Aperçu sur les prix
Sur les marchés structurés de Casablanca :
- la tomate : 10 DH le kilo (des tomates à 10 DH au Maroc, jamais je n'aurais pensé voir ça de mon vivant)
- les oignons : 10 DH le kilo.
- aubergines : 12 DH le kilo.
- le poivron : entre 12 et 16 DH/kg,
- la banane : entre 12 et 14 DH.
Cette cherté des prix est attribuée principalement :
- à la pluviométrie abondante que connaît le pays depuis janvier dernier. Ce qui a affecté l’approvisionnement des principaux marchés locaux.
Selon des producteurs, «les prix ne vont baisser qu’après l’entrée en production des exploitations affectées par les pluies».
- les intempéries ont poussé les producteurs de certains fruits comme la clémentine à en accélérer la cueillette. Pour y arriver, ils ont doublé les effectifs de la main-d’œuvre. Celle-ci se fait de plus en plus rare, car elle est plus sollicitée. Du coup, elle exige une rémunération plus conséquente. La journée est passée du simple au double compte tenu des conditions difficiles de cueillette et de manutention (boue, inondations…). Conséquence : le coût de la production augmente et, par ricochet, le prix de vente final est revu à la hausse.
- l’intervention de plusieurs intermédiaires entre la fourche et la fourchette contribue aussi au renchérissement des produits. La pratique consiste à intercepter les cargaisons des fruits et légumes avant même qu’elles n’accèdent à l’enceinte des marchés de gros.