporain en la matière,
Sheïkh el Albânî estime, quant à lui, qu’elle est purement et simplement inventée (
Mawdhû’).[9]
Quoi qu’il en soit, dans l’hypothèse où il y aurait une annale authentique sur les mérites de cette nuit-là –en dehors de celle que nous avons évoquée – cela ne justifie pas d’y innover des pratiques quelconques et encore moins de s’y adonner en groupe.
Sheïkh el Islam ibn Taïmiya souligne à ce sujet : «
Il existe deux sortes de prières surérogatoires en groupe. L’une d’entre elles se fait usuellement en assemblée comme la prière de l’éclipse (Kusûf), la prière de la pluie (istisqâ), la prière les nuits du Ramadhan (Tarâwîh ndt.). Ces prières se font toujours en assemblée conformément à la Tradition. L’autre sorte de prière concerne celle qu’il n’est pas légiféré de faire usuellement en assemblée comme les prières rattachées à l’office (Rawâtib), la prière du matin (e-Dhuhâ), et la prière de salutation à la mosquée (Tahyatoul-Masjid), etc. Il est ainsi autorisé de les faire en groupe de temps à autre en assemblée. Or, en dehors de ces deux catégories, il n’est légiféré de faire aucune prière en assemblée ; c’est même une détestable innovation. En effet, le Prophète (r)
, les Compagnons, et leurs Successeurs n’avaient pas pour habitude de se réunir en vue de faire d’autres prières que celles que nous avons citées. Le Prophète (r)
a tout au plus occasionnellement formé un petit groupe pour faire une prière facultative. Il avait l’habitude de prier la nuit seul, mais une nuit qu’ibn ‘Abbâs passait chez lui, il lui fit profiter de prier avec lui. Une autre nuit, il l’a fait avec Hudhaïfa, et une autre fois avec ibn Mas’ûd. Un jour, il s’est joint à ‘Utbân ibn Mâlik el Ansârî qui l’avait invité à prier dans sa Musalla (son lieu de prière). Un autre jour, il a présidé la prière devant Anas, sa mère, et un orphelin. Cependant, la plupart de ces pratiques surérogatoires, il les faisait seul. Or, les pratiques facultatives que nous venons de citer sont rattachées à la tradition. Quant à innover une forme de prière spéciale ayant un nombre de Rak’a et une lecture déterminés qui serait fixée à un moment déterminé ; et que l’on ferait en groupe de façon usuel comme les prières sur lesquelles la question fut posé ; à l’exemple de Salat e-Raghâib le premier vendredi de Rajab, l’Alfiya le premier jour de Rajab, ou au milieu de Chaabâne, ou encore la prière qui a lieu la vingt-septième nuit du mois de Rajab ; il faut savoir que ce genre de prières n’est pas légiféré à l’unanimité des grandes références de l’Islam comme l’ont souligné les savants qui font autorité. Seul un innovateur ignorant peut inventer une telle pratique. Ouvrir la porte à de telles choses signifierait de modifier la législation musulmane, et d’avoir une part du blâme orienté à ceux qui légifèrent dans la religion d’Allah ce qu’Il ne leur a point autorisé, mais certes Dieu Seul le sait ! »[10]
Il est vrai que certains anciens réservaient certaines pratiques à l’occasion de cette fameuse nuit.[11] Cependant, non seulement cela ne justifie pas de les imiter, car ils pensaient que les annales sur la question faisaient autorité – alors que comme nous l’avons vu ce n’est pas le cas –, mais qui plus est, cela ne justifie pas de les faire à la mosquée.
Ainsi, prier la nuit du milieu du mois de
Chaabâne reste permis, si on le faisait seul ou au milieu d’une assemblée privée comme certains anciens le faisaient. Mais de là à se réunir dans les mosquées pour effectuer une prière déterminée comme la prière aux cent
Rak’a au cours de laquelle on récite mille fois à chacune d’entre elles : (
dis : Allah est Unique), c’est une innovation qu’aucune référence parmi les anciens n’a recommandé de faire.[12]
Quant au fait de jeûner le lendemain de cette fameuse nuit, rien n’empêche de faire les trois jours de jeûne que le Prophète (r) a préconisé chaque mois ou bien de jeûner la majeure partie du mois,[13] ou encore le mois entier. Un certain
Hadith pose néanmoins problème pour les deux derniers points. D’après el Bukhârî et Muslim en effet, selon Abû Huraïra (t), le Prophète (r) a déclaré : «
Ne devancez pas le Ramadhan d’un jour ou deux, sauf pour celui qui doit accomplir un jour de jeûne. »[14] Pour mieux comprendre le problème, il faut savoir que trois cas de figure sont possibles ici et que chaque cas détient un statut particulier.
Premièrement : le fait de jeûner le dernier jour de
Chaabâne par précaution afin de ne pas rater éventuellement le premier jour du
Ramadhan si la nuit du doute n’annonce rien. Cela est strictement interdit bien que certains Compagnons –qui vraisemblablement ne connaissaient pas le texte en question – le faisaient. Toutefois, ibn ‘Omar –que l’Imam A
hmed imitait – faisait la distinction entre la nuit du vingt-neuvième jour de
Chaabâne où il y avait des nuages, et la nuit sans nuages.[15]
Deuxièmement : faire le jeûne pour celui qui doit s’acquitter d’un vœu, ou qui veut récupérer un jour manqué du
Ramadhan passé, ou encore qui est soumis à des jours d’expiation, etc. Dans ce cas, il est possible de le faire pour la majorité des savants. Par contre, il est interdit de le faire selon une tendance parmi certains anciens qui exige de laisser un espace d’au moins un jour dans l’absolu entre
Chaabâneet
Ramadhan. On relate –bien que cela soit sujet à discussion – qu’Abû
Hanîfa et e-Shâfi’î notamment déconseillaient de le faire.
Troisièmement : prendre le vingt-neuf
Chaabâne comme un jour de jeûne facultatif. Les savants à l’instar d’el
Hasan, considérant qu’il faille laisser une durée entre
Chaabâne et
Ramadhan, déconseillent de le faire. Mâlik et les savants en accord avec lui ont donné la permission de jeûner à celui dont le jour de jeûne tombe le vingt-neuf. E-Shâfi’î, el Awzâ’î, et A
hmed et d’autres distinguent toutefois entre un jour de jeûne fait par habitude et un jour de jeûne quelconque.
Il est pertinent de distinguer également entre celui qui jeûnait plus de deux jours avant la fin du mois et qui voudrait introduire sans interruption ses jours de jeûne avec le mois de
Ramadhan. Cette pratique est possible sauf aux yeux de ceux qui déconseillent de jeûner à toute personne qui commencerait ses jours à partir de la deuxième moitié de
Chaabâne compte tenu du texte sur la question venant l’interdire. Par contre, si quelqu’un jeûnait déjà au cours de la première moitié du mois, il lui est possible de continuer de le faire jusqu’à la fin du mois.
En résumé, de nombreux savants estiment que le
Hadith d’Abû Huraïra précédemment cité est en vigueur. Par conséquent, il est déconseillé de jeûner facultativement un jour ou deux avant le début du
Ramadhan sauf pour celui qui le fait par habitude ou pour celui qui a décidé de jeûner pendant tout
Chaabâne.[16] Par ailleurs, les savants ont cherché la raison pour laquelle, il fut interdit de jeûner un jour ou deux avant le mois du jeûne.
Trois hypothèses ont été retenues :
la première : c’est pour éviter de faire des jours de
Ramadhansupplémentaires.
La deuxième : c’est pour distinguer entre les jours de jeûnes obligatoires et les jours facultatifs.
La troisième qui est la moins pertinente
: c’est en vue de garder ses forces pour le mois prescrit.[17]
Malheureusement, certains ignorants peuvent s’imaginer que ces deux fameux jours servent à faire les provisions de nourritures pour imiter certaines coutumes chrétiennes et pourquoi pas pour beaucoup d’entre eux, ils servent à faire ses provisions de péchés ![18] Il est aussi navrant de constater que certains trouvent que le
Ramadhan est pénible en raison des rituels comme la prière et le jeûne qui y sont prescrits. Beaucoup de gens prennent la peine de prier uniquement à l’occasion de ce mois bénit. Beaucoup renonce notamment aux grands péchés au cours de cette période qu’ils peuvent trouver longue et difficile.
Ils passent ainsi leur temps à compter les jours et les nuits en quête de retrouver les plaisirs qu’ils ont perdus durant un mois. En fait, ils ont pleine conscience qu’ils n’évoluent pas et qu’ils n’ont aucune volonté sincère de repentir. En cela, ces gens-là sont perdus ! Quoiqu’ils ne soient pas les pires, car certains n’attendent pas la fin du mois pour se vouer à la débauche…[19]
Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !
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[1] Rapporté par A
hmed dans son
Musnad (5/201), et e-Nasâî (4/201-202).
[2] Voir
Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb de
Sheïkh el Albânî (1/595-597).
[3] Idem. (1/601).
[4] Voir
Sahîh el Jâmi’ de l’Albânî (397).
[5] Voir
Latâif el Ma’ârif fîmâ el ‘Âm min el Wazhâif d’ibn Rajab.
[6] Voir
Majmû’ Fatâwa Sheïkh ibn Bâz (15/385).
[7] Voir
Sahîh e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/597).
[8] Voir
Latâif el Ma’ârif.
[9] Voir
Dha’îf e-Targhîb wa e-Tarhîb (1/316).
[10]
Majmû’ el Fatâwâ (23/414).
[11] Voir
Latâif el Ma’ârif.
[12] Voir :
Majmû’ el Fatâwâ (23/131).
[13] Voir
Latâif el Ma’ârif.
[14] Rapporté par el Bukhârî (1983) et Muslim (1082).
[15] Voir :
Majmû’ el Fatâwâ (23/122-125).
[16] Voir
Latâif el Ma’ârif.
[17] Idem.
[18] Idem.
[19] Idem.
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La raison pour laquelle le prophète ﷺ multipliait le jeûne à Cha'aban
https://www.youtube.com/watch?v=QGdvxJVZwMI............................................................................................Le rattrapage du jeûne avant le ramadan
https://www.youtube.com/watch?v=QGdvxJVZwMI...........................................................Parmis les sounnah du mois de Cha'aban
https://www.youtube.com/watch?v=sz8Lnl71czQ
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Nous sommes entrés dans le mois de cha3ban
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Interdiction de jeûner un jour ou deux juste avant le début du Ramadan
https://www.youtube.com/watch?v=FPLaPtHkNww
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« Comme signe de la bonne soumission de l’homme, son abandon de ce qui ne le concerne pas »
Charh des 40 Ahadîth de l'Imâm An-Nawâwî Le douzième Hadith الْحَدِ يثُ الثَّانِيَ عَشَرَ
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ رَضِيَ الله عَنْهُ ، قَالَ : قَالَ رَسُولُ اللهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ
« مَنْ حُسْنِ إِسْلاَمِ الْمَرْءِ تَرْكُهُ مَا لاَ يَعْنِيهِ ».
( حَدِيثٌ حَسَنٌ ، رَوَاهُ التِّرْمِذِيُّ وَ غَيْرُهُ هَكَذَا )
Abû Hourayra - رضي الله عنه - a dit : L’Envoyé d’Allah - صلى الله عليه و سلم - a dit :
« Comme signe de la bonne soumission [ Islam ] de l’homme, son abandon de ce qui ne le concerne pas ».Rapporté par At-Tirmidhi (2317), Ibn Madjah (3976), An-Nawawi l'a déclaré Hassan (bon), et Cheikh Al-Albani l'a déclaré authentique dans Michkât Al-Massâbîh (3839). Commentaire de ibn outhemine Ce Hadîth est une base dans la noblesse du caractère et l’éducation saine, quand en effet l’homme renonce à ce qui ne le concerne pas et à ce qu’il ne l’intéresse pas, cela prouve sa bonne soumission (islam), c’est aussi une source de tranquillité de son esprit. Leçons tirées de ce Hadith
- L’islam ( soumission ) est variable selon les gens, il est bon chez certains, moins bon chez d’autres.
- Il vaut mieux pour l’homme d’abandonner ce qui ne le concerne pas, aussi bien dans les affaires de sa religion que dans les affaires de sa vie, ainsi il évitera de perdre son temps, sa religion restera saine, ses négligences ne s’aggraveront pas. Si, par contre, il se mêle aux affaires des gens, cela lui attirera des ennuis.
- A l’homme de ne pas négliger ce qui le concerne et ce qui l’intéresse, qu’il s’agisse des affaires de sa religion ou des affaires de sa vie, mais il doit s’en occuper, les entretenir et choisir pour cela le moyen le plus facile tant qu’il soit légal.
Petite biographie de Abou Hourayra :
« Son nom est 'Abdourrahmane Ibn Sakhar. Il est venu à Médine la septième année, alors que le Prophète était à Khaybar. Il l'a alors rejoint et s'est converti et il s'est accroché à lui d'un grand attachement par amour pour la science. C'est pour cela que c'est un des compagnons qui a rapporté le plus de hadith. Il a été rapporté par son intermédiaire 5374 hadiths. Il est mort à Médine, l'année 57, à l'âge de 78 ans, à la fin du califat de Mou'awiya et a été enterré dans le cimetière Al-Baqi'. »
L'importance de ce hadith :
Abou Dawoud a dit :
« Les fondements de la sounnah sont résumés dans 4 hadiths » Et il cita ce hadith parmi eux.
Parmi les commentaires : Commentaire Cheikh Al 'Abbad Cheikh Al 'Abbad a dit dans son commentaire des 40 Nawawi à propos de ce hadith :
« Le sens de ce hadith est que le musulman doit délaisser les paroles et les actes ce qui ne sont pas importants pour lui dans les affaires religieuses et mondaines. Et ce qui est sous entendu, c’est qu’il doit faire des efforts dans ce qui le concerne dans cela (affaires religieuses et mondaines). » Puis il cite les paroles de l’Imâm Ibn Radjab tirées de son explication des 40 Nawawi puis il dit : « Parmi les profits tirés de ce hadith : 1- La personne délaisse ce qui ne le concerne pas2- La personne s’occupe de ce qui le concerne parmi les affaires religieuses et mondaines3- Il y a, dans le délaissement de ce qui ne le regarde pas, une tranquillité intérieure, une préservation du temps et de l’honneur4- Il y a des degrés chez les gens dans l’Islam (chez certains il est bon et chez d'autres il n'est pas bon car le Prophète a dit « fait partie du bel Islam »). »
Et Ibn Radjab dans son commentaire a dit (parmi ce qu'il a dit) :« Et ce qui est voulu, ce n'est pas de délaisser ce qui ne le regarde pas en fonction de ses passions et de ce que son for intérieur veut, mais en fonction de la législation Islamique. Et c'est pour cela que cela fait partie du bel Islam. Donc, l'Islam de la personne sera bon s'il délaisse les paroles et les actes qui ne le regardent pas dans l'Islam.
Et l'Islam implique d'accomplir les actes obligatoires, comme il a précédé dans l'explication du hadith de Djibril . Et certes, fait partie de l'Islam complet et loué le délaissement des interdits, comme il a dit :
« Le musulman est celui dont les musulmans sont à l'abri de sa langue et sa main. » Et si l'Islam est bon, il implique de délaisser tout ce qui ne nous concerne pas parmi les interdits, les ambiguïtés, les choses détestables et ce qui est futile parmi les choses permises dont la personne n'a pas besoin. »......................................................L’homme le plus détestable au regard d’Allah
A’isha relate que le messager d’Allah a dit : « Certes, le plus détestable des hommes auprès d’Allah est le disputeur invétéré ». Al-Bukhari (2457). Abu Wai’l transmet d’après ‘Abdullah : ira en enfer, celui qui recherche la science pour quatre mauvaise causes :
- Rivaliser avec les ulémas (les savants).
- Polémiquer avec les sots.
- Attirer vers lui le regarde des gens ou recevoir une gratification de la part des émirs.
Al-Darimi (373). Ibn ‘Abbas dit à des gens qu’il entendit se disputer au sujet de la religion : « Ne savez-vous pas qu’Allah a des serviteurs qui ont été réduits au silence par sa crainte, sans qu’ils soient sourds ou muets ? Et pourtant, ce sont des ulémas (des savants), des hommes éloquents, diserts et nobles. Ils connaissent les jours d’Allah, sauf que, lorsqu’ils se rappellent la grandeur d’Allah, ils perdent la raison, leurs cœurs se déchirent et ils sont incapables de parler. Lorsqu’ils reprennent leurs sens, ils se hâtent vers Allah en faisant des œuvres pieuses. Ils considèrent qu’ils sont laxistes et pourtant ils sont sagaces et forts. Ils considèrent qu’ils sont avec les gens égarés et fautifs et pourtant ils sont charitables et protecteurs. Quand ils accomplissent une grande quantité de bonnes actions, ils considèrent que ce n’est pas beaucoup et ils ne sont pas satisfaits lorsqu’ils en font peu. » Abu Nu’aym Ayant entendu les gens polémiquer, al-Hassan déclara : « Ceux-là ce sont lassés de l’adoration, ont la parole facile et sont peu scrupuleux. Il ne font donc que parler ». « Les fondements de la foi » de Cheikh Al-Islam Ibn AbdulWahhab.........................................................................Les vetus de la nuit du 15 de Cha'aban
https://www.youtube.com/watch?v=VKDoGo6AWxU......................................................................Le Jugement des bonnes actions avant Islam