Et c’est les médecins qui le disent. Plus on mastique, moins on mange vite, or la satiété arrivant au bout de 15 à 20 minutes, cela influe sur la prise de poids et... sur les maladies.
- La mastication est indispensable pour stimuler la salivation, améliorer la digestion et assurer un bon degré de rassasiement. Plus on mastique, moins on mange
- Une alimentation dure, difficile à mâcher, induit une élévation des dépenses énergétiques.
- En ne mastiquant pas assez, on mange trop. Cette tendance s'amplifie, car les aliments n'ont cessé de se ramollir. L'alimentation compte environ plus de 70 % d'aliments transformés et de plus en plus d'aliments mous : céréales du petit déjeuner dans du lait, plats préparés, hamburgers, purées, Smoothies "prêts à manger", etc.
- Les aliments mous incitent ainsi à manger plus que ce dont le corps a besoin.
- L'alimentation est de plus en plus molle et de plus en plus nomade ; on la gobe, surtout chez les jeunes, qui ont une alimentation souvent mécanique et qui ne prennent pas le temps de savourer. On ne mange plus, on se remplit.
- Autre effet bénéfique de la mastication : elle favorise une meilleure digestion et souvent la disparition des coliques et des ballonnements. De plus, "mastiquer et broyer consciencieusement empêchent de déléguer ce rôle à l'estomac et à l'intestin, ce qui leur permet de moins travailler, donc, de moins pomper le sang et de laisser au cerveau la possibilité de mieux penser".
- Les personnes qui mâchent bien auraient donc une meilleure vascularisation et une meilleure oxygénation du cerveau, assure le médecin.
- "Mais il est important de ne pas mastiquer "à vide", c'est-à-dire en dehors des repas, ce qui signifie : pas de chewing-gums et pas de grignotage".