Le terrorisme fait il perdre la tête aux états unis

Je vous laisse découvrir ces deux histoires

Terroriste à moins de 2 ans Une famille américaine a été débarquée d'un avion, mardi 10 mai, peu avant le décollage, et s'est vu expliquer que leur fillette de 18 mois figurait sur la liste des personnes interdites de vol par la Transportation Security Administration (TSA) américaine, qui vise les "terroristes présumés". Selon la chaîne ABC News, la petite Riyanna se rendait avec ses parents de Fort Lauderdale, en Floride, dans le New Jersey, quand un agent de la TSA leur a demandé de descendre de l'avion, et leur a expliqué que leur fille était "fichée sur la no-fly list". La TSA a nié toute responsabilité, et a pointé une erreur de la compagnie aérienne. Celle-ci a présenté des excuses à la famille en évoquant une erreur informatique. Les parents ont déclaré à la filiale locale d'ABC, WPBF, soupçonner que leur fille avait été fichée parce qu'eux-mêmes étaient originaires du Moyen-Orient. "Nous avons été montrés comme au cirque, parce que ma femme porte le hijab", le voile islamique, a déclaré le père. Le couple a refusé de remonter dans l'avion.

Les artistes aussi L'artiste Takeshi Miyakawa a installé des sacs plastiques lumineux barrés de la célèbre phrase "I love New York" à plusieurs endroits du quartier de Brooklyn dans le cadre de la "Design Week de New York". Intrigué par ces sacs lumineux, un passant a contacté la police pour signaler un paquet suspect accroché à un arbre. La zone a ensuite été évacuée pendant 2 heures en attendant que le service de déminage s'assure que le dispositif signalé était inoffensif. Vers 2 heures du matin, les forces de l'ordre ont mis la main sur M. Miyakawa, qui était juché sur une échelle en train de fixer une autre installation. Peu sensibles à la performance artistique, les policiers l'ont arrêté. Parmi d'autres charges, rapporte le New York Times, l'artiste a été inculpé pour mise en danger d'autrui pour avoir placé une fausse bombe ou une "substance dangereuse". Le juge a décidé de le garder en détention en attendant que l'intéressé soit soumis à un examen psychologique. Pour sa défense, Takeshi Miyakawa a assuré qu'"il ne voulait faire peur à ersonne". Plusieurs de ses amis ont eux aussi déclaré qu'il voulait diffuser un message positif et qu'une telle condamnation pourrait ruiner sa carrière prometteuse.

Aïda Alic, jeune Française originaire de Savoie, a eu la mauvaise surprise de se voir refuser l'accès sur le territoire américain.

La cause : Son patronyme, dont la consonance ressemble fortement à celle du groupe terroriste Al-Qaïda.

Arrivée à l'aéroport de Genève, en Suisse, la jeune femme apprend en effet quelques minutes avant l'embarquement qu'elle ne pourra pas monter dans l'avion. "Madame, vous êtes blacklistée, vous ne pouvez pas partir", lui dit-on. La responsable de la compagnie aérienne lui explique avoir reçu un appel du service de l'immigration américaine. "J'ai d'abord cru à une blague, puis j'ai réalisé que notre voyage tombait à l'eau", témoigne la jeune femme au Dauphiné Libéré.


Le voyage prévu en famille à New York tombé à l'eau, Aïda Alic n'a pas non plus réussi à obtenir plus d'informations sur les raisons de cette interdiction d'entrée aux Etats-Unis. La compagnie aérienne Swiss a de son côté répondu qu'elle était tenue "de respecter les demandes d'interdiction d'entrée sur les territoires des autres pays".

Aïda Alic  a perdu 2.700 euros en billets d'avion dans cette mésaventure, qui n'entre pas, selon elle, dans les critères de remboursement de l'assurance annulation. Elle affirme vouloir écrire au Premier ministre et au président de la République ainsi qu'à l'administration américaine pour obtenir des explications : "Je ne veux pas en rester là, je veux comprendre. J'estime que c'est injuste".